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FESTIVAL INTERNATIONAL DU PREMIER FILM D'ANNONAY 2016 - EX_MACHINA d'Alex Garland °

PREMIER FILM HORS COMPÉTITION - Royaume-Uni

 

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À 26 ans, Caleb est un des plus brillants codeurs que compte BlueBook, plus important moteur de recherche Internet au monde. À ce titre, il remporte un séjour d’une semaine dans la résidence du grand patron à la montagne. Mais quand Caleb arrive dans la demeure isolée, il découvre qu’il va devoir participer à une expérience troublante  : interagir avec le représentant d’une nouvelle intelligence artificielle apparaissant sous les traits d’une très jolie femme robot prénommée Ava.

avec : Domhnall Gleeson, Alicia Vikander, Oscar Isaac, Sonoya Mizuno.

 

J'adore les films d'anticipation et celui-ci commence sous les meilleurs auspices. Caleb est un peu comme l'employé du mois chez McDo, sauf que là, plutôt que d'avoir sa tronche placardée au mur, il va passer une semaine chez le big boss de cette espèce de Google qui aurait de mauvaises intentions...

 

Joie, bonheur pour l'employé modèle ! Il est hélicoporté jusqu'à la demeure totalement invisible à l'œil nu puisqu'elle est pratiquement sous-terraine. Un fort sentiment d'insécurité voire de claustrophobie s'installe donc dès que Caleb prend possession de ses appartements. La visite de l'endroit est assurée par Nathan le patron, qui se montre à la fois très accueillant voire familier avec un quelque chose d'inquiétant que l'interprétation forcée d'Oscar Isaak rend parfaitement lisible pour le premier novice qui passe.

 

Premier élément inspiré, l'endroit est à la fois somptueux, fait de miroirs, de pièces chaleureuses avec âtre flamboyant et de couloirs froids, de pièces aux parois vitrées s'avère troublant voire terrifiant. Caleb sait d'emblée que son badge ne lui donne accès qu'à certaines parties du bunker. Puis Nathan présente Ava à Caleb. Il s'agit d'un robot à l'apparence mi femme mi machine, autre superbe trouvaille du film, ce "costume" fait de chair et de plexiglas qui le rend élégant et émouvant. On sait que cette magnifique jeune femme (Alicia Vikander) n'est qu'une machine.

 

Las... tout part rapidement en vrille puisque le surdoué tombe en moins de temps qu'il n'en faut pour dire Intelligence Artificielle, amoureux de la belle androïde qui lui fait des petites mines de chat botté toumimi. Comment résister à ça :

festival international du premier film d'annonay 2016 - ex_machi

 

Dès lors, Caleb et Nathan (Oscar Isaak INSUPPORTABLE !) ont beau y aller de leurs interminables conversations geek, et Caleb et Ava de leurs embarras et simagrées de drague relou, l'intérêt s'évapore au profit de "les tourtereaux vont-ils réussir à s'échapper des pattes du vilain ?" Et on s'en fiche largement malgré la toute petite surprise finale, dont on se doute quand même un peu.

 

Cela devient exaspérant voire franchement abject lorsque l'on découvre que ce taré de Nathan n'a qu'un but, créer des créatures maigres à l'épilation quatre étoiles pour sa consommation personnelle. Les longs plans insistants sur l'anatomie des demoiselles est à vomir. Quand les actrices cesseront-elles d'accepter ce genre de rôles ? D'autant que les dites demoiselles ne sont là que comme des mannequins amorphes, enfermées dans des placards sans une ligne de dialogue.

 

Vraiment dommage pour Domnhall Gleeson et Alicia Vikander (qui insiste quand même un peu trop sur ses regards chat botté).

 

Quant à Oscar Isaak, sa prestation est au-delà des mots. Il surjoue chacune de ses scènes avec une espèce de cabotinage qui frise la parade du paon vaniteux. Se prenant tantôt pour Al Pacino tantôt pour Marlon Brando sous la semelle desquels il ne parvient jamais à se hisser, il est crispant, ridicule, prévisible ! Sa suffisance mégalo le rend PENIBLE !

Commentaires

  • Je l'ai trouvé pas si mal. Le sujet du transhumanisme et de la singularité m'intéresse, c'est bien qu'il y ait des films qui le traite. Pour les relations entre les hommes-femmes/robots, c'est vrai que c'est un plutôt raté. Trop de transhumanisme sans doute !

  • Je n'ai rien à redire sur le sujet que j'apprécie aussi. Mais quand c'est traité comme ça... Au secours ! Et Oscar Isaac...

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