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le témoin amoureux

  • Le témoin amoureux de Paul Weiland °

    Le Témoin amoureux - Michelle Monaghan et Patrick DempseyLe Témoin amoureux - Michelle Monaghan et Patrick Dempsey

    Hannah et Tom deviennent amis alavialamort par hasard. 10 ans plus tard Hannah est toujours une jeune femme sage, charmante, drôle et intelligente tandis que Tom, comme son père (oh la la, misère, l'un des derniers rôles de Sidney Pollack en vieux beau qui épouse des minettes de quarante ans de moins que lui !!!), est un queutard invertébré qui couche avec tout ce qui remue. Mais la tradition est immuable : le dimanche, ils le passent ensemble. Ils vont au cinéma, au restaurant, à la plus meilleure boulangerie du monde manger des desserts et piquer ce que l’autre a dans son assiette, ah ah ah si c’est pas de la complicité comme on n’en fait plus ça madame…et ils finissent la journée par la promenade obligatoire (on est à New York) sur le petit pont so romantic de Central Park ! Sinon, le reste du temps, ils le passent dans des cocktails et des soirées mondaines. Un jour, Hannah doit se rendre en Ecosse pour son boulot. Six semaines. Pendant que Tom s’étiole à New York (comprenez : il ne baise plus) et s’aperçoit qu’Hannah est LA femme de sa vie et qu’il va le lui dire dès qu’elle rentrera, Hannah rencontre l’homme de sa vie à elle en la personne de Collin, jeune homme parfait, beau, riche, intelligent, drôle… qui sait TOUT faire, et bien.

    A l’annonce du prochain mariage d’Hannah et Collin et du choix de Tom pour être sa « demoiselle d’honneur » (ah ah ah rions encore ! "ce type est 100 % gay" !), Tom n’a que quinze jours pour s’employer à empêcher cette union. C'est là qu'intervient l'immuable et indispensable bande de potes à qui on dit TOUT !). Rassurez-vous le scénariste, par une pirouette navrante va réussir à faire que Collin ne soit plus aussi irréprochable. En un mot il a menti sur les qualités essentielles de la marchandise (mais non pas ce que vous croyez… car lors d’une scène de douche consternante après un match de basket, les américains sont « dégoûtés » par la taille de l’engin de l’écossais..., je pense, je suppose que là aussi il faut rire... va savoir !).

    Parfois il me prend des envies de voir une comédie sentimentale américaine, c’est mon côté fleur bleue qui fait des siennes. J’arrive pas souvent à le contrôler de toute façon. Donc j’avais le choix entre  « ça » et « Sans Sarah rien ne va ». Il se trouve que l’affiche du second me file un urticaire géant ainsi que la présence annoncée comme une référence de Apatow ou quelque chose comme ça. Donc, j’ai choisi « Le témoin… ». Aïe ça commence hyper mal avec des blagounettes à deux balles pas vulgaires pour deux sous du style : « Bill, tu veux un cigare ? », « Non je préfère les pipes !!! ». Peut-être serez-vous écroulés morts de rire quand vous saurez que le gars est déguisé en Bill Clinton et la fille en Monica lors d’une soirée estudiantine !!! Franchement, le film a beau censé démarrer en 1998, est-ce que ça fait encore rire quelqu’un de savoir où Bill Clinton a fourré son bigoudi ??? Ensuite nous avons droit à ce genre de joyeusetés hilarantes : « elle était en extase devant lui comme s’il chiait des licornes »… et j’en passe. Evidemment, Patrick Dempsey, dans le rôle de Tom est très joli, même s’il est formaté acteur de séries (aïe, pas la tête, merci !) c’est-à-dire tellement habitué à jouer en plan fixe face caméra qu’il maîtrise parfaitement le 24 grimaces/seconde. Quant à Michelle Monaghan, elle est très mimi, et même à croquer, mais je n’arrive pas à croire qu’une fille qui a l’air plutôt intelligent puisse être préoccupée par toutes ces niaiseries de préparatifs de mariage au point d’en piquer des crises de larmes  : « comment tu as pu me gâcher cette journée ? Tu savais pourtant que j’en rêvais depuis que j’ai 10 ans ». Il s’agit de la « fameuse » journée-qu’il-ne-faut-pas-rater-d’enterrement de vie de jeune fille !!!

    Je me demande si un jour quelqu’un osera la comédie sentimentale sentimentalement incorrecte… J’aimerais aussi que l’humiliation du troisième personnage soit évitée. Mais comment faire ? Cela ne s’appellerait plus comédie mais drame si les deux tourtereaux ne finissaient pas dans le même lit.

    Ah la la, quel casse-tête !