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pars vite et reviens tard -

  • Pars vite et reviens tard de Régis Wargnier **

    Jean-Baptiste Adamsberg, flic instinctif qui fonctionne au flair perd son odorat lorsque le quitte sa douce et jolie Camille (LA Camille d’ « Indochine »). C’est le moment que choisit un énigmatique peintre pour orner les murs des portes des immeubles de Paris de 4 inversés. Ce signe annonce le retour d’un fléau mortel : la peste. Les premiers morts mystérieuses apparaissent. Adamsberg et son compère Danglard doivent résoudre un véritable casse-tête en forme de jeu de piste et trouver le lien entre elles !

    La tension, l’intérêt et le mystère vont crescendo dans ce polar bien ficelé, inspiré même, rondement mené à l’atmosphère lourde dans un Paris insolite entre ombre et lumière. La mise en scène est remarquable, fluide et sans temps mort. L’interprétation de José Garcia froid, tendu, dépressif, nerveux est parfaite et en dehors de Marie Gillain (transparente) tout le monde tient sa partition concerné avec application : Michel Serrault (érudit et fatigué), Lucas Belvaux (inquiet et impliqué (je l’aime)), Nicolas Cazalé (frémissant : qu’on lui offre des rôles enfin !!!)…

    Malgré toutes ces bonnes choses et le fait que les rebondissements soufflent en permanence réveillant chaque fois l’attention, j’ai envie de vous dire : sortez 10 minutes avant la fin (pour que dure le mystère) car le dénouement fait « flop » ou « pshiiit »...

    « Ah bon ? Tout ça pour ça ? » ai-je eu envie de dire ? Non, je l’ai dit !