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GRAND CENTRAL de Rebecca Zlotowski **

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Synopsis : De petits boulots en petits boulots, Gary est embauché dans une centrale nucléaire. Là, au plus près des réacteurs, où les doses radioactives sont les plus fortes, il tombe amoureux de Karole, la femme de Toni. L’amour interdit et les radiations contaminent lentement Gary. Chaque jour devient une menace.

Voilà, je tente piano piano de me remettre à l'écriture après les derniers événements qui ont un peu chamboulé la vie, les projets, l'humeur etc...

Hélas c'est pour vous dire que ce film ne passe pas bien la seconde vision ! Je l'avais vu en juin au Champs Elysées Film Festival et revu hier, j'avoue que je me suis mollement ennuyée et en ai davantage vu les défauts que les qualités.

Cela dit, pénétrer dans une centrale nucléaire en reste un des grands atouts. Et choisir de raconter cette intrusion du côté des travailleurs chargés de nettoyer la Centrale est à la fois passionnant et effrayant. Ces ouvriers saisonniers dans une précarité extrême choisissent cette solution comme ils choisiraient de ramasser des tomates (cerises :-)) ou de faire les vendanges. L'aspect social, la méthode de recrutement (en gros, moins vous avez de diplôme mieux vous faites l'affaire), les conditions de vie de ces ouvriers (dans des mobil-home au mieux), la solidarité virile, les soirées arrosées... tout ce qui fait le quotidien de ces "petites gens" semblent particulièrement bien vu même si on peut y voir une certaine caricature  ou de la naïveté dans le côté gentillet et idyllique des relations.

Mais la réalisatrice a voulu mettre en parallèle une histoire d'amour et d'adultère, et là, ça coince. On... enfin JE ne crois pas à la rencontre, au coup de foudre entre Gary et Karole. Et le couple formé à l'écran n'a rien d'incandescent et de sensuel comme je le lis partout ! Léa Seydoux, actrice toujours et de plus en plus surestimée à mon avis, grande boudeuse devant l'éternel ballade son corps parfait dans un short et un body moulants qu'elle ôte à l'envi. Face à elle, Tahar Rahim a l'air d'un petit puceau et leurs étreintes dans la position du missionnaire n'ont rien d'exaltant. Ces deux là ont beau se rouler à qui mieux-mieux dans les hautes herbes, c'est quand même Denis Ménochet (Tony, le mari trompé) amoureux transi, ami idéal, généreux, inquiétant, qui en une étreinte et un regard emporte LA belle scène d'amour du film sans même que la demoiselle ait besoin de se déshabiller.

Tahar est beaucoup plus à l'aise en ouvrier, en copain, dans les scènes avec les autres garçons ou même seul face au miroir, sous la douche, dans son lit... car ce garçon sait comme personne faire parler son regard et par moments il retrouve l'intensité du Prophète. J'ai le sentiment qu'il n'a pas encore trouvé LA partenaire qui l'embarquerait dans une folle histoire d'amour.

Denis Ménochet  est parfait touchant et pathétique et Olivier Gourmet grande gueule, paternel semble avoir passé sa vie dans une centrale nucléaire.

Quant à Melle Seydoux, j'espère qu'après la sortie des quatre ou cinq films attendus cette année elle aura la décence, la générosité voire l'intelligence de se faire oublier pendant une décennie et de revenir, genre "Après 10 ans d'absence, le Grand retour de Léa Seydoux"... car là, et je n'ai rien vu à la télé, ça frôle l'overdose de couvertures de magazines plus ou moins déshabillée (plutôt plus que moins d'ailleurs) et d'émission de radio ratée : grand moment de solitude pour Fred Mitterrand sur France Inter lorsqu'il a reçu la demoiselle qui ne répond que par formules toutes faites ou monosyllabes... Je crois que la pauvre s'est trop souvent entendu répéter à quel point elle est géniale. Elle a fini par le croire et ne fait plus rien que paraître en estimant qu'elle nous fait un cadeau. J'attends un chouya plus d'une actrice.

Commentaires

  • C'est tout... c'est doux...

    Au moins miss je-fais-mon-boudin n'aura pas froid cet hiver... même en mini short et en body ! ^^

    By the way, excellent blog ciné : Le plus interactif et le mieux rédigé, à la causticité bien troussée, surtout quand t'aime pas ! oO

    PS : Bon courage.

  • Aimes-tu le sein doux de la Léa ?

    En tout cas merci pour les compliments qui m'y vont droit.

    Je crois que je suis un des blogs dinosaure qui répond encore à TOUS les commentaires de ses lecteurs.
    Le mieux rédigé, j'en suis loin mais interactif : je prends ! :-)

    Et bienvenue.

  • Léa sur l'affiche et je fuis ... surestimée, non tu crois !!! les extraits que j'ai vus ne m'ont pas convaincue du tout. Je préfère lire directement "la centrale" d'Elisabeth Filhol.

  • Moi je persiste... Il m'est déjà arrivé de changer d'avis pour un acteur ou une actrice. Donc, j'y crois encore mais pas dans ce film. Elle est PENIBLE !

  • Moi aussi je persiste : Y en a d'autres des qui se donnent du mal sur la toile, mais justement on sent un peu trop l'application, l'effort, le besogneux, le 1er degré...

    Sans parler du pédantisme ou de l'exhaustivité, fastidieux et donc rédhibitoires ! :(

    Ici, même quand parfois tu t'étales un peu - par passion - ça reste fluide et suffisamment captivant et/ou décalé pour donner envie d'aller au bout...

    Appréciable également que t'écrives (presque) sans coquilles (à ce propos, de poster en pleine nuit j'en perds ma grammaire -> "surtout quand t'aimeS pas") ! :)

    Quant au physique de la donzelle... bof, bof...

    Le film dans l'ensemble (revenons-y) vaut cependant bien mieux à mon sens que les récents et décevants "Gare du Nord" et "Tirez la langue, mademoiselle" ! :/

  • J'avoue que j'écris sans chercher à plaire et que souvent ça sort du coeur ou des tripes mais sans chichi. J'essaie au maximum de ne pas faire de fautes mais parfois il doit y en avoir qui passent à l'as. Tu peux me les signaler si tu deviens un habitué !
    Il y a des blogs dont je ne comprends même pas le sens de certaines phrases. Parfois je m'en trouvais presque complexée et puis plus du tout :-)
    En tout cas, merci encore. j'en suis toute chose.

    Quant à Léa. Je trouve son corps irréprochable mais son visage... oulala, ce nez !!!

    Je sors de Gare du Nord : QUELLE HORREUR !!!
    Et Tirez la langue... j'hésite... Melle Bourgoin ne m'a jusqu'ici pas encore impressionnée. Mais il y a machin là, le réalisateur, et il est... TROP BEAU !!!

  • Le film est plutôt de bonne facture, mais j'ai été gêné comme toi par la superposition de deux thèmes, pas très bien reliés selon moi. Les passages sur le monde de la centrale, sur les relations de travail, sont très réussis, avec une tension permanente et des acteurs au top.
    La partie romantique m'a beaucoup moins parlé, notamment car je n'ai pas cru à ces couples et à ce qui les unissait. Du coup, Léa Seydoux (qui ne m'a pas pour l'instant jamais convaincu) reste au second plan, éclipsée notamment par Olivier Gourmet qui devient un acteur de plus en plus physique (et cela lui va bien). En demi-teinte, donc.

  • Bon ben ravie de ne pas être la seule à trouver l'historiette d'amour maltapropos !

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