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  • MERCREDI 22 DECEMBRE 2010 - Faut toujours que

    vous vous inquiétiez pour rien. C'est fatigant parfois ! Je vous avais pourtant dit de ne pas vous inquiéter !!! En tout cas moi je respire mieux.

    Donc Noël a toutes les chances de ne pas se passer à l'hôpital mais bien avec Poupée et compagnie et sans même avoir besoin de masques !!!

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     Bon comme j'ai pas que ça à faire, je vous la fais courte :

     - hématies 3 670 000 (normes 4 500 000 à 6 500 000) et hémoglobine 11.7 : c'est un peu faiblard (c'est ça qui fait qu'il est fatigué) mais ça va,

    - leucocytes (les blancs) 9 200 (normes 4 000 à 10 000) : c'est ce qui fait qu'on peut lui éternuer dans la figure sans complexe,

     - polynucléaires neutrophiles 5 100 (normes entre 1 700 et 7 500) : joie, bonheur, allégresse,

     - plaquettes 294 000 (normes 150 000 à 450 000).

    Prochaine prise de sang, lundi. Mais à la demande générale, avant ce jour, j'essaierai de réaliser un reportage du confectionnage de l'entrée du repas de Noël !!  Mouarf, ça scintille, grave !

    Et comme vous avez été très sages, voici quelques vignettes de votre Warrior préféré pendant qu'il téléphone au Dada -oui il téléphone à un Dada et alors ? :

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  • Comme les autres de Vincent Garenq *

    Comme les autres - Pascal Elbé et Lambert WilsonComme les autres - Lambert Wilson

    Dans un Paris de carte postale avec vue sur la Tour Eiffel où l’on trouve une place pour se garer juste devant l’appartement avec jardin… Philippe et Emmanuel s’aiment depuis longtemps. Emmanuel veut un enfant et Philippe pas. Alors Philippe quitte Emmanuel qui décide de faire quand même une demande d’adoption. Mais comment devenir papa quand on est homosexuel ?

    Le manque d’ambition dans le traitement d’un sujet grave et dans l’air du temps est assez décevant. Si l’ensemble est joli à regarder, on assiste quand même à une succession de saynètes et à un empilement de clichés :

    -          les homosexuels lisent « Têtu »,

    -          ils portent des chemises mauve,

    -          ils décorent leur appartement avec goût,

    -          les hétéros (hommes) lisent « L’Equipe »,

    -          les vieilles filles rêvent d’enfants,

    -          sans enfant, pas de bonheur et d’épanouissement possibles…

    Si Pascal Elbé, d’habitude excellent, nous la joue ici plus virile que Rambo, Anne Brochet est délicieuse en meilleure copine en mal d’amour… mais le petit miracle se produit dans l’interprétation juste et touchante de Lambert Wilson, convaincant, drôle et émouvant dans son rôle de futur papa perdu et amoureux.

  • MERCREDI 13 MARS 2013 - GREFFE : DEUX MOIS et 23 JOURS

    Les jours se suivent... Mouche est encore au lit, il est presque midi. Nuit pas bonne du tout, mauvais sommeil, gerbe et big mal de tête. J'espère qu'il sera réveillé avant que je parte bosser et que ce sera passé.

    Pourtant hier soir c'était topissime. "Notre" Crotte part aujourd'hui vers de nouvelles aventures parisiennes, nouveau job tout ça...

    greffe

    et elle est venue avec sa batterie de cuisine nous faire à manger. Evidemment le chef qui ne pouvait monter les trois étages de chez la Crotte, et ne peut fréquenter les animaux à poils même s'ils se prénominent Hitchcock,  a mis son grain de poivre...

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    Pendant que la Crotte s'interrogeait, l'heure semblait grave :

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    greffegreffegreffe

    Il y eût des gougères faites à la main roulées je ne sais où et des petits légumes passés à la mandoline...

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     Nous trinquâmes :

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    bûmes (sauf Mouche toujours à l'eau et aux jus de fruits) :

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    refîmes le monde :

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     Nous offrîmes un gros moustachu à la Crotte :

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    ce qu'elle apprécia :

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    Puis j'en eu ras la casquette du passé simple et nous avons mangé :

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    Et nous avons fini la soirée par un défilé de mode :

    greffegreffe

  • JEUDI 21 FÉVRIER 2013 - GREFFE 2 MOIS et 3 JOURS

    Je ne sais pas où file le temps en ce moment, mais il file, et vite encore !

    Mouche va bien même s'il est toujours infiniment fatigué et des douleurs comme des courbatures un peu partout. Plusieurs heures de sieste par jour. Et comme le temps est redevenu glacial et humide, il ne sort plus.

    Une nouvelle chimère du sang (pas de la moelle) a été effectuée. Il est toujours 100 % virginien. C'est bien. Je ne vous l'ai peut-être pas dit, mais la chimère peut varier un peu de temps en temps. ça n'est pas grave c'qui paraît, mais moi je risque de baliser copieux si ça arrive. Alors j'aime mieux qu'il reste à 100 % comprenez.

    Depuis pas mal de temps, deux virus se promènent gentiment dans le sang sans se décider à "sortir". Laurence surveille ça de près, anyways. Et puis là, le virus CMV

    CMVschema-fr.svg(y'a mégalo dedans oui oui !) est un peu plus présent, donc il faut adapter le traitement et proposer un nouveau médicament... Vu la quantité qu'il prend déjà par jour, ça lui en touche une sans faire bouger l'autre...

    Mouche et Laurence ne sont pas inquiets. Moi si. Faut bien que je me distingue. Il faut dire que si Laurence a hésité jusque là à donner ce traitement c'est qu'en général il provoque des effets secondaires pas réjouissants (si tant est que certains le soient...).

    Il faut que je revienne vous faire le cours de la GvH pour les nuls, c'est promis.

  • JEUDI 21 AVRIL - 29 ème jour à la maison

    Dernier compte-rendu avant retour à l'hôpital mercredi prochain, le 27 à 12 h 30 pour la quatrième et dernière ??? chimio.

    Hervé s'est donc rendu à son rendez-vous mardi pour le prélèvement de cellules souches en vue de l'auto-greffe à la fin de la prochaine chimio. Il a bien fait ses piqûres de granocytes (traitement FATIGANT et DOULOUREUX qui aide à "booster" la production) mais malheureusement il n'y avait pas assez de cellules souches ce jour là. Il est donc retourné à l'hôpital le lendemain... mais le nombre était resté le même. En conclusion, l'autogreffe aura bien lieu, mais avec les cellules souches qui avaient été prélevées lors de la précédente chimio (en février). C'est dommage parce qu'il aurait été préférable qu'il ait des cellules plus "neuves", mais ce n'est pas grave quand même. L'essentiel est qu'il y en ait de côté pour que l'autogreffe soit possible.

    Hervé avait demandé une "remise de peine" pour ne retourner à l'hôpital en secteur protégé qu'après les vacances de Pâques (fin le 8 mai pour nous), mais le docteur a dit que si la date était reculée il fallait signer une décharge... une nouvelle fois j'ai trouvé ça un peu couillon !!! Il est évident qu'on ne fera rien qui puisse faire retarder la bonne marche du traitement.

    Voilà, on va essayer de ne pas trop y penser pendant ces prochains jours mais c'est un peu difficile. La bonne nouvelle c'est qu'il a déjà commencé à me préparer mes petits repas dans des sacs congélation...

    leucémie aiguë myéloblastique ou myéloïde

    leucémie aiguë myéloblastique ou myéloïdeleucémie aiguë myéloblastique ou myéloïdeleucémie aiguë myéloblastique ou myéloïde

  • LOL

    de Liza Azuelos °°°

    lol,cinéma

     

    ou la boom 3 !!! Sauf que Vic ne s’appelle plus Vic mais Anne et c’est toujours Sophie Marceau (plus belle que jamais malgré une coloration ratée "touche de piano"). Elle est divorcée, raide dingue de son pull en cashmere et vit avec ses trois enfants (dont une ado, Lola dite Lol pour les intimes) dans un 800 m² en plein Paris. C’est Françoise Fabian qui se colle au rôle de la grand-mère in the wind.

     

    Si vous espérez voir un film sur la génération actuelle d’ados, passez votre chemin. On est ici en plein XVIème arrondissement, les ados sont des tarés incultes, les parents des adultes incompétents et les profs des caricatures de crétins. C’est d’une bêtise crasse et on nous rabâche pendant 1 h 47 mn (interminable) que fumer un oinj de temps en temps ou se torpiller à la Vodka dans des bouteilles d’eau minérale à 16 ans, ce n’est pas bien grave. Ben voyons. Je ne sais si ce film pourra plaire à quiconque a dépassé cette limite d’âge. Je trouve quant à moi qu’il serait d’utilité publique de l’interdire et tant pis si je passe pour une odieuse réac.

     

    L’interprétation des ados, n’en parlons même pas… les autres ? N’en parlons pas non plus.

    Quant aux dialogues, grandioses : c’est juste trop pas kiffant.

     

    Jamais drôle, pire que relou, souvent consternant, avec ce film, Lisa Azuelos transforme l’essai de « Comme t’y es belle ».

    Beurke.

  • JASON BOURNE : L'HÉRITAGE de Tony Gilroy °°

    Jason Bourne : l'héritage : photo Edward Norton, Jeremy Renner

    J'interromps brièvement et provisoirement le rythme que je m'étais imposée avec mon cahier de textes pour vous enjoindre à fuir ce film urgemment, c'est une arnaque. Il est mauvais, abscons et ridicule.

    Jason Bourne et surtout Matt Damon peuvent continuer à dormir sur leurs quatre'z'oreilles, cet héritage ne leur arrive pas au talon d'Achille. D'ailleurs, puisqu'il semblerait que la mort de Jason Bourne ne soit pas avérée (comme ils disent dans le poste), il n'est pas impossible que Matt/Jason refasse surface dans le prochain épisode. Va savoir Charles. Non mais parce que Jeremy Renner, à la base, j'ai juste envie de dire un truc :

    AU S'COURS !!!

    Il est bien gentil le garçon, et bravo d'avoir poussé de la fonte pour renforcer les pectos, les deltos et surtout les grands obliques qui rendent les filles choses... mais non, définitivement non, ça le fait pas. Il exprime rien le garçon... Et en plus il a abusé de l'auto-bronzant, ça le rend orange. Bon, c'est pas le tout de savoir piquer un cent mètres, il faut aussi avoir un truc dans l'oeil, dans le regard ou dans le sourire... quelque chose quoi, qui fait que ! Et là, non, rien, que dalle, nada, nikto !

    Bon alors le truc c'est que Aaron Cross (Jerem' donc) est tout seul en Alaska avec son barda et il se fait subir des épreuves tout seul. Il franchit les collines d'un bon, il affronte des loups, il saute dans les arbres, il se fait cuire un oeuf, tout ça dans le vent et la froidure neigeuse. Régulièrement, il prend ses comprimés, un vert pour la forme, un bleu pour l'intellect (lol). Sauf que bon... il perd sa boîte à pilules : le drame ! De l'autre côté des glaciers, vers les Etats-Unis d'Amérique, un complot est ourdi par un journaleux qui veut révéler au monde des trucs qu'il faut pas. Pas grave, il est dégommé. Mais bon, on sait jamais, le gouvernement décide d'éliminer tous les gus génétiquement modifiés dans le genre d'Aaron. Sauf que sans le savoir, il rate Aaron, il zigouille un loup. Mais personne le sait. Alors vlà notre Aaron qui trouve un avion (la facilité de ce mec à trouver des véhicules est juste h.a.l.l.u.c.i.n.a.n.t.e) et s'en revient aux states avec un objectif ! Se venger ??? Macache ! Il veut ses comprimés. Il faut dire qu'il a un peu chaud aux fesses car figurez-vous qu'avant d'être Numéro 5 (je vous passe les détails) Aaron était un pauvre gars à qui il manquait 12 points de QI pour être trouffion dis donc. Faut le faire (et là, j'avoue j'ai ri !) ! Mais un sergent chef-oui-chef a bidouillé les tests et notre Aaron qui en fait s'appelait Ken ou Frank (j'ai oublié) intègre l'armée. Mais il était tellement con que même tirer avec une kalach, il savait pas faire. Alors il est revenu d'Irak en pièces détachées et c'est là qu'il a pris son abonnement au Waouh Fitness Club pour faire du muscle avec la barbaque.

    Donc, il revient, mais au début personne sait qu'il revient puisque tout le monde croit qu'il est mort alors que c'est le loup. Pendant ce temps dans le labo où travaille Rachel Weisz qui a son diplôme en bio-chimie moléculaire génétique des pilules vertes et bleues, un type qui a le badge rouge (celui qui te fait entrer dans la salle où y'a que ceux qui ont les badges rouges qui peuvent entrer) a respiré trop fort les vapeurs de ses fioles à pilules et du coup, il prend un flingue et déboulonne tous ses collèges. Sauf Rachel Weisz, la tronche en pilules. Trauma pour la Rachel qui rentre chez elle. Et là, alors que le gouvernement qui n'en est pas à un meurtre près s'apprête à la désouder, Aaron déboule, la sauve et lui dit "t'as pris ta pilule ?".  On se dit : chouette, va y avoir du sexe, sortez les moutards. Sauf que non, il veut SES pilules à lui cet égoïste, la verte ET la bleue. Et la Rachel lui dit :

    "c'que tu peux être couille mon Aaron, tu savais pas que t'étais sevré de la bleue ???"

    "Gné, je suis sevré de la bleue" qu'il dit ? "Et tu pourrais pas me sevrer de la verte aussi" ? qu'il demande. 

    "Oui, qu'elle répond, mais, c'est rapport à ton QI, ça craint, j'ai peur que tu redeviennes un légume tu comprends... et moi ce que j'aime, ce sont les pilons de poulet".

    "Bon alors, tant pis, c'est pas grave qu'il dit, et si on allait en vacances à Manille ?"

    Fin.

  • MARDI 8 MARS 2011 - 3ème chimio - J+12

    Mon Warrior était triste et chafouin mais était surtout atteint d'une fatigue qui sur une échelle de 1 à 10 se situe à peu près à 12 pour vous donner une idée... La faculté m'a encore une fois de plus et supplémentaire de trop mis grave les nerfs !!!

    Je reprends.

    Quand je suis arrivée vers 13 h, Hervé avait les cernes jusque là et une grosse fatigue de psychopathe donc. Les scores du jour n'étaient pas "parus". Etrange autant que bizarre vu que d'hab' on les a vers 9 heures. Bon. Vu qu'hier il culminait à 450 pour les blancs et une 20taine de mille pour les plaquettes, ça avait dû encore chuter. Cependant Hervé était tout content de ne ressentir ni fièvre ni douleur insurmontable. Lors de la visite du lundi du docteur W. Hervé lui signalait sa joie de ne pas avoir de désagréments et autres dégâts collatéraux. Ce à quoi le charmant homme a dit : " vous vous imaginez peut-être que vous allez passer une chimio sans faire de fièvre ?? Attendez un jour ou deux !"

    ça m'a grave agacée. Hervé m'a dit "mollo la bête... Il voulait "juste" expliquer au babache en formation (appelons "ça" interne !) qu'il était rare, voire exceptionnel qu'il y ait chimio sans effets chimiotiques !" N'empêche que du coup, ça lui a quand même mis un sacré ptit coup de blues, un coup à vous rendre hypocondre et à guetter le moindre signe.

    Bref.

    Tout à l'heure (très tard dans l'après-midi) Hervé m'appelle pour me dire qu'il a demandé à P.N. (l'inf' qui a l'air concerné par son travail !) d'aller à la chasse aux scores qui n'étaient toujours pas arrivés... Résultat : l'abruti d'externe (oui, c'est un externe, une sous catégorie d'interne je suppose, qui est chargé de noter les résultats sur la feuille...) de avait SIMPLEMENT OUBLIE de noter les résultats d'Hervé qui en sont finalement à 230 globules blancs (autant dire RIEN) et 11 000 plaquettes. Sachant qu'il faut une transfusion dès que ça passe sous les 20 000, à 11 000, autant vous dire que la prescription devenait URGENTE, mais qu'à l'hôpital urgent signifie, faire la demande en trois exemplaires avec du carbone. Pour ceux qui n'ont jamais entendu parler de ce machin ça ressemble à ça :

    Il s'agit en fait d""un moyen de duplication permettant de retranscrire, sur une feuille placée en dessous, ce qui est écrit sur la feuille placée au-dessus". Ensuite il faut que le document soit signé par 14 personnes avant d'être envoyé à la pharmacie qui traitera la demande en fonction des priorités. Si par chance, le personnel de service a collé les bonnes étiquettes et apposé le tampon

    vous pouvez espérer obtenir satisfaction dans la journée.

    C'est environ vers 22 heures qu'Hervé m'a dit qu'il avait eu sa prémédication juste avant de recevoir la transfusion... J'enrage, j'ai la haine, les nerfs. Je suis révoltée.

    Mais Hervé toujours serein dit "ben finalement c'est pas plus mal que je l'ai eue le soir"...

    Ben oui, vu que la prémédication fait roupiller, il va passer une bonne nuit.


    Néanmoins, ça ne l'empêche pas de vous adresser un :

    leucémie aiguë myéloblastique ou myéloïde

  • LA BELLE SAISON de Catherine Orsini **

    LA BELLE SAISON de Catherine Orsini, cinéma, Cécile de France, Izia Higelin, Kevin Azaïs

    1971. Alors que Carole parisienne libérée vit en couple avec Manuel et s'investit à 200 % dans les débuts du féminisme, Delphine aide ses parents à la ferme et rejoint en douce son amiE qui lui annonce qu'elle va se marier et que leur belle histoire en laquelle Delphine croyait fort n'était que des enfantillages.

    Ellipse...

    Delphine travaille chez Félix Potin à Paris. Elle croise par hasard Carole et la sauve d'un malotru dont elle venait de pincer les fesses... parce que le féminisme commence par faire comprendre aux hommes que les filles n'aiment pas qu'on les tripote ou qu'on les siffle dans la rue. Oui je sais on pourra dire que je mets une certaine ironie pour dire cela et on aura pas tort. C'est pénible et inacceptable de se faire tripoter dans la rue, dans le bus ou ailleurs ou de se faire siffler comme un klebs (ok, ça ne m'arrive plus mais quand même, je suis solidaire !). C'est pénible et c'est grave et le film montre que c'est rigolo et pas bien sérieux. Bref !

    Tout le film est ainsi, pas bien grave, pas bien virulent et pourtant on en est presqu'encore au même point plus de 40 ans après. Alors pourquoi avoir situé l'action en 1971 ? Je sais qu'il n'y a rien de plus difficile que de se faire prendre au sérieux quand on est féministe ET homosexuelles et que si Catherine Corsini avait réalisé un film plus austère, on aurait crié que les féministes sont de sinistres créatures sans humour. Et si, et si... Enfin bon, ce film a eu peu de prise sur moi. Décidément le cinéma à émotions ne m'atteint guère ces temps-ci. Pas d'émotion donc concernant l'histoire d'amour difficile voire impossible et un peu de gêne lors des réunions brouillonnes (même si elles l'étaient vraiment) des jeunes femmes dans les amphis de la Sorbonne.


    Bien sûr il y a quelques audaces et notamment c'est la fille de la campagne qui révèle son homosexualité à la parisienne intello et non l'inverse. Mais sinon, tout semble aligné en phrases toutes faites pour qu'on comprenne que la lutte n'est pas facile et que les femmes partent de loin quand certaines clament sans rire et avec conviction que sans les hommes elles n'y arriveraient pas. Mais la lutte pour les droits des femmes s'étiole vite dans une autre complètement dans l'air du temps celle-là : comment accepter, révéler et vivre son homosexualité ? Et là on voit que 40 ans n'ont presque pas suffi pour que ça s'arrange car même si le mariage pour tous a été voté, même si on croise de plus en plus de couples du même sexe qui se tiennent la main (et ça me ravit à chaque fois... tellement que je dois paraître insistante alors que j'ai juste envie de leur dire : bravo et merci !)
    , même si on n'interne plus les homosexuels pour soigner cette maladie (scène ridicule et complètement ratée)... j'ai l'impression qu'on ne voit pas encore le bout du tunnel.

    Je regrette qu'une fois de plus Kévin Azaïs, ce surdoué du troisième millénaire, soit employé encore (même s'il le fait parfaitement) dans le rôle du garçon amoureux éconduit. Trouvez-lui un rôle ou rendez-lui Adèle !

    Quant à Izia, je sais ça ne se fait pas, mais je ne la trouve pas très agréable à regarder et pas particulièrement bonne actrice. Alors évidemment elle roule des pelles bruyantes à Cécile de France (mais qui n'aurait pas envie de rouler des pelles à Cécile de France ?) et les deux actrices se jettent l'une sur l'autre, s'offrent sans complexe et se tripotent sous les draps, mais on est bien loin de la Vie d'Adèle quand même.

    Heureusement il y a Cécile de France. Quoiqu'elle fasse, qu'elle rit, qu'elle pleure, tout le corps de cette actrice vibre. Elle est convaincante tout le temps, même quand la scène pourrait virer au ridicule elle la sauve de sa belle énergie et de son enthousiasme. Et puis la quarantaine lui va à merveille, elle est de plus en plus belle.

  • 9ème F.E.F.F.S - SOIRÉE DE CLÔTURE

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    Emmenée par l'enthousiasme, l'humour et le talent d'une jeune femme (désolée je n'ai pas son nom) qui lance la soirée par une reprise  étonnante et formidable de Let's dance de David Bowie la soirée est rythmée, drôle, à la fois très pro et très décontractée.

     

    Les discours ont une durée idéale pour qu'on ne s'endorme pas et la remise des prix est dynamique.

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    PALMARES

     

    Longs-métrages 

    Octopus d'or : RAW (GRAVE) - France, Belgique - de Julia Ducournau

    (Hélas, je n'ai pas réussi à le caser dans mon programme, mais je me rattraperai à Annonay...

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    Méliès d'argent : I'AM NOT A SERIAL KILLER (Irlande, Royaume-Uni) de Billy O'Brien

    J'y vais cette après-midi (si ce n'est pas complet). Vidéo hilarante du réalisateur et de sa famille qui n'était pas présent pour recevoir son prix.

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    Mention spéciale du jury : ANOTHER EVIL - Etats-unis - de Carson Mell

    pas vu non plus :-(

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    Prix du public : RAW (Grave)  - France, Belgique - de Julia Ducournau

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    La réalisatrice est donc doublement et manifestement sincèrement ravie et cela donne doublement plus envie de voir son film.

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    Prix du jury du meilleur film Crossovers : PSYCHO RAMAN (Raman Raghav 2.0) 6 Inde) - de Anurag Kashyap.

    Amplement mérité.

    PSYCHO RAMAN d'Anurag Kashyap, cinéma, 9ème F.E.F.F.S.

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    (Le réalisateur qui remercie par vidéo interposée).

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    Courts-métrages

    Je les ai tous vus (ah non pas les courts d'animation) et le moins que l'on puisse dire c'est que mon avis est très divergent de celui des jurys (sauf pour Madam Black et Quenottes).

     

    Octopus d’or du meilleur court-métrage :  The Disappearance of Willie Bingham (Australie) de Matt Richards

    Méliès d’argent du meilleur court-métrage européen : Tunnelen (Norvège) de André Ovredal

    Mention spéciale du jury court-métrage : Subotika, Land of wonders (Suisse) de Peter Volkart

    Prix du public du meilleur court-métrage : Madam Black (Nouvelle-Zélande) de Ivan Barge

    Prix du jury jeune : The Disappearance of Willie Bingham (Australie) de Matt Richards

    Prix du meilleur court-métrage Made in France : Quenottes (France) de Pascal Thiebaux et Gil Pinheiro  

    Prix du meilleur court-métrage Animation : Teeth (Hongrie) de Daniel Gray et Tom Brown

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    La soirée se poursuit pas la projection du film de Stephen Chow

    THE MERMAID ***

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    Un millionnaire excentrique, Liu Xuan, achète le sanctuaire de dauphins du Golfe vert et entreprend de le bombarder d’ondes sonar pour en éliminer toute vie aquatique. Les sirènes et tritons qui y vivent en paix depuis des années se voient soudain menacés d’une lente et douloureuse extinction. Une somptueuse sirène, se faisant passer pour une femme, est chargée d’assassiner Liu Xuan.

    La superstar de Hong Kong, Stephen Chow, trouve le ton juste avec ce film qui est tout à la fois une comédie totalement déjantée et un conte envoûtant, où le chant de la sirène se fait l’écho des maux d’une planète plongée dans une crise écologique majeure.

     

    Totalement hilarant, explosion de rire toutes les 2 minutes... et absolument bouleversant, d'une profondeur inouïe dans le dernier quart d'heure.

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    Pas d'impatience, mes photos suivront !