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Red road d’Andrea Arnold ***

 

Jackie, jeune femme au visage et à l’attitude fermés à double tour, est employée municipale au service de vidéo surveillance de la ville de Glasgow. Devant elle, des dizaines d’écran d’où elle observe, parfois inquiète, parfois attendrie mais toujours vigilante la vie de ses concitoyens. La vie, faite d’isolement et de misère sexuelle de Jackie est impressionnante. Un jour sur un écran apparaît un homme qui la laisse d’abord pétrifiée et l’amène à mettre en place une machination hallucinante. La réalisatrice nous distille peu à peu les failles, les douleurs insurmontables, le chagrin colossal de Jackie.

C’est un film d’une noirceur absolue, plein de lumières étranges. Il dérange et fascine d’autant plus qu’une partie nous est racontée par l’intermédiaire des écrans de contrôle. Il nous parle de deuil, de pardon, de compassion et nous montre une femme qui réussit enfin à pleurer.

Moi-même, il y avait longtemps que je n’avais pas pleuré au cinéma.

Il a obtenu le Prix du Jury au dernier Festival de Cannes. On le comprend, il est singulier et captivant. Quant aux deux interprètes principaux, audacieux et totalement engloutis dans leur rôle respectif, ils sont époustouflants : Katie Dickie et Tony Curran.

 

Commentaires

  • Je regarde demain si ça passe chez moi, à moins que ce ne soit encore une "exclu" chez toi... Et puis pleurer ça fait tellement de bien finalement.
    Rire aussi, remarque !

  • Ed. : j'ai la chance d'avoir un super Art And Try... ça m'étonnerait qu'il soit partout... Mais quel film ! Je ne regrette pas.

  • elle a le nez fersenesque, cette actrice :)

  • Jo : bien vu, elle lui ressemble. Physique peu commun mais charme indéniable et rôle... XXL !!
    Si tu voyais le nez de l'acteur !!! C'est Pinochiesque mais quel acteur !

  • sans doute pas le meilleur choix pour les vacances de Noël, mais je suis très tenté

  • c'est ch... les commentaires qui n'apparaissent pas !!!
    (tu pourras effacer ce commentaires quand mes 3 précédents seront enfin en ligen :-))))

  • Pour le jeu des acteurs je suis d'accord... mais pour le reste... J'ai surtout trouvé le revirement final totalement improbable, voire ridicule. Effectivement, ce n'est pas le film que je recommanderais pour les fêtes de noël.

  • Sandra M. : improbable oui... ridicule comme tu y vas. Et puis depuis quand le cinéma doit être probable !!! bon c'est sûr, si on m'avait fait ce qu'on lui a fait : JE NE PARDONNERAIS PAS JAMAIS NEVER PLUTOT CREVER... Mais, j'aime les films qui pardonnent ! C'est mon côté blue flower.
    T'as rien dit de mon nouveau look !!!

  • Mais où qu'elle vit la Pascale ? Dans une salle de ciné ? J'comprends pas. On m'explique ?

  • Ah, tu me rassures avec le "JE NE PARDONNERAIS PAS JAMAIS NEVER PLUTOT CREVER". (j'avais oublié le monde à toi "où le mal n'existe pas:-)) Malgré mon côté blue flower très prononcé aussi je n'ai vraiment pas pu adhérer. Je ne dis pas que le cinéma doit être probable mais ça doit quand même être crédible un minimum et deux heures de torture (peut-être moins mais j'ai eu l'impression que cela avait duré au moins deux heures) pour cette scène totalement grotesque seulement destinée à nous faire sortir une petite larme, eh bien ma petite larme à moi toute fleur bleue qu'elle soit, elle est rebelle et n'aime pas qu'on lui dicte sa conduite avec une morale à 5 centimes d'euros (et encore c'est cher payé).

    Pour ton nouveau look tout rutilant tout neuf, je le trouve très très classe et JE L'ADORE, pas de doute que si Clint Kincaid passe par là il voudra emprunter cette très belle route ... Bravo pour la bannière... et pour les projecteurs. "En rouge et noir, j'oublierai ma peur na na na na na " (c'est pas ça ?)...(oui, je sais je l'ai déjà fait, mais j'en connais bien qui se moquent inlassablement de mon bleu mauve alors...).

Les commentaires sont fermés.