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40ème FESTIVAL DU FILM AMÉRICAIN DE DEAUVILLE - 7ème et 8ème jours

LOVE IS STRANGE (compétition) **
 
un film de Ira Sachs
 
 
LOVE IS STRANGE
 
synopsis : Après trente-neuf ans de vie commune, George et Ben décident de se marier. Mais au retour de leur voyage de noces, George se fait subitement licencier. Du jour au lendemain, le couple n'est plus en mesure de rembourser le prêt de son appartement new-yorkais. Contraints de vendre et de déménager, ils vont devoir compter sur l'aide de leur famille et de leurs amis. Une nouvelle vie les éloignant l'un de l'autre s'impose alors dans leur quotidien.
 
 
Très gentil et très joli petit film mélancolique un peu cruel aussi parfois tant il est triste de voir ces deux hommes qui s'aiment d'amour depuis 40 ans séparés. Il nous interroge un peu aussi non seulement sur la difficulté d'être homosexuels et vieillissants mais sur la place des personnes âgées dans la société et dans la famille. La famille, cette secte pleine de certitudes et d'individualisme qui commet cette chose d'une cruauté sans nom : séparer ces deux hommes !
 
 
Dominé de bout en bout par la présence, la stature, la beauté, la douceur, l'émotion d'Alfred Molina.
 
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PASOLINI (avant première) **
 
un film de Abel Ferrara
 
 
PASOLINI
 
synopsis : Un jour, une vie. À Rome, la nuit du 2 novembre 1975, le grand poète et réalisateur italien Pier Paolo Pasolini est assassiné. Il incarne le symbole d'un art aux prises avec le pouvoir. Ses films sont censurés, ses écrits font scandale, beaucoup l'aiment, autant le détestent. Le jour de sa mort, il passe ses dernières heures avec sa mère adorée, puis avec des amis avant de partir, au volant de son Alfa Romeo, en quête d'une aventure. Au lever du jour, Pasolini est retrouvé mort sur une plage d'Ostie, aux abords de la Ville éternelle.
 
 
Uniquement réservé à ceux qui connaissent Pasolini voire à ceux qui en sont fans ou en tout cas qui connaissent parfaitement sa vie, son œuvre, ses engagements !  Abel Ferrara nous propose une œuvre belle, dérangeante et complexe mais dans laquelle on a du mal à pénétrer.
 
 
Le parti pris de raconter la dernière journée de Pasolini ne permet pas de comprendre l'intensité, l'intelligence, la liberté du personnage. Vraiment dommage !
 

J'ai entendu à la sortie : "en quoi c'est un artiste, un créateur ?"
 
La conférence de presse du lendemain nous éclairait davantage sur la passion du réalisateur pour Pasolini.
 
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ELLE L’ADORE  (avant-première - Prix Michel d'Ornano)
 
un film de Jeanne Herry
 
ELLE L
 
synopsis : Muriel est esthéticienne. Elle est bavarde, un peu menteuse, elle aime raconter des histoires souvent farfelues. Depuis vingt ans, Muriel est aussi la première fan du chanteur à succès Vincent Lacroix. Avec ses chansons et ses concerts, il occupe presque toute sa vie. Lorsqu'une nuit Vincent, son idole, sonne à la porte de Muriel, sa vie bascule. Elle est entraînée dans une histoire qu'elle n'aurait pas osé inventer.
 
Thriller implacable mené de main de maître et de façon trépidante.
 
Dommage que le dernier quart d'heure transforme le film en comédie et ne va pas jusqu'au bout de l'affaire inextricable dans laquelle se sont englués les personnages.
 
La prestation délirante, époustouflante de Sandrine Kiberlain va vous mettre KO.
 
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SIN CITY : J’AI TUÉ POUR ELLE (avant-première film de clôture)
 
 
SIN CITY : A DAME TO KILL FOR
 
synopsis : Dans une ville où la justice est impuissante, les plus désespérés réclament vengeance, et les criminels les plus impitoyables sont poursuivis par des milices. Marv se demande comment il a fait pour échouer au milieu d'un tas de cadavres. Johnny, jeune joueur sûr de lui, débarque à Sin City et ose affronter la plus redoutable crapule de la ville, le sénateur Roark. Dwight McCarthy vit son ultime face-à-face avec Ava Lord, la femme de ses rêves, mais aussi de ses cauchemars. De son côté, Nancy Callahan est dévastée par le suicide de John Hartigan qui, par son geste, a cherché à la protéger. Enragée et brisée par le chagrin, elle n'aspire plus qu'à assouvir sa soif de vengeance. Elle pourra compter sur Marv… Tous vont se retrouver au célèbre Kadie's Club Pecos de Sin City…
 
 
Film de clôture en 3D (hélas !!!). Pénible ces lunettes qui pèsent trois kilos et qui n'apportent rien.
 
 
Le film est visuellement une splendeur comme le premier opus.
 
 
C'est drôle, violent et déjanté. Des filles fatales rendent des gros durs à qui on ne la fait pas complètement crazy. Incapables de résister à leurs discours, leurs sourires, leurs promesses, ils se font tabasser à tour de bras.
 
Peu de survivants à la fin.
 
Et Eva Green, nue du début à la fin est SUBLIME !
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+ la conférence de presse d'Abel Ferrara,
+ la cérémonie de clôture,
+ revu Un homme très recherché d'Anton Corbijn.

Commentaires

  • Qu'est-ce qu'un film français vient faire au milieu de tout ça ? Sandrine Kiberlain, j'adore de plus en plus.

  • Ben c'est le prix du scénario Michel d'Ornano.
    Apparemment tous les ans au Festival.
    Le film est formidable.
    Et Sandrine exceptionnelle.

  • Tu sais qui c'est Jeanne Herry ?!
    J'avais oublié son nom.

  • Ben oui la fifille à Juju et MiouMiou !

  • Je l'ai vue en interview, elle a fondu depuis Milou en Mai, et a l'humour de sa mère.

  • Et exactement la même voix, le même débit...
    Je n'ai rien trouvé de Juju.

  • je viens d'aller le voir et j'ai beaucoup aimé ce film et c'est pas très moral mais assez jouissif de voir comment ils s'en sortent au moment où ils semblent complètement coincés.
    en ce qui concerne la réalisatrice...
    pour avoir eu l'occasion à plusieurs reprises de voir des concerts de son papa, j'ai eu l'impression de m'y retrouver lors des images du concert du début, même scène, même apparence du chanteur vu de loin, même tenue aussi.
    Certaines photos aussi de laurent laffite en vincent lacroix font penser par ses attitudes à des photos réelles de julien clerc

    Et la phrase de michel drucker sur le chanteur qui ravit la gente féminine sans toutefois s'attirer les foudres de la gente masculine...
    bref, j'y ai vu plein de d'oeils

  • Oui moi aussi... j'ai bien "senti" tout ça.
    Le papa est omniprésent.
    Mais il n'a jamais fracassé la tête de quelqu'un avec une Victoire de la Musique je pense :-)

  • ou alors, on l'a pas su !!
    il s'est fait aider par sa fan numéro 1 pour se débarrasser du corps et le film est en réalité un biopic de cette période de sa vie lol
    oui je sais , je m'égare....

  • Bon sang mais c'est bien sûr...
    D'ailleurs y'a un bail qu'on n'entend plus parler de lui !!!

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