Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

COURS SANS TE RETOURNER de Pepe Danquart **

204613_jpg-r_640_600-b_1_D6D6D6-f_jpg-q_x-xxyxx.jpg

Synopsis : 1942. Srulik, un jeune garçon juif polonais réussit à s’enfuir du Ghetto de Varsovie.
Il se cache dans la forêt, puis trouve refuge chez Magda, une jeune femme catholique. Magda étant surveillée par les Allemands, il doit la quitter et va de ferme en ferme chercher du travail pour se nourrir.

"Cours sans te retourner" c'est le conseil que donne son père à Srulik lorsqu'il l'aide à s'échapper du Ghetto. L'histoire est belle, forte et vraie puisqu'inspirée de la vie de Yoram Friedman (toujours en vie). Les années que le jeune garçon passe à fuir les allemands prêts parfois à tout pour capturer un enfant sont abominables. Souvent rejetés lorsqu'il frappe aux portes, parfois battu, il obtient de temps à autre le secours de polonais qui voient en lui avant tout un enfant et non un juif à dénoncer.

Particulièrement courageux et débrouillard Srulik qui prend un nom polonais, Jurek Staniak, pour ne pas attirer l'attention sur lui brave tous les dangers, tous les imprévus, en plus de la faim et du froid (et il fait TRES froid en Pologne l'hiver) pendant trois ans. Obligé de fuir encore et encore jusqu'à la fin de la guerre et alors qu'il trouve enfin un foyer qui l'accueille sans condition.

Racontée à hauteur d'enfant, Srulik/Jurek ne quitte pas l'écran un instant, le film est donc absolument visible par des enfants (pas trop petits quand même). Sa survie dans les bois et la campagne polonaise est à la fois un exemple de courage et d'imagination. Mais le réalisateur n'élude pas les moments plus graves, plus terrifiants voire franchement éprouvants. Et la laideur des hommes, leur bêtise, leur cupidité, la délation...

Dommage qu'il se soit cru obligé d'ajouter des violons omniprésents, sirupeux et envahissants, des ralentis et des cauchemars dont on se serait bien passé.

Pour l'anecdote... je me disais que parfois cet enfant (excellent acteur) n'avait pas toujours tout à fait la même tête ! Et pour cause, ils sont deux jumeaux à l'avoir interprété, ce qui peut se comprendre car le rôle est écrasant. Cela ne nuit absolument en rien à la qualité du film diminué néanmoins pas la musique et les effets. Dommage.

88d8151980a593c360365bc553a92e5a.jpg

Commentaires

  • Je n'avais pas trop envie de le voir pendant les fêtes, mais comme il ne va pas passer longtemps, je crois que je vais y aller vite.

  • Je ne sais que te dire !
    C'est tellement enrobé dans de la guimauve parfois.
    Et pourtant quel calvaire !
    Et puis comme dans le film que tu as aimé avec Julie,
    on voit les vrais personnages à la fin :-)

Les commentaires sont fermés.