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demandez la permission aux enfants -

  • Demandez la permission aux enfants d’Eric Civanyan °

    J’ai un peu hésité à vous parler de ce… hum, hum, film… mais comme je sais que certains apprécient quand je sors le rouleau compresseur : allons-y !

    Trois couples, sept enfants et d’emblée on se demande qui sont les plus insupportables et têtes à claques. Les enfants parlent à leurs parents comme des chiens et les parents consternés, dépassés ou carrément plus gosses que les gosses (mon Dieu le numéro d’Anne Parillaud en femme enfant anorexique !!!) se plient aux quatre volontés de ces petits rois.

    Sur un sujet bien dans l’air du temps : la tyrannie des enfants face aux parents démissionnaires, on pouvait s’attendre à une comédie qui au moins si elle ne fait pas rire (ce qui est largement le cas ici), aiderait à réfléchir sur le sujet. Il n’est pas obligatoire d’être sérieux pour être profond ! Or ici on ne rit pas et les gags répétitifs (ah le gosse qui pète… ah le père qui dit « lol »…) finissent très rapidement par lasser. Quand on n’a rien à dire ni à montrer, c’est pas simple de tenir une heure et demi.

    Un beau jour, les parents décident que trop c’est trop. Ils consultent une psy (charmante Marie Bunel) qui prodiguent de bons conseils : il faut donner des limites aux enfants, savoir leur dire non… les enfants doivent respecter leurs parents etc !!! Evidemment, personne ne comprend rien à rien et les adultes décident d’unir leurs forces pour contrer leur progéniture.

    Et là ! si le comportement des enfants étaient déjà passablement lamentables, celui des parents va atteindre des sommets de bêtise et de méchanceté : entre la confiscation des chaussures griffées, le changement sans préavis de la marque de céréales, la pose par la force d’appareils dentaires… rien ne nous est épargné et l’escalade dans les âneries va crescendo. Le clou de cet affligeant spectacle restant quand même l’enfermement des 7 moutards pendant une heure dans un centre d’hébergement pour délinquants qui ressemble comme deux gouttes d’eau au Château de Dammarie les Lys. Le grand porte nawak est définitivement atteint au moment où même le petit garçon de 5 ans, sage comme une image pendant tout le film subit aussi ce traitement : « par mesure préventive » dit le père !!! ça ne vous rappelle rien ou quelqu’un ???

    Consternant.