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  • 300 de Zack Snyder °

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    Le spartiate Léonidas (roi de la tablette) reçoit la visite d’émissaires du roi perse Xerxès (qui se prend pour un Dieu parce qu’il mesure 2 m 12 !!!). Ils lui disent :

     

    « - soumettez-vous spartiates !

     

    - Hein ? Quoi ? j’ai bien entendu ? Soumission n’est pas spartiate, va te faire voir chez les Grecs mon gars ! »…

     

    et pan, les messagers sont balancés dans un gouffre sans fond !

     

    A partir de là, une bande de 300 couillus en sandalettes avec casques à pointe, boucliers magiques et lances pointues s’en va, testostérone en bandoulière tendre une embuscade à une armée invincible (environ 1 million de guerriers survoltés), heureusement pas toujours très finaude question stratégie militaire. Avant le départ, Léonidas fait l’amour à sa femme (reine topless) au ralenti et s’en va en découdre, au ralenti, avec l’autre bande de furieux. Comme ils ont eu de la route à faire, on voit bien qu’ils n’ont pas eu le temps de faire l’amour, du coup, ça se sent qu’ils ont envie de rentrer chez eux.

     

    C’est l’histoire d’un réalisateur qui a dû voir en boucle Le Seigneur des Anneaux et Gladiator, (pardon James, pardon Peter, il ne sait pas ce qu'il fait), on a même droit au vent dans le champ de blé, la femme de Léonidas est un sosie de Connie Nielsen et Faramir est là… et qui s’est dit : « tiens, je vais faire la même chose mais en moche et con ! ». Pari tenu, pari gagné, haut la main, c’est d’une bêtise et d’une hideur à pleurer ou à rire... Niveau aberration j’ai même entendu : « nous allons dominer l’Europe !!! ». On est quand même en 480 avant Jésus-Christ. Je comprends mieux pourquoi ça s’appelle le Vieux Continent.

     

    Sinon, ici ce n’est pas le courage et la bravoure qui sont glorifiés mais la cruauté, la vanité et l’orgueil. Deux armées arrogantes, sûres de leur supériorité envoient les uns contre les autres des hommes gavés de haine et assoiffés de sang. Visuellement et auditivement, tout est là pour tenter d’en mettre plein la vue et les oreilles : abondance de ralentis (voilà pourquoi ça dure deux heures), le sang gicle partout, les bras, les jambes, les têtes tranchées plein écran s’amoncellent, un empilement de cadavres sert de protection, de jolies femmes lascives dansent (au ralenti)… L’ingénieur son a poussé l’ampli à 25 et le peintre n’a pas lésiné sur le marron. Quant à l’interprétation !!! Gérard Butler expressif et sexy comme une chasse d'eau, balance ses tirades pompeuses et solennelles avec une emphase et un sérieux irréprochables. C’est laid, une vraie croûte mais au final, assez risible.

    HA HOU !*

    *cri de guerre spartiate !

    Mouarf.

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