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Enfermés dehors d'Albert Dupontel**

Albert Dupontel a sniffé beaucoup de colle et son film a été fait sous les effets des vapeurs de super-glue... Si ce n'est pas le cas : appelez une ambulance. 

Si "Enfermés dehors" fait partie de la catégorie sitôt vu/sitôt oublié il permet quand même de passer un bon moment. Sono à fond, couleur verdâtre, image agitée de secousse, cet ovni complètement destroy qui fonce dans le mur à toute allure est drôle. Albert Dupontel est un doux rêveur et un poète mais ça ne se voit pas au premier coup d'oeil tant son film est ravagé.

Clodo crado et puant, il trouve un uniforme de police ("tu sais pas lire, c'est écrit dessus") et tente de le rapporter au commissariat où il est rapidement et brusquement éconduit. Très rapidement, il réalise comment le prestige de l'uniforme peut lui faciliter la vie, ne serait-ce que pour manger, et aussi lui permettre de venir en aide à une maman qui a perdu la garde de son enfant. Avant d'arriver à ses fins, il sera écrasé (deux fois) par une armoire, ratatiné (deux fois) dans une épicerie, percuté (deux fois... le comique de répétition c'est bien mais il ne faut pas en abuser) par une mobylette lancée à vive allure, suspendu à une antenne au-dessus du vide, il aura le crâne plus ou moins fendu, les dents écrabouillées sur une portière de voiture... J'ai dû en oublier. C'est horrible, mais c'est marrant. Dupontel c'est le coyotte de Tex Avery, pas moins, donc, je confirme, c'est drôle.

Près d'Albert, d'anciens Deschiens au top de leur crassitude, un ex Monthy Python, Madame Dupontel, une ex Lequesnoy... et tout le monde s'amuse sans rire. Un ovni, je vous dis.

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