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DE L'AUTRE CÔTÉ DU MUR de Christian Schwochow *

DE L'AUTRE CÔTE DU MUR de Christian Schwochow, Jördis Triebel, Tristan Göbel, Alexander Scheer, cinéma

Nelly croit pouvoir commencer une nouvelle vie en passant à l'Ouest avec son fils à la fin des années 70. Mais la réalité se révèle bien différente des rêves.

En effet, passer à l'Ouest n'était pas une garantie de liberté et d'épanouissement. Dès la frontière franchie, une fouille au corps était le premier passage obligé. Ensuite direction un camp d'hébergement où la promiscuité et la cohabitation devenaient le quotidien pour un temps indéterminé. Le temps de faire tamponner 12 fois, de façon résolument obscure, une carte vous garantissant la nationalité allemande.

 

Comment avec un sujet aussi passionnant faire un film aussi plat ? Comme Nelly on est stupéfait de constater que certains résidents du camp sont là depuis 18 mois. Certains d'ailleurs renoncent et finissent par rentrer "chez eux". On n'en revient pas de ces interrogatoires réguliers par les services secrets. Nelly était jadis en couple avec un russe qu'elle croit mort et qui va lui causer bien du tracas outre-tombe !

 

Une réaliste reconstitution grisouille de l'époque et de l'endroit, une actrice magnifique, un thème en béton armé suffisent-ils à faire un grand film ou au moins un bon film ? Non. Rien ne fait peur, rien vraiment ne choque ou ne scandalise. On aurait aimé être un peu plus secoué par cette histoire insensée. Mais les anecdotes parallèles, quelle bouillie !!! Que le type des services secrets tombe amoureux de la belle ainsi qu'un type très solitaire, vivant dans le camp, considéré traître et vaguement inquiétant mais finalement trop gentil... sont vraiment des grosses ficelles particulièrement agaçantes. Et la fin !!! Mais qu'est-ce que c'est que cette fin ?

Commentaires

  • Je l'ai aimé ce film moi .. pour l'actrice d'abord. Et puis j'ai appris l'existence de ce camp, j'ignorais qu'on les gardait aussi longtemps. La fin ne m'a pas gênée plus que ça, tu imagines ce que tu veux.

  • Mouais. Moi aussi j'ai appris des choses mais je n'ai pas été "touchée".

    Je pense hélas que la fin est d'une platitude affligeante.

  • Ah ouais, en tout cas, comme tu le dis: le sujet est passionnant. Je n'avais pas entendu parler du film avant de tomber dessus ici. Si le traitement ne suit pas, on va dire que je ne vais pas me dépêcher d'essayer de le voir, et que je l'attraperai dans un an ou deux sur Arte ;-)

    Mes amitiés, m'dame.

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