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Sans rancune de Yves Hanchar °

 Milan Mauger, Yves Hanchar dans Sans rancune ! (Photo)

1955 en Belgique – Laurent, orphelin de père (mort lors d’un raid aérien pendant la seconde guerre mondiale), viré de son lycée, intègre une pension pour garçons. Rapidement, il croit que le prof de littérature n’est autre que ce père disparu quand il avait deux ans. Avec un copain, il va tenter de trouver des preuves et par ailleurs poussé par ce même prof, entamer l’écriture de son premier roman.

Difficile de croire qu’un tel film fût possible. Il faut dire qu’un réalisateur qui ose faire dire à un de ses personnages « Mozart, c’est de la guimauve » ne peut pas être bon. Définitivement. Malgré tout le respect que j'ai pour Schubert.

Sorte de mixture ratée entre « Le cercle des poètes disparus » et « Les choristes », ce film semble avoir été tourné à l’époque où il se situe (ce qui n’est pas un compliment pour les années 50 qui recèlent évidemment des pépites). Vieillot, daté, naïf, écrit avec les genoux… il faut vainement chercher ce qu’on peut en sauver. Je dirai : de magnifiques paysages et le pauvre et tout jeune Milan Mauger qui mérite mille fois mieux car on a vraiment l’impression que ce beau garçon peut transformer le plomb en or.

Pour le reste, c’est tellement mauvais qu’on a peine à le croire. Pour une fois, je dirai aussi que le film est à l’image de l’affiche : propre, bien rangé avec un sourire bêbête dessus. Thierry Lhermitte, engoncé dans un rôle de prof présumé fantasque, qui doit faire naître vocations et sentiments de liberté chez des ados, est ridiculement prétentieux et sûr de lui. Rien à voir avec le charismatique professeur Keating ou le gentil pion des Choristes…

Les dialogues sont d’une pauvreté, d’une indigence rares et les situations d'une bêtise à pleurer.

Exemples : la grande punition des élèves est "va regarder les vaches" et l'on retrouve le pauvre héros au milieu des près à faire ses devoirs ;

ou bien,

lorsque Laurent intègre le pensionnat il doit partager son coin de dortoir avec un couillon, "Boulette" il s'appelle, méchant comme une teigne... par un beau matin de printemps (il fait toujours beau dans ce film ; mais parfois il fait froid alors tout le monde met son manteau et un personnage dit "ferme la fenêtre il fait froid", mais il fait beau quand même), ils deviennent les meilleurs amis du monde sans qu'on sache pourquoi ni comment...  Bref.

L’histoire prévisible d’un bout à l’autre est absolument sans intérêt. On n’aura pas l’explication du titre quoique… profs et élèves se serrent la main le premier et le dernier jours de l’année en s’appelant par le prénom et en se disant « sans rancune » d'un air entendu.

Quant à savoir si le prof est vraiment le père de Laurent !!!

Oui ou non

ou les deux,

c’est comme vous voulez.

On s’en fout.

Commentaires

  • Bon, ben, j'irais pas...
    Sans rancune ?
    Ouarf pffft

  • J'ai bien fait de ne pas tenir compte de cette critique avant de voir le film !
    Génial! Yves Hanchar nous propose un film accessible à tout public , respectueux de l'époque traitée, des acteurs représentatifs de la situation, des personnages à la recherche d'une vérité, que demander de plus ?? Bien sûr si vous attendez des scènes de violence (comme on voit par centaines dans les films pour jeunes !!) vous allez être déçus !!! Mais si vous voulez retrouvez de vraies valeurs ... allez voir "Sans rancune' et vous passerez un bon moment familial ou entre amis...
    Bravo à Thierry Lhermitte et à Milan Mauger mais aussi à tous ces collégiens qui nous ont fait sortir des sentiers battus où l'on rencontre peut-être des vaches sans rancune !!!

  • Je pense qu'on peut ne pas être attirés par les scènes de violence sans pour autant trouver ce film intéressant.

  • Bonjour à tous les critiques

    Je voudrais leur dire qu’un bon film n’est pas un film dont le scénario n ‘a pas de faute d’orthographe, ce qui intéresse le public c’est de passer un bon moment à le regarder

    Michèle

  • Je voulais ajouter; j'ai passée un bon moment et je suis ici pour témoigner.

    Michèle

  • Pas du tout d'accord avec la première présentation critique de cet article. J'ai adoré. D'excellents acteurs , servis par des dialogues d'une qualité rare et non dénués d'ironie et d'humour, le tout sans sexe ni violence gratuite...que demander de mieux.

  • Je ne sais que dire j'ai totalement oublié ce film !

  • En tant que critique de critiques de film j'ai statistiquement démontré qu'il existe plus de critiques imbéciles que de mauvais film.

  • Que cette étude doit être passionnante ! Merci de ne pas me la faire connaître.

    Ne perdez pas votre temps à venir écrire vos insultes, vous avez sûrement des choses à compter...

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