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bad times -

  • Bad Times de David Ayer**

     

    Vétéran de la Guerre du Golfe et d’autres endroits où ça a chauffé, Jim, de retour au pays a ses nuits hantées de cauchemars sanglants. Traumatisé et bien fêlé il poursuit un nouveau but : entrer dans la police de Los Angeles ou des Services Secrets. Entre les séances de tests pour divers postes, il occupe le reste de son temps en errances lamentables avec son copain Mike, lui aussi chômeur, dans les bas fonds de la Cité des Anges.

    La virée des deux copains se fait de plus en plus alcoolisée, de plus en plus droguée et par conséquent de plus en plus violente jusqu’à un final auquel on voudrait ne pas s’attendre mais qui laisse complètement anéanti.

    On a l’impression souvent que les deux lascars font tout pour s’en sortir mais que la réinsertion est difficile, voire impossible. La lumière vient des femmes, qu’ils aiment, mais qui ne parviennent que par beaux moments de grâce où même eux y croient encore, à les sortir de leur infernale spirale.

    C’est sec, brutal, violent et dérangeant… mais hélas, Christian Bale est seul à se démener dans cet enfer avec une interprétation haut de gamme au cours de laquelle il peut passer dans la même scène de la tristesse à l’apaisement et à la folie pure. En regardant le générique on trouve en production Christian Bale himself ! Serait-ce une manœuvre de sa part de n’avoir choisi que des acteurs inexistants pour lui donner la réplique ??? En tout cas, c’est réussi, il n’y a que lui. Cet acteur est intense à la limite de l’hallucination par moments. C’est une bombe a-na-tomique et une bombe à retardement !