MA SEMAINE AU CINEMA
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CIRKUS COLUMBIA de Danis Tanovic ***
EASY MONEY de Daniel Espinosa **
THE COMPANY MEN de John Wells *
TOUS LES SOLEILS de Philippe Claudel °
MES COUPS DE COEUR
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THE COMPANY MEN de John Wells *
TOUS LES SOLEILS de Philippe Claudel °
MES COUPS DE COEUR
Veuf depuis que sa petite Irina a 6 mois, Alessandro ne s'est jamais réellement consolé de la mort de sa jeune épouse et se consacre exclusivement à son travail de professeur de musique baroque et à l'éducation de sa fille qui a aujourd'hui 15 ans. Non seulement il est un peu dépassé par l'adolescence de la demoiselle qui lui reproche comme le font toutes les filles de cet âge de ne pas la laisser grandir tranquillement mais aussi, il héberge depuis de nombreuses années son frère aîné, mollement anarchiste qui ne fait rien d'autre qu'attendre en robe de chambre la chute de Berlusconi... C'est d'un drôle !
Jamais encore je crois il ne m'avait été donné de voir le spectacle assez désespérant d'un très bon acteur aussi seul au monde se débattre avec infiniment de talent d'ailleurs, pour sauver un film. Hélas même si Stefano Accorsi n'a nullement à rougir de sa prestation, bien au contraire, ce film est d'une niaiserie et d'une platitude à pleurer, répétant à l'envi quelques gags répétitifs (le frère en pyjama/peignoir par exemple... heureusement l'odorama n'a pas été inventé mais faisons confiance à James Cameron, et les copains lourds de chez relous !!!)
Evidemment, c'est gentillet et sans cynisme, ça pourrait être divertissant et rafraîchissant... mais c'est franchement tellement balourd, et voir ce (beau) garçon entouré d'une bande d'amis assez crétins : le dragueur moche comme un pou qui collectionne les filles de l'Est et se moque de leur accent dès qu'elles ont le dos tourné, le juif moche comme deux poux et bête comme un caillou et accessoirement chirurgien !!!, le gaffeur moche comme une armée de poux qui ne sert à rien qu'à être lourd, c'est fatigant, usant, pas drôle, pas drôle et pas drôle. Chacun est comme il arrive parfois limité à un seul et unique trait de caractère, qui plus est pas bien glorieux. Je ne vois pas qui rêverait d'avoir de tels amis d'autant que manifestement TOUS les week-ends passés ensemble (puisqu'ils ont eu la bonne idée d'acheter une maison délabrée en commun) semblent être une épreuve ! Qui plus outre, et non des moindres, TOUS les acteurs qui jouent les amis sont plus mauvais les uns que les autres. Il faut dire que la direction ne semble pas être le fort de Philippe Claudel. Il n'est pour cela qu'à voir l'une des premières scènes où les fameux (doigts comme des crochets pour représenter des guillemets) amis attendent patiemment que l'autre ait achevé de dire sa réplique pour démarrer la sienne. Ce qui fait que dès le départ le film sonne faux et creux !
Heureusement les quelques scènes où Alessandro et sa fille (la tout à fait juste et charmante Lisa Cipriani) sont ensemble ou s'affrontent offrent de bien jolis moments de tendresse ou de complicité. Hélas leur relation est parasitée par l'entourage et les personnages annexes, dont celui du frangin parasite qui s'efforce de trouver une femme à son frère par le biais d'internet et qui donne de bien étranges conseils à la factrice..
Par respect pour sa carrière, je ne dirai rien de l'apparition ectoplasmique d'Anouk Aimée, par contre je me permets de suggérer à Clotilde Coureau de continuer à faire princesse comme métier...
Dans ce film, il y a donc Stefano Accorsi (ET C'EST TOUT, ABSOLUMENT TOUT) au charme incontestable qui parvient malgré ce scenario bas de plafond à faire exister un père, un frère, un ami, un futur fiancé, un prof comme on aurait rêvé en avoir. Oui, un prof qui se met à danser la tarentelle sur le bureau en plein cours et qui a le sourire de Stefano Accorsi, mille fois oui. Et en plus il chante ! Et bien ! Ah que ce bel acteur mérite mieux !
Cela dit, loin de moi l'envie de vous faire louper un chef d'oeuvre, il y a plein de gens qui aiment :
(...)une chronique chaleureuse où Philippe Claudel décline les saveurs de ce que les anciens auraient appelé une vie bonne : la musique, l'affection, l'amitié, la fantaisie, l'altruisme lui donnent un équilibre, une harmonie légère qui repousse les ombres.
Un film chaleureux qui tourne le dos au cynisme ambiant.
Dialogues ciselés, situations cocasses et justes, interprétation au diapason, Clotilde Courau formidable, on sort de cette comédie sur l'amour, l'amitié, la mort, vraiment très heureux.
(...) une charmante comédie familiale, constellée de situations cocasses (...).
JW étudiant appliqué et doué d'une école de commerce ferait tout pour faire réellement partie du milieu privilégié dont sont issus ses petits camarades de promo. Grâce à son physique très avenant et beaucoup d'aplomb il réussit à intégrer les soirées tape à l'oeil des "fils de"... où l'alcool, la drogue et les jolies filles sont l'ordinaire. Certaines nuits il travaille pour gagner l'argent qu'il claque avec ses "amis". Jorge est un dealer en cavale qui souhaite rejoindre son pays d'Amérique du Sud après avoir réalisé un dernier coup et avoir mis sa mère et sa soeur enceinte à l'abri du besoin. Mrado, tueur à gages serbe se voit confier la garde de sa petite fille au moment où ça tombe le plus mal... Qu'y a t'il de commun entre ces trois garçons ? Rien au départ mais tous trois avides d'easy money vont se retrouver embarqués puis impliqués dans la même "affaire" d'importation de cocaïne censée les enrichir tous rapidement...
Un polar venu du nord c'est très rare, donc c'est précieux et celui-ci est efficace bien qu'il n'ait rien de réellement original. D'ailleurs pas grand chose nous permet de comprendre qu'on est en Suède, pays où l'on ne s'attend pas à trouver le destin croisé de ces trois ambitieux qui ont des rêves trop grands pour eux. C'est sombre, violent, souvent tendu. Le dernier quart d'heure est impressionnant et fait vraiment flipper. La conclusion réserve son lot d'imprévus. Mais le réalisateur bien que doué a sans doute lui aussi rêvé au dessus de ses moyens en faisant durer son film au-delà du raisonnable. J'avoue qu'à un moment j'ai un peu lâché et qu'entre les arabes, les serbes, les russes, les sud américains... je ne savais plus très bien qui courait après qui.
Mais il y a une "chose" absolument renversante et inoubliable ici, c'est l'acteur principal, totalement inconnu de nos services et pour cause, il n'a manifestement pas encore sévi ailleurs que dans ce film. Parfois je me mets même à douter : est-ce que Dieu existerait ? En effet, Joël Kinnaman (retenez ce nom, merci !) est de pratiquement tous les plans. Physiquement c'est un mix harmonieux et réussi de Guillaume Depardieu, Christophe-Greystoke-Lambert et Thomas Dutronc. Rien à jeter croyez moi sur parole. Quant à son talent d'acteur, il le démontre à chaque seconde de ce rôle assez écrasant en endossant à la fois les costumes chics d'un yuppie opportuniste et la dégaine wesh-wesh d'un petit casseur. Pas sympathique puisque régulièrement en train de mentir voire de trahir juste par cupidité, il se révèle particulièrement intense lorsque les choses se mettent à virer vinaigre. Ce garçon est une révélation et Monsieur Espinosa peut lui dire un grand merci !!!
Qu'y a t'il de commun entre Bobby Walker, Phil Woodward et Gene McClary ? Ils sont fiers de leur belle et grande maison, de leur voiture, éventuellement de leurs enfants mais surtout de leur travail. Tous les trois sont employés à divers échelons de la grande entreprise GTX. En un mot, ils se félicitent de leur réussite. Trois expressions sur pattes, en chair et en os de l'american dream. A ces trois là rien ne peut arriver. Sauf que si. Dans l'univers impitoyable du travail de nos jours, rien ne tient, ni les amitiés de 30 ans, ni l'ancienneté... Drame chez nos trois cadres sûrs de leur avenir, de leur infaillibilité, de leurs avantages acquis jamais remis en question : le chômage. Faisant l'objet d'une restructuration, de chute des profits, de baisse des actions, la grande GTX doit dégraisser et n'y va pas avec le dos du licenciement sans préavis. En moins de temps qu'il n'en faut pour le croire Bobby, Phil et Gene se retrouvent sur le parking de l'entreprise avec le fameux carton toujours prêt à servir en cas d'urgence. Chacun va réagir à sa manière et rien ne manque des aléas et rebondissement que provoque un tel chamboulement des certitudes. Si le sacro-saint capitalisme se met à déboulonner ses nantis où va le pauvre monde ? Et bien au Pôle Emploi.
Donc tout est parfait ici, la démonstration, la quantité d'informations réalistes et documentées, l'interprétation, tout. Alors pourquoi n'ai-je pas accroché, mais alors pas du tout ? La seule explication que j'ai trouvée est qu'il y a peut-être trop de stars dans ce film pour qu'il ait l'air vrai. En effet, il m'a été difficile de ne pas voir Ben, Tommy Lee, Chris et Kevin au lieu de Bobby, Phil, Gene et Jack.
Bobby va sortir la tête de l'eau après avoir joué au fanfaron et affirmer qu'en quelques jours il aurait retrouvé un emploi. Plusieurs mois plus tard, il a dû dire adieu à sa porshe, à son abonnement au club de golf, son fils revend sa console de jeux vidéo pour aider, sa femme (drame !) reprend un travail (et pour une fois, saluons l'effort, elle n'est ni photographe ni propriétaire d'une galerie "en ville" mais infirmière). Un peu plus tard Bobby, femme et enfants doivent abandonner leur maison/château et retourner vivre entassés dans deux pièces chez les parents. Bobby se trouve par ailleurs contraint d'accepter un travail d'ouvrier sur les chantiers de son beau-frère qui possède une petite entreprise de travaux publics. C'est là que l'on découvre que le prolo n'a pas une jolie maison alors qu'il pourrait vu qu'il en construit pour les autres, qu'il mange et dort avec la truelle à la main, et qu'il lui arrive d'être en retard au boulot parce qu'il est bourré. Alors que le cadre à attaché-case se bourre la gueule, mais le soir, ce qui est beaucoup plus chic. Bon j'avoue que Kevin Kostner en prolo qui crache sa haine des patrons dans chaque phrase, je n'y ai pas cru une seconde.
Phil Woodward (Chris Cooper en mode dépressif) qui de son côté a commencé au bas de l'échelle pour finir dans les bureaux vit beaucoup plus mal son chômage et malgré les judicieux conseils de son 'conseiller' de se teindre les cheveux, lâchera prise plus rapidement que les autres, d'autant que sa charmante épouse lui demande de ne pas rentrer trop tôt à la maison pour ne pas éveiller les soupçons des voisins. Le chômage, c'est la honte, surtout pour l'entourage.
Quant à Gene MacLary (Tommy Lee Jones qui risque une cascade à un moment : une amorce de sourire !) après s'être aperçu qu'il ne servait à rien de coucher avec la DRH, que sa régulière qui réclame les jets privés de l'entreprise pour partir en vacances avec ses copines n'est vraiment pas une personne fréquentable, et qu'il ait expliqué à Bobby son protégé, que c'était mieux avant... va réagir positivement, vendre ses actions et créer une entreprise !
Voilà.
Ah oui, vous ai-je dit que Ben Affleck est très très bien ?
Non ?
Ben Affleck est très très bien.
Après 20 ans d'exil en Allemagne Divko revient dans son village de Bosnie-Herzégovine en affichant ostensiblement tous les signes extérieurs de richesse, de réussite et de beauferie bling bling : une jeune et ravissante créature rousse à ses côtés qui répond au doux nom d'Azra qu'il compte épouser bien qu'elle soit sans doute deux fois sa cadette, une grosse voiture flambant neuve et rouge vif, des liasses de Deutschmarks dans les poches qu'il sort à la moindre occasion et un horrible chat noir porte bonheur. Le but avoué de ce retour est de divorcer de Lucija qui l'aurait trahi 20 ans plus tôt et de faire connaissance du fils qu'il n'a jamais vu, Martin. Tu parles. Planqué dans sa Merco, Divko fait évacuer manu militari femme et fils de la maison qu'ils occupent à ses frais depuis trop longtemps d'après lui. Il les fait jeter à la rue sans autre forme de procès, illico s'y installe avec sa dulcinée et se régale de la soupe qui chauffait sur le poêle, avant de s'endormir "enfin comme un homme"... Voilà à quel étrange salaud on a affaire. Mais allez savoir pourquoi, on n'arrive pas à détester Divko. Il faut dire qu'il est bosnien herzégovnien et que c'est le grand Miki Manojlovic qui lui prête sa dégaine de vieux dandy fatigué et son air abattu de Droopy constamment contrarié.
C'est l'été il fait chaud. Divko rencontre son fils, une espèce de grand tout mou qui n'a pas l'air bien fufute au premier abord et qui, quand il ne tripote pas sa CiBi ou ne plonge pas dans la rivière avec son copain, travaille la nuit dans une station-service et surtout rêve de partir aux USA. Pas rancunier, le fils sympathise avec le père jusque là absent qui lui propose de venir vivre avec lui... dans la propre maison qu'il lui a fait quitter, donc. Vous suivez ? On en est pas à une absurdité près. Mais Martin adore sa très protectrice maman qui le met en garde contre son salaud de père et de toute façon Martin ne veut pas laisser maman seule. Et puis, il commence aussi à tourner autour de la jeune et belle Azra qui s'ennuie ferme et qui crève de chaud. Martin n'est pas le dernier à expliquer à Azra comment se rafraîchir.
Vous n'y comprenez rien ? C'est pourtant simple. C'est serbe ou bosniaque, peut-être même croate allez savoir ! D'ailleurs, nous sommes en 1991 et au loin, on entend vaguement le bruit des bottes qui commence à affoler la population. Mais le drame c'est que le moche matou porte bonheur de Divko disparaît. Et là, Divko devient comme fou. Il faut retrouver le chat. Il met Martin son fils et Azra sa future sur le coup ; ce qui ne les dérange nullement. Ils sont la risée de toute la populace jusqu'au jour où Divko promet une forte récompense pour retrouver ce foutu chat, et là c'est tout le village qui se met en quête du matou...
Voilà, pendant une heure au moins, on observe avec stupéfaction mais non sans intérêt les moindres faits et gestes de cette bande d'allumés. On dirait que ça ne ressemble à rien, que c'est un machin de bric et de broc qui ne mène nullepart mais tellement farfelu sans pour autant être hilarant qu'on y prend un plasir fou. D'autant plus plaisant que chacun des quatre personnages principaux s'étoffe, se développe, s'enrichit peu à peu. Mike Manojlovic étant impérial dès le début, rarement on a l'occasion de voir à l'écran des acteurs dont la présence, le charisme, la justesse et la beauté même s'intensifient à mesure que le film avance. C'est le cas de Jelena Stupljanin/Ezra, Boris Ler/Martin et Mira Furlan/Lucija la mère. Ils sont tous les trois absolument époustouflants. Face à l'obstination, à l'égoïsme et à la bêtise de Divko, ils sont de plus en plus déconcertés et soudés.
Mais la menace qui gronde au loin et se rapproche va encore une fois changer la donne et l'ordre des choses. Comment Divko va t'il réagir devant l'imminence des risques, du danger, du chaos ? Toute la mélancolie, tout le fatalisme de l'âme slave, sa truculence et sa joie de vivre aussi se retrouvent dans ce film surprenant, attachant, dont il faut attendre la toute dernière image pour en comprendre le titre mystérieux, et découvrir aussi qu'il s'agit finalement d'un grand film d'amour...
Un caméléon de compagnie s'ennuyait ferme chez ses propriétaires. Plutôt froussard et n'ayant de toute façon pas trop d'occasions de démontrer son courage, mais doté d'une imagination débordante il s'inventait des histoires dans lesquelles il était un brave. A la suite d'un accident de la route (trop long à vous expliquer), le caméléon se trouve éjecté d'une voiture et erre en plein désert de Mojave. Il se traîne péniblement jusqu'à la bien nommée ville de Dust (Poussière) où les étrangers tels que lui ne sont pas les bienvenus. Contraint de détourner l'hostilité des autochtones et remettant en marche son talent de conteur imaginatif, il s'invente un pseudo RANGO et des aventures où sa bravoure et ses exploits forcent l'admiration. Nommé shérif par le Maire de la ville, Rango est chargé d'identifier et de combattre les prédateurs qui terrorisent Dust dont un serpent maléfique lui-même inquiété par un faucon.
Bien qu'on ne puisse oublier que Dust la ville est peuplée exclusivement de reptiles, rongeurs, amphibiens, batraciens et autres cloportes (ce qui n'est pas toujours très ragoûtant), il n'en demeure pas moins que Rango le film est un western un vrai. En tout cas une parodie voire un hommage aux grands westerns et plus encore aux fameux westerns spaghetti où l'on parle avant de dégaîner, où l'on s'observe longuement avant de tirer. Le film est également truffé de références pas uniquement westerniennes et le cinéphile peut se régaler à les retrouver : Les Sept Mercenaires, Il était une fois dans l'Ouest, Las Vegas Parano, Le Seigneur des Anneaux, Arizona Dream... Par ailleurs les thèmes brassés et la lenteur de la progression de l'action font que ce spectacle souvent délirant me semble davantage destiné aux adultes ou aux grands enfants ! On peut même y déceler des considérations politiques éminemment actuelles telles l'écologie, la peur de l'autre/étranger et la manipulation des masses. En effet, Dust est une ville dont les habitants sont épuisés par le manque d'eau. Le précieux liquide est d'ailleurs la denrée rare et inestimable placée comme épargne dans un coffre à la banque. L'eau est distribuée parcimonieusement chaque mercredi suivant un rituel immuable. Mais alors que le "peuple" se déssèche, le Maire semble toujours mystérieusement prospère lui qui a compris que dans l'adversité il lui faut un modèle à admirer. Les habitants, menés par la jolie et ardente Fève et Rango devenu plus combattif vont peu à peu se révolter contre leur condition.
Merveilleux film d'animation en 2D (halleluyah !) Rango est bouillonnant de vivacité, d'inventivité et d'humour. Dans des décors si beaux et réalistes qu'ils ont parfois l'air d'être vrais, les protagonistes bénéficient d'un doublage voix luxueux. Johnny Depp est Rango le héros. Il exécute une nouvelle fois son grand numéro de déjanté au point qu'on arrive parfois à l'imaginer sous le caméléon. Il est entouré de Isla Fisher, Abigail Breslin, Ned Beatty, Harry Dean Stanton, Bill Nighy, Alfred Molina, Ray Winstone. Et c'est savoureux. Timothy Olyphant ayant la charge emblématique (et réussissant une imitation à s'y méprendre) de doubler L'Esprit de L'Ouest alias l'Homme sans Nom, alias... je vous laisse deviner.
Rien à gagner mais que cela ne vous empêche pas de jouer.
Je rappelle les règles du jeu pour les nouveaux venus.
Il s'agit de retrouver le titre d'un film à partir d'images légèrement déformées.
Vous ne pouvez donner qu'UNE réponse à la fois.
Pour retenter votre chance et donner une autre réponse, vous DEVEZ attendre que j'ai validé votre première réponse (qu'elle soit bonne ou pas !).
Si vous donnez plusieurs réponses, je dynamite, je ventile, je disperse.
Je précise que chaque semaine il y a UN (ou plusieurs) point(s) commun(s) entre tous les films que j'ai choisis.
GAME OVER. MERCI.
1
LA PERMISSION DE MINUIT trouvé par marion
2
VOL AU DESSUS D'UN NID DE COUCOU trouvé par David
3
L'ECHANGE trouvé par marion et olivier
4
ANNA M. trouvé par Mister Loup
5
L'ARMEE DES DOUZE SINGES trouvé par marion et David
6
CEUX QUI RESTENT trouvé par Mister Loup
7
LE SCAPHANDRE ET LE PAPILLON trouvé par damss
8
SE SOUVENIR DES BELLES CHOSES trouvé par Mister Loup et Ed
9
SHUTTER ISLAND trouvé par David
10
TRAITEMENT DE CHOC trouvé par marion