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  • MIRAL de Julian Schnabel °

    19481294_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20100722_022119.jpg19481293_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20100722_022008.jpg19481277_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20100722_021121.jpgPar respect et par amour pour Hiam Abbass (qui HEUREUSEMENT) monopolise la première partie du film et pour l'apparition miraculeuse de Vanessa Redgrave, je ne mettrai pas °°° à ce film, mais il le mérite y a un sacré paquet de temps que je ne m'étais pas autant ennuyée dans une salle. A plusieurs reprises j'ai même regardé d'un air implorant la porte de sortie, mais j'ai tenu bon. Hélas, plus le film avançait, plus c'était pire !!! Et plus je pensais à UNE CERTAINE qui m'avait dit "rien que la bande-annonce ça fait flipper, on dirait "La Bande de Gaza pour les nuls"... sauf que moi, c'est pas une B.A. qui m'arrête because, et d'une, parfois une belle BA donne du caca boudin et lycée de Versailles une moche BA vous réserve plein de surprises en version longue.

    Chapter One : en 1948 à Jérusalem, alors qu'a été proclamée la création de l'Etat Israëlien, halleluya, les ennuis commencent. Hind (la merveilleuse, sublime, lumineuse, radieuse, éblouissante Hiam Abbass) une jeune palestinienne trouve sur sa route une vingtaine d'enfants terrifiés qui crient maman et qui ont vu leurs familles massacrées lors d'une attaque israélienne. Elle les recueille et crée, à l'intérieur même de sa grande demeure et en vendant ses propres biens, un pensionnat pour orphelins palestiniens. Elle souhaite que malgré la tragédie qui frappe ces enfants, ils aient une éducation et une culture. A l'heure actuelle, ce pensionnat existe toujours bien que Hind soit décédée en 1994. C'est cette première partie qui est la plus intéressante et la plus crédible. Sans doute grâce au talent infini de l'actrice qui la domine et l'éclaire.

    Deuxième acte : la guerre des six jours. Une gamine se fait violer par son père ou son beau-père (on ne voit pas bien). Elle s'enfuit, fait la danse du ventre et devient alcoolique. Elle fiche un coup de boule dans la tête d'une fille qui la traite de pute dans un bus et se retrouve en prison pour six mois, ça ne se fait pas. Après avoir dégueulé tripes et boyaux dans les wc, elle sympathise avec sa coloc qui est là parce qu'une bombe qu'elle avait déposée n'a pas explosé, condamnée trois fois à perpète (dont une parce qu'elle a refusé de se lever dans le tribunal). La fille qui sortira jamais de prison lui présente son frère au parloir et lui demande (au frère) de s'en occuper (de l'alcoolo). Il s'en occupe tellement bien qu'il l'épouse. Mais bien qu'il soit un gentil mari, l'alcoolo continue de se torpiller la tronche et rentre le lendemain midi ronde comme un boulon. Pendant ce temps, Miral me direz-vous ? J'y viens.
    Miral est née des amours de l'alcoolo et du gentil. L'alcoolo est soluble dans l'eau. Next.
    Le père se retrouve seul avec sa fille qu'il place chez la mère Hind, avec les orphelins. J'ai pas bien compris what for mais c'est comme ça. C'est pas d'aujourd'hui que les mecs peuvent pas s'occuper seul d'un enfant alors que réciproquement, si. Bref. La Miral devient la Chouchoute. On ne sait pas pourquoi. Peut-être parce que la Hind a un faible pour le gentil papounet. On sait pas non plus. Faut dire qu'elle passe sa vie à s'occuper des moutards des autres, alors du coup elle se la met sur l'oreille comme on dit vulgairement.

    Troisièmement : en 1987, 1ère intifada. ça craint du boudin et vla ti pas notre Miral qui devient activiste tiens. Elle tombe amoureuse d'un chefaillon qu'est peut-être un traître mais c'est pas sûr. Elle se fait goaler avec des textes tout écrits en arabe mais les israéliens savent pas lire les hiéroglyphes, mais elle va quand même en prison mais elle dit rien. Elle se fait pipi dessus et elle se prend des coups de baton mais : motus, c'est pas une balance la Miral comme son nom l'indique.

    Vous comprenez rien ? Moi non plus.

    On s'en fiche. La ptite choupinette de Freida Pinto devrait continuer (pour l'instant) à jouer les ptites filles dont les garçons tombent amoureux... parce que là, franchement, non mais oh, y'a pas UNE scène où elle est crédible. Faut aussi voir pour le croire comment lui tombe sur le coin du nez sa vocation de journaliste !!! Bon à part ouvrir ses grands (et très jolis) yeux de biche effarouchée... bon ben... rien d'autre. Mais révolutionnaire palestienne, MDR, scuse l'excuse !

    Bon, sinon que dire. Ah oui, Julian a tout filmé à 65 kms/h sur sa mobylette après avoir fait une formation accélérée "Comment faire du flou pour les nuls". ça gigote dans tous les sens à vous en donner le tournis, que des fois Chéri et moi on était obligé de compter les mouches au plafond pour pas gerber notre quatre heures. Et puis sinon, des fois y'a des flash-backs... on le sait parce que brusquement ça devient tout blanc sur l'écran. Et comme Julian nous prend pour des cons, il nous montre en flash backs des scènes qu'on avait déjà vues avant. Genre on se souvenait plus qu'on les avait vues !!! Et puis quoi encore ??? Ah oui, la musique !!! Seigneur Marie Joseph Mazel Tov Yallah Choukrane !!! Mais qu'est-ce que c'est que cette soupe grandiloquente qui a l'air de nous dire : "attention les gens, vous êtes en train de vivre une grande tragédie". Sauf que c'est tellement lourd de chez relou, grotesque, sans subtilité, sans émotion... qu'on s'en fiche grave, qu'on s'ennuie profond. Pour rester polie, vous me connaissez.
    Cerise sur le tradéridéra, je sais pas vous, mais j'ai comme qui dirait senti un ptit chouya raciste dans l'affaire. En tout cas, une chose est sûr Juju a choisi son camp.

    Ah oui j'allais oublier, j'ai appris que cette histoire vraie était tirée du récit qu'en a fait la vraie Miral (qui ne s'appelle pas Miral dans la vraie vie... on s'comprend)... qu'elle a co-écrit le scénario avec Schnabel et que même il paraît qu'elle était là pendant le tournage et qu'à chaque scène le réalisateur lui demandait, inquiet "c'est sûr... ça va... c'est crédible...". Il aurait peut-être pas dû...

    Dernière chose, si vous allez quand même le voir, je n'ai pas tout dit. Un quart d'heure avant la fin : y'a scoop !

    PS. : Willem Dafoe ne sert à rien. Il voudrait bien, mais non.

  • ENFIN, C'EST LUNDI :

    on joue : mais vous jouerez pour la gloire aujourd'hui. Trouvez donc le titre des films sous les tourbillons.

    - une seule réponse à la fois par personne,

    - attendre que j'ai validé la réponse avant de rejouer.

    GAME OVER. MERCI.

    1

    PHILADELPHIA trouvé par Nico

    11.jpgphiladelphia-1993-08-g.jpg

    2

    DES HOMMES D'HONNEUR trouvé par nico

    12.jpgdes_hommes_d_honneur_a_few_good_men_1992_reference.jpg

     

    3

    LE VERDICT trouvé par marion 

    90.jpgthe-verdict-edit.jpg

    4

    LES ACCUSES trouvé par marion

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    5

    L'AFFAIRE DOMINICI trouvé par Mister Loup

    15.jpg18965176.jpg

    6

    DOUZE HOMMES EN COLERE trouvé par Yuko

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      7

    THE READER trouvé par marion 17.jpgthe-reader2.jpg8

    L'AVOCAT DE LA TERREUR trouvé par sopel

    18.jpg20071207vergesomar.jpg

     

     

     

     

     

    9

     PEUR PRIMALE trouvé par hervé

    19.jpgpeur_primale_primal_fear_1995_reference.jpg

    10

     DU SILENCE ET DES OMBRES trouvé par Nico

      20.jpg

    gregory-peck.jpg