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tommy lee jones

  • CRIMINAL - UN ESPION DANS LA TÊTE d'Ariel Wromen °°

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    Je crois qu'on tient là le naveton de l'année. En l'absence de Gérard, Sam ou Jason au casting, je ne parlerai donc pas du navet de la décennie voire du siècle. Il semblerait que Monsieur Wromen ait des relations et un joli carnet d'adresses.

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  • LINCOLN de Steven Spielberg **

    Les 4 derniers mois de la vie d'Abraham Lincoln, 16ème Président des Etats-Unis et premier à avoir été assassiné. En 1865, il vient d'être réélu pour un second mandat. Il est confronté à la guerre de Sécession qui fait rage et déchire le pays depuis 4 ans et à laquelle il veut mettre un terme. Le Nord abolitionniste s'oppose au Sud conservateur notamment sur la question de l'esclavage des noirs. Lincoln va mettre toute son énergie et sa détermination pour faire accepter le XIIIème Amendement de la Consitution des Etats-Unis d'Amérique, abolir et interdir l'esclavage et toute servitude involontaire.

    Pour cette noble et légitime cause, Lincoln va faire preuve d'un courage et d'une fermeté sans faille. Il ira jusqu'à faire du porte à porte pour recueillir les dernières voix qui manquent et il semble que l'amendement ait été adopté avec une majorité de seulement deux votes ! Difficile d'entretenir un quelconque suspens avec un événement dont on connaît l'issue et à ce titre la scène du décompte des voix est assez ridicule. La musique de John Williams s'enfle jusqu'à l'explosion comme si le moindre doute subsistait. Spielberg sait-il que nous sommes en 2013 et qu'on sait que l'esclavage est aboli ?

    Néanmoins, ce film est parfait. Oui, parfait. Mais trop. Trop de tout. Trop long. Trop didactique. Trop répétitif. Les mêmes scènes se renouvellent tout au long de deux heures trente interminables où toute une ribambelle de personnages, de noms nous sont imposés sans qu'on comprenne toujours qui est qui et qui fait quoi. A ce titre Tommy Lee Jones (bravo pour la moumoute, il peut remercier le perruquier, c'est un marrant !) dans le rôle de Thaddeus Stevens (jamais entendu parler !) est très représentatif. Au début on est absolument persuadés qu'il est un opposant à Lincoln et ses aberrantes idées progessistes. Or, on découvre un peu plus tard qu'il est un ardent défenseur de l'abolition de l'esclavage à laquelle il travaille depuis trente ans ! Il faut dire que les nombreux dialogues et tirades ampoulées, pompeuses et théâtrales mériteraient la plupart du temps d'être réécoutées une seconde fois pour en saisir toute la finesse, ou au moins le sens. Car Lincoln est un film bavard, très très bavard. Et Lincoln le personnage est un homme bavard. Tout comme ses collaborateurs, on finit par se lasser de ses petites histoires métaphoriques et tortueuses dont il a le secret. Lincoln est incapable d'appeler un chat, un chat. Pour lui c'est un Felis silvestris catus, un mammifère carnivore de la famille des félidés. Et c'est fatigant tout ce verbiage grandiloquent souvent injustifié.

    Oui ce film est fatigant. Et très laid aussi. En 1865, il n'y avait pas l'électricité. Tout se passe donc dans une semi-obscurité, dans des teintes grisouilles et verdâtres donnant à l'ensemble une image très moche, boueuse, craspec comme la sale guerre qui fait rage. Il n'y avait pas le chauffage central non plus et on se les caille menu à la Maison Blanche.

    Lincoln est un type bien, un grand Président, un orateur hors pair, un stratège exceptionnel. Il était aimé, adulté, respecté. Mais Spielberg en fait un saint, une icône figée dans un seul et unique combat qui l'épuisera. Le général Grant, fin psychologue, lui dira d'ailleurs "je vous ai vu l'année dernière, vous avez pris dix ans". Il est vrai que Lincoln a une cinquantaine d'années et ressemble à un vieillard. Il faut dire que sa vie privée est pour le moins tumultueuse aussi et qu'il doit gérer son instable, cyclothymique et autoritaire femme Mary, inconsolable depuis la mort d'un de leur fils et se bagarrer pour que Robert leur fils aîné ne s'engage pas dans l'armée.

    Lincoln est donc un film qui se regarde être LE film politique ultime mais dont on sort en se disant "sitôt vu, sitôt oublié" avec néanmoins (je ne suis pas à une contradiction près) l'envie d'en savoir plus sur ce personnage, sa vie, son oeuvre ! Et puis il y a Daniel Day Lewis, acteur sublime dont chaque rôle est toujours un événement d'autant plus estimable qu'il est rare. L'humour, la douceur, l'humanité, l'intelligence, la fermeté de son personnage déferlent sur l'écran avec une évidence, il EST Lincoln. Pourquoi a t'il fallu qu'on lui ajoute numériquement des échasses pour le faire paraître immense (Lincoln atteignait presque les deux mètres), ses jambes ressemblent  du coup à deux bâtons et lui mettre une tonne de farine sur le visage pour le faire paraître fatigué ?

    Lincoln est un film bizarre, prétentieux, fatigant, à la fois trop grand et comme s'il n'était que le brouillon de ce qu'il aurait dû être.

    Pfiou, je vais dormir un peu...

  • THE COMPANY MEN de John Wells *

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    Qu'y a t'il de commun entre Bobby Walker, Phil Woodward et Gene McClary ? Ils sont fiers de leur belle et grande maison, de leur voiture, éventuellement de leurs enfants mais surtout de leur travail. Tous les trois sont employés à divers échelons de la grande entreprise GTX. En un mot, ils se félicitent de leur réussite. Trois expressions sur pattes, en chair et en os de l'american dream. A ces trois là rien ne peut arriver. Sauf que si. Dans l'univers impitoyable du travail de nos jours, rien ne tient, ni les amitiés de 30 ans, ni l'ancienneté... Drame chez nos trois cadres sûrs de leur avenir, de leur infaillibilité, de leurs avantages acquis jamais remis en question : le chômage. Faisant l'objet d'une restructuration, de chute des profits, de baisse des actions, la grande GTX doit dégraisser et n'y va pas avec le dos du licenciement sans préavis. En moins de temps qu'il n'en faut pour le croire Bobby, Phil et Gene se retrouvent sur le parking de l'entreprise avec le fameux carton toujours prêt à servir en cas d'urgence. Chacun va réagir à sa manière et rien ne manque des aléas et rebondissement que provoque un tel chamboulement des certitudes. Si le sacro-saint capitalisme se met à déboulonner ses nantis où va le pauvre monde ? Et bien au Pôle Emploi.

    Donc tout est parfait ici, la démonstration, la quantité d'informations réalistes et documentées, l'interprétation, tout. Alors pourquoi n'ai-je pas accroché, mais alors pas du tout ? La seule explication que j'ai trouvée est qu'il y a peut-être trop de stars dans ce film pour qu'il ait l'air vrai. En effet, il m'a été difficile de ne pas voir Ben, Tommy Lee, Chris et Kevin au lieu de Bobby, Phil, Gene et Jack.

    Bobby va sortir la tête de l'eau après avoir joué au fanfaron et affirmer qu'en quelques jours il aurait retrouvé un emploi. Plusieurs mois plus tard, il a dû dire adieu à sa porshe, à son abonnement au club de golf, son fils revend sa console de jeux vidéo pour aider, sa femme (drame !) reprend un travail (et pour une fois, saluons l'effort, elle n'est ni photographe ni propriétaire d'une galerie "en ville" mais infirmière). Un peu plus tard Bobby, femme et enfants doivent abandonner leur maison/château et retourner vivre entassés dans deux pièces chez les parents. Bobby se trouve par ailleurs contraint d'accepter un travail d'ouvrier sur les chantiers de son beau-frère qui possède une petite entreprise de travaux publics. C'est là que l'on découvre que le prolo n'a pas une jolie maison alors qu'il pourrait vu qu'il en construit pour les autres, qu'il mange et dort avec la truelle à la main, et qu'il lui arrive d'être en retard au boulot parce qu'il est bourré. Alors que le cadre à attaché-case se bourre la gueule, mais le soir, ce qui est beaucoup plus chic. Bon j'avoue que Kevin Kostner en prolo qui crache sa haine des patrons dans chaque phrase, je n'y ai pas cru une seconde.

    Phil Woodward (Chris Cooper en mode dépressif) qui de son côté a commencé au bas de l'échelle pour finir dans les bureaux vit beaucoup plus mal son chômage et malgré les judicieux conseils de son 'conseiller' de se teindre les cheveux, lâchera prise plus rapidement que les autres, d'autant que sa charmante épouse lui demande de ne pas rentrer trop tôt à la maison pour ne pas éveiller les soupçons des voisins. Le chômage, c'est la honte, surtout pour l'entourage.

    Quant à Gene MacLary (Tommy Lee Jones qui risque une cascade à un moment : une amorce de sourire !) après s'être aperçu qu'il ne servait à rien de coucher avec la DRH, que sa régulière qui réclame les jets privés de l'entreprise pour partir en vacances avec ses copines n'est vraiment pas une personne fréquentable, et qu'il ait expliqué à Bobby son protégé, que c'était mieux avant... va réagir positivement, vendre ses actions et créer une entreprise !

    Voilà.

    Ah oui, vous ai-je dit que Ben Affleck est très très bien ?

    Non ?

    Ben Affleck est très très bien.

  • DANS LA BRUME ELECTRIQUE

    de Bertrand Tavernier ****

    Ancien flic reconverti, Dave Robicheaux aide la police locale de New Iberia en Louisiane à résoudre un crime sadique commis sur une jeune prostituée de 19 ans. Au cours de son enquête, il sympathise avec Elrod Sykes, star hollywoodienne alcoolique qui tourne un film dans la région produit par un mafieux local, Balboni. Par ailleurs, le squelette d’un homme noir enchaîné, mort 40 ans plus tôt refait surface suite à l’Ouragan Katrina et Robicheaux, marié, père d’une jeune fille qu’il a adoptée doit également faire face à ses démons personnels qui se manifestent sous forme de visions…

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