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jacquou le croquant -

  • Jacquou le Croquant de Laurent Boutonnat°

     

    Jacquou est orphelin. Son père meurt au bagne lors d’une tentative d’évasion. Sa mère en meurt foudroyée par une sorte de pneunomie/chagrin mais n’oublie pas de demander à Jacquou de venger son père, bou diou ! Jacquou se laisse mourir aussi mais il est sauvé et recueilli par un curé qui l’aide à grandir et à se couper les cheveux (halleluya ! si en plus, le beau visage de Jacquou était caché !!!).

    Quelle est donc cette chose ???Je n’ai vu moi qu’une succession de tableaux (la forêt, les champs, le château, les lavandières…) qui s’enchaînent de façon souvent maladroite et sans toujours un véritable lien entre eux.

    Où sont la lutte contre l’injustice de Jacquou, son désespoir, son combat au côté des pauvres et des opprimés, sa soif de vengeance contre le méchant Comte de Nansac, son histoire d’amour ? Ici rien n’est épique… tout est plat voire ennuyeux. Les scènes s’étirent jusqu’à ce qu’on n’en puisse plus rien tirer (ah ! la danse en sabots censée sans doute représenter un grand défi !!! un summum de ridicule !). Quant aux tonnes de flotte qui tombent, quel intérêt… rendre plus sexy les filles aux corsages mouillés sans doute ? En tout cas, méfiez-vous de la mousson périgourdine !

    Seule la tentative d’évasion de Jacquou, jeté dans un puits, donne une petite dimension romanesque à l’ensemble, mais c’est bien peu pour un film si long !!!

    Quant aux acteurs : ils sont soit ridicules (palme à Gourmet, Karyo, Croze), soit très mauvais (les deux actrices amoureuses de Jacquou, une rousse, une brune sont d’une fadeur !!!).

    Trois acteurs semblent y croire néanmoins : Albert Dupontel (père de Jacquou) intense et enragé mais on l’élimine dans le premier quart d’heure ; Jocelyn Quivrin (le méchant et sadique Comte de Nansac) mais on ne lui donne que l’occasion de faire son regard qui tue… et surtout, évidemment Gaspard Ulliel qui a tout du héros romantique capable de faire se soulever les foules. Hélas, malgré leur évidente bonne volonté, tout ceci tourne en rond sans fougue et sans passion.

    Au générique, Mylène Farmer est convoquée pour conclure et là… j’ai vraiment eu envie de crier : « au secours !!! ». Je l’ai peut-être fait d’ailleurs.

    En résumé : POUR l’irrésistible fossette de Gaspard, oui, le reste : NON.