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FESTIVAL EFFERVERSCENCE MÂCON

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MINUSCULE - LA VALLEE DES FOURMIS PERDUES de Thomas Sazbo et Hélène Giraud ***

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Synopsis : Dans une paisible forêt, les reliefs d’un pique-nique déclenchent une guerre sans merci entre deux bandes rivales de fourmis convoitant le même butin: une boîte de sucres ! C’est dans cette tourmente qu’une jeune coccinelle va se lier d’amitié avec une fourmi noire et l’aider à sauver son peuple des terribles fourmis rouges...

Dans la vraie vie je ne suis pas une grande fan des insectes mais cela fait plusieurs années que je suis avec ravissement les aventures et mésaventures des petites bestioles dans le format des séries où chaque épisode dure quelques minutes. Je redoutais un peu le passage au long. Erreur. J'ai passé une heure et demie formidable en compagnie des fourmis et de la coccinelle qui après avoir perdu sa famille devient amie avec une hyménoptère (c'est juste pour ne pas répéter fourmis).

Mêlant subtilement animation et décors naturel la mise en scène de la vie quotidienne des insectes est tout aussi passionnante. Ici les réalisateurs (présents lors de la séance) ont choisi les sublimes Parcs Nationaux des Ecrins et du Mercantour pour être le théâtre de l'aventure.

La coccinelle a toujours son rôle de justicier et continue de défier les mouches très moqueuses dans des courses de vitesse. Elle aidera la colonie de fourmis à acheminer la boîte de sucre convoitée par les fourmis rouges.

Les gags s'enchaînent, burlesques ou plus dramatiques et la dernière partie fait sans hésitation référence au Seigneur des Anneaux. La fourmilière est quasiment une réplique de Minas Tirhit et les fourmis rouges sont aussi nombreuses et peu subtiles que les orques de Saroumane. Le combat final est épique et bluffant de trouvailles visuelles.

A noter également une étonnante maison de poupées, réplique de celle de Norman Bates.

Il n'y a aucun dialogue et le travail sur le son est prodigieux. La seule réserve vient de la mise en place un peu longuette avant d'en arriver au vif du sujet mais c'est néanmoins un film à voir seul ou avec vos enfants (dans la salle ils ont été sages comme des images et très réceptifs).

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WHITNEY de Kevin McDonald **(*)

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Synopsis : Elle a vendu 200 millions d’albums.
Elle détient le record du plus grand nombre de numéros 1 consécutifs.
Sa chanson I Will Always Love You est le single le plus vendu par une chanteuse.
Derrière les records, les rumeurs, les scandales, les secrets et la gloire, voici la vraie Whitney.

Je ne connais  et n'apprécie pas particulièrement Whitney Houston, les hurleuses n'ont pas vraiment grâce à mes oreilles. Je dirais même que je ne connais d'elle que le "tube" de Bodyguard. Mais j'ai suivi ce documentaire avec un vif intérêt grâce au montage astucieux de Kevin McDonald, déjà responsable du formidable Dernier Roi d'Ecosse et du redoutable Mon meilleur ennemi.

Si on sait que Whitney est morte jeune noyée dans sa baignoire, les interviews des nombreux intervenants, proches amis, parents et frères de la star en font un portrait plutôt idyllique qui démontrent qu'elle était une enfant aimée, choyée... Peu à peu, par un habile suspense, on découvre à quel point la star a été exploitée, malmenée voire pire et initiée tôt aux paradis artificiels par son propre frère qui se ne défend même pas : "je préférais qu'elle commence avec moi plutôt qu'avec un autre"... On découvre que la star a souvent été entourée de parfaits abrutis et la rencontre avec Bobby Brown qu'elle épousera et avec qui elle aura la pauvre Bobi Kristina est le summum du mauvais choix. Ce type antipathique (restons poli) est un crétin d'une envergure internationale. C'est en tout cas ainsi qu'il est présenté ici.

Le père semble intéressé financièrement par la réussite de sa fille. Quant à la mère, elle reporte avec autorité sur sa fille surdouée le semi ratage de sa propre carrière qui n'a jamais pu dépasser le stade de choriste de plusieurs stars. Le reste de la famille, dont la tante de Whitney (Dee Dee Warwick, sœur de Dionne) est responsable d'un trauma dont je ne vous révèle rien mais que la famille a enseveli sous une grosse épaisseur d'hypocrisie.

Je me fais toujours un plaisir de rappeler que le fou rire exceptionnel, incontrôlable et communicatif d'Elvis est dû à sa choriste. La Castafiore responsable de l'hilarité du King, incapable de retrouver la note est bel et bien la mère de Whitney. Le personnage de cette mère étant tellement antipathique je vous invite à bien rigoler ici.

De témoignages en révélations, le documentaire se fait de plus en plus asphyxiant et bouleversant. Et l'acharnement des media et du public (j'ai l'impression ou suis-je un peu naïve, qu'on est encore loin de ce cauchemar en France) est absolument terrifiant dès lors que la Diva décline.

La vie et le destin de Whithney sont un crève-coeur, mais au-delà de ce ratage ce qui m'a le plus bouleversée est le destin désespérant et sans issue de la petite Bobi Kristina, fille de Whitney et cet abruti de Bobby que l'on voit souvent prostrée dans un coin, le pouce dans la bouche. Elle suivait sa mère en tournée et sa vie semble n'avoir été qu'un éternel cauchemar.

Je suis sortie de la salle anéantie, asphyxiée comme ça m'arrive rarement avec un urgent besoin de respirer de l'air ! Je suis assez surprise qu'on parle de discrétion et de respect à propos de ce film. L'étalage de la vie privée et des vidéos de mauvaises qualités certes, montrent souvent la star aux pires moments de sa vie et notamment lorsqu'elle est sous l'emprise de ses démons, c'est-à-dire vraiment pas à son avantage.

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NOS BATAILLES de Guillaume Senez **

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Avec Romain Duris, Laure Calamy, Laetitia Dosch

Synopsis : Olivier se démène au sein de son entreprise pour combattre les injustices. Mais du jour au lendemain quand Laura, sa femme, quitte le domicile, il lui faut concilier éducation des enfants, vie de famille et activité professionnelle. Face à ses nouvelles responsabilités, il bataille pour trouver un nouvel équilibre, car Laura ne revient pas.

J'avais beaucoup aimé Keeper du même réalisateur et voir Romain Duris dans un rôle différent (ouvrier syndicaliste et papa de deux enfants) m'attirait beaucoup.

Quelques jours après l'avoir vu, je ne sais que dire de ce film. Je me souviens avoir été oppressée souvent par les gros plans, mais vraiment très très gros plans sur le visage des acteurs dont je ne comprends pas toujours l'intérêt.

Il m'en reste finalement peu de choses à part justement l'interprétation subtile et convaincante de Romain Duris dont même la voix semble avoir changé. Il se débat un peu comme Ted (Dustin Hofmann) dans Kramer contre Kramer, tel l'homme qui découvre les contraintes de la vie de famille en dehors du boulot...

Le monde du travail est particulièrement bien observé, c'est plutôt bien fait, on sent une sincère volonté de s'accrocher au réel, les personnages ont des boulots et des vies "normales", mais il manque l'étincelle pour rendre ce film moins oubliable.

J'espère que vous trouverez des avis plus conformes et enthousiastes à ce film sincère

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EN LIBERTE ! de Pierre Salvadori ***

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Avec Adèle Haenel, Damien Bonnard, Pio Marmaï, Vincent Elbaz, Audrey Tautou

Synopsis : Yvonne jeune inspectrice de police, découvre que son mari, le capitaine Santi, héros local tombé au combat, n’était pas le flic courageux et intègre qu’elle croyait mais un véritable ripou. Déterminée à réparer les torts commis par ce dernier, elle va croiser le chemin d’Antoine injustement incarcéré par Santi pendant huit longues années. Une rencontre inattendue et folle qui va dynamiter leurs vies à tous les deux.

Le film de clôture, vu immédiatement après Whitney est une véritable bouffée d'air pur. Dès la scène d'ouverture on est emporté par l'énergie et la grande réussite d'une scène d'action musclée qui se termine par un grand éclat de rire. On la reverra 4 ou 5 fois tout au long du film selon des points de vue différents car il s'agit en fait... Non, je ne vous dis rien.

Cela se passe dans un commissariat. Il y a des flics, des ripoux, des bas du bulbe, des truands, un tueur en série (gag pas bien fin fin mais quand même un peu drôle), mais aussi des romances, des sentiments et un peu d'émotion.

Le film sort bientôt. Je lui prédis un gros carton plein car voilà ce que j'appelle de la bonne comédie française, vive, voire déchaînée, sans blague sous la ceinture et avec des acteurs qui font un job d'enfer. On découvre enfin la veine comique d'Adèle Haenel qu'elle nous avait bien cachée jusque là. Pio Marmaï balade son air lunaire et décalé. Audrey Tautou est vraiment bien et emporte toutes les séquences émotion. Vincent Elbaz est... pfioulalala ! Quant à Damien Bonnard, il hérite du rôle du gars dont on a envie d'être le pote pour la vie.

Certaines scènes sont HILARANTES !

Commentaires

  • "Nos batailles" a été un petit coup de cœur pour moi, même s'il n'en reste pas tant de chose, mais quand même, un beau souvenir.
    Hâte de voir "En liberté", j'aime tellement Pio Marmai et la BA m'a alléchée !

  • Oui Nos batailles est bien et on l'oublie sitôt vu.
    Pio est extra, mais Adèle et Vincent aussi et Damien... irrésistible de drôlerie (involontaire parfois).

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