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PAUVRE GEORGES !

de Claire Devers **

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Avec Grégory Gadebois, Mylène MacKay, Monia Chokri, Noah Parker, Pascale Arbillot  

Synopsis : Georges a quitté la France pour le Québec et s'est installé à la campagne avec sa femme, Emma. Un soir, en rentrant du collège où il enseigne le Français à Montréal, il surprend Zack, un adolescent déscolarisé, en train de fouiller leur maison. Georges voit en ce gosse un nouveau projet de vie et se met en tête de le sauver.

Cette décision prise contre l'avis de tous va provoquer des réactions incontrôlées et faire exploser tous les liens qui les unissaient les uns aux autres. 

L'arrivée du mystérieux Zack qui s'amuse à pénétrer dans les maisons quand les propriétaires n'y sont pas va d'abord mettre Georges très en colère. Puis tout aussi soudainement qu'il a déchainé sa colère et ses coups sur l'ado... la présence de ce garçon va le réveiller. Son existence est un peu vaine entre son métier d'enseignant et sa femme dépressive, insatisfaite. Le garçon ne lui demande rien mais Georges décide de l'aider. Et il n'y a pas d'idée plus stupide que de vouloir aider quelqu'un qui ne le souhaite pas.

Le pauvre Zack, livré à lui-même, mis à la porte par son père et déscolarisé débarque donc dans un milieu bourgeois, non seulement chez le couple formé par Georges et sa femme Emma, mais aussi chez les voisins qui l'observent comme un ovni qui fait peur ou "qui pue le sexe", c'est selon. Malgré leurs somptueuses demeures au bord de l'eau, leurs vies à l'abri du besoin, ces gens méprisants s'ennuient, simulent la bienveillance et ne font que bavasser les uns sur les autres. Mais Georges n'a que faire de la réprobation générale.

Claire Devers dépeint un microcosme bourgeois et méprisant mais finit par lasser tant les conversations superficielles ne ressemblent à rien et tant la multitude de thèmes abordés n'est pas traitée, allant de la crise de l'éducation, les enfants inadaptés, les néo-ruraux perdus dans cet environnement qui ne leur convient pas... Les femmes sont hystériques, insatisfaites, dépressives, alcooliques, nymphomanes, parfois tout à la fois et les hommes tentent tant bien que mal de sauver la face. On finit par bailler car on ne comprend plus où la réalisatrice veut nous emmener. Et encore moins le sort qu'elle réserve à certains de ses personnages.

Moi qui me plains que parfois les personnages n'aient qu'un seul trait de caractère, j'avoue qu'ici, j'ai pataugé devant le personnage de Grégory Gadebois capable de colère, puis de douceur, d'empathie, parfois totalement énigmatique puis inquiétant. Il fait tout ça très bien, mais à quoi bon ?

Face à lui, Monia Chokri ouvre des yeux comme des billes.

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