Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

LA FAMILLE JONES de Derrick Borte °

19485478_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20100729_032727.jpg19538962_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20101013_041712.jpg19584896_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20101103_122729.jpg

Kate la maman, Steve le papa, Jenn la fifille et Mick le fifils composent  la fausse vraie (ou vraie fausse)famille Jones. Ils emménagent dans une somptueuse demeure d'une chiquissime banlieue américaine et sont en fait les employés d'une société de marketing. Leur boulot consiste à se montrer les meilleurs voisins du monde, les plus adorables, généreux et conviviaux afin d'exposer ostensiblement auxdits voisins déjà pas trop mal lotis eux-mêmes tous les biens de consommation et autres geekeries en leur possession et qui rêveront par conséquent de les obtenir à leur tour.

Bon alors, Demi est toujours aussi jolie et David pourrait jouer Cyrano sans porter de prothèse. Mais comment avec une telle bonne idée de départ, faire un film aussi débile et ennuyeux ? Sans doute faut-il s'appeler Derrick (ah ben oui, tout à coup je comprends mieux !) dont j'ai l'impression qu'il s'agit du premier film. On est bien loin du génial "Truman show" auquel ce film peut éventuellement faire penser bien que ce dernier finissait happy endingment 'mieux' que ce film ci. Entre les desperate liftées, frigides, oisives (ou les trois à la fois), leurs mecs, vieux beaux friqués qui passent leur temps au golf et leurs enfants lookés comme pour un défilé de mode, on sent bien que le sport favori de cette faune puante est de s’envier et de se copier les uns les autres. Soit, so what ? Que le réalisateur décide en plein milieu de sa simili dénonciation du consumérisme sauvage de faire un virage vers la comédie sentimentale à grosses ficelles puis de finalement refaire un demi-tour complet pour tenter une fin surprenante, n’y change rien. Son film est d’un ennui abyssal. Et ce ne sont pas les quelques coming-out et actes de repentance qui le jalonnent qui le sortent de son néant.

Quant au suicide par motoculteur et piscine, j’avoue que c’est un grand moment et que mon rire résonne encore dans le cinéma !!! Oui, je sais je n’ai pas de cœur, il y a mort d’homme quand même !!!

Commentaires

  • Le pitch m'avait fait lever un sourcil quand je l'ai découvert, mais le sourcil est vite retombé. Je me suis dit que ça ne m'intéresserait pas de voir un tel film, qui aurait au mieux mérité un traitement 100% loufoque.

    Tu me confirmes dans mon idée de ne pas le voir !

  • pourtant le suicide piscine tondeuse à gazon vaut son pesant !

  • C'est insuffisant pour me convaincre ;-)

Les commentaires sont fermés.