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essential killing de jerzy slolimowski

  • ESSENTIAL KILLING de Jerzy Skolimowski °

    ESSENTIAL KILLING de Jerzy Slolimowski, cinéma, vincent galloESSENTIAL KILLING de Jerzy Slolimowski, cinéma, vincent gallo

    Un taliban (enfin, je crois) à tête de Jésus dégomme trois américains hilares en Afghanistan (si c'est pas l'Afghanistan c'est super bien imité) sous l'emprise d'un truc qui se fume et qui fait rigoler, et tant mieux. Vaut mieux mourir en rigolant qu'en pleurant, c'est mon avis que je partage. Il est capturé par un hélicoptère et envoyé dans un centre de détention qui pratique la torture après vous avoir passé une combinaison orange fluo. Lors d'un transfert on ne sait pas plus où, mais en tout cas c'est dans un autre pays où il fait très très frisquet... un accident fait qu'il s'échappe et s'en va dans la forêt neigeuse tout seul comme un chien perdu sans collier traqué et qui n'a plus rien à perdre, sauf la vie...

    Dans le genre "film qui sert à rien" celui-là devrait figurer en tête de liste. Alors oui, Vincent Gallo, muet comme une tombe même sous la torture fait très bien le mec halluciné qui a des visions. Il crie très bien, mange très bien des fourmis, titube très bien sous le cagnard et dans la neige, souffre en silence (sauf quand il crie), etc. So what ?

    Connaissant le Gallo, je suis sûre qu'il a demandé à être abandonné plusieurs jours pieds nus dans une forêt glaciale pour voir combien il pourrait manger de fourmis. Parce qu'on sait depuis "The brown bunny" que Vincent Gallo aime les expériences extrêmes et qu'il n'aime pas se faire doubler pour les scènes de cascade telle qu'une bonne "inflation". Mais on s'en fout. Qu'est-ce qu'on s'en fout !!! Le plus tordant étant pour moi de nous montrer les rêves du gars qui se souvient que dans une vie antérieure il a été marié à une superbe talibane qui portait un joli tchador drapé bleu du dernier chic et qu'il avait un gentil bébé tout sage et tout mignon. Sans doute pour nous dire qu'un salaud est aussi un être humain... ou peut-être que l'instinct de survie qui l'anime, seul contre le monde entier, est motivé par un but : retrouver ses deux chéris ! Va savoir. On sait pas. J'ai rien compris. Je me suis ennuyée copieux. On ne sait si l'agonie du barbu (dans la prison TOUS les autres ont été tondus sauf lui...) dure 3 jours ou 3 ans... mais ce film n'est qu'une succession d'aberrations, mais heureusement il ne dure qu'une heure 23 ; ça m'a quand même coûté 2.80 €uros de parking. Tantôt désertique, la forêt inhospitalière se transforme parfois en véritable périphérique parisien aux heures de pointe, permettant à notre survivor de s'offrir un ptit gueuleton... Exemple : une femme passe à vélo avec son bébé (oui dans la forêt de la mort, par moins quarante, ça arrive)... il se jette sur la dame qui a des seins plein de lait et se régale. Il la laisse gisante mais on entend un moteur de chépaquoi qui va sans doute venir la sauver de ce mauvais pas. Il tombe sur une maison avec un toit pointu cheminée qui fume et ce qui tombe à pic c'est que le mari s'en va en ville (qui doit être à huit jours de charette) se saoûler la gueule et qui c'est qu'est toute seule dans la maison ???? Emmanuelle Seigner ! MDR. Même pas peur. Ben oui, elle est sourde et muette. Et c'est bien connu les sourds muets n'ont peur de rien et sont super généreux. Elle lui fait des mamours sur le visage, le déshabille, le soigne (il est tout blessé et se vide de son sang ; je crois qu'il s'est pris un coup de tronçonneuse le jour où il a rencontré des bûcherons), lui met des vêtements propres et hop, le colle dehors. Pas bien chaleureuse la Manu. Enfin, elle lui offre quand même son cheval blanc qu'il va tout saloper avec son sang...

    Rolala, que c'est chiant !!!! mais que c'est chiant ! Je pense que c'est un film qui explique que l'instinct de survie est plus fort que tout, tra la la itou !

    On s'en fout.

    Pardon, je l'ai déjà dit.