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jeux de dupes

  • Jeux de dupes de George Clooney ***

    Jeux de dupes - Renée Zellweger et George Clooney
    Jeux de dupes - Renée Zellweger et George Clooney
    Jeux de dupes - Renée Zellweger et George Clooney


    Dodge Connolly est capitaine des « Bulldogs », équipe de football américain professionnelle vers 1925. La caractéristique de ce sport à l’époque est de ne comporter aucune règle, ce qui donne lieu à de véritables batailles rangées. Le foot pro semble n’intéresser personne alors que les tribunes des stades universitaires sont pleines et certains sportifs tel Carter Rutherford de véritables stars. Afin de redorer le blason de son équipe lâchée par tous les sponsors, Connolly convainc Rutherford, ancien héros de la guerre 14/18 de rejoindre les «Bulldogs».
    Une accorte et pas farouche journaliste Lexie Littleton est chargée de suivre les matchs du héros et de rédiger un article sur ses exploits. Elle apprendra des choses qui l’amèneront à faire des révélations et en outre fichera une sacrée pagaïe entre les deux joueurs tombés sous le charme de la belle.
    Je l’avoue, devant la tiédeur générale et quasi unanime, je suis allée quasi à reculons et avec des pieds de plomb voir ce film… tu parles si c’est pratique. Je me disais que voir un clip long comme un jour sans pain de la pub Nespresso et devoir supporter Miss Hamster Number One (pardon Renée, plus jamais je le dirai que tu ressembles à un hamster, tu ne ressembles pas à un hamster du tout du tout, pour ma peine j’ai fait un parterre et deux navets) serait une punition mais tant pis… George quand même… Vous voyez l’truc. Et bien, rentrée avec des pieds qui pèsent une tonne chacun, je suis ressortie avec des ailes de fée. Je flottais au-dessus du cinéma, c’était très agréable et très joli à voir (pour les autres !). Pourtant je vous le jure devant mon premier coup-franc je ne suis pas le genre à faire une « ola » quand un malabar achève un match par un « touch down »… non vraiment je ne suis pas ce genre là. Mais ce film, je l’ai aimé de la première à la dernière image parce qu’il est beau, que l’ambiance (pas l’histoire hein, juste l’ambiance) m’a évoqué celle de « L’arnaque », que la reconstitution des années 20 toute clean et toute sublime est un ravissement, que la lumière est belle, les costumes nickel chrome et tout et tout. Mais surtout surtout, il y a George, drôle comme jamais ou comme toujours, qui ne perd pas une occasion de nous rappeler (comme si je ne le savais pas) que vieillir ça craint du boudin, qui prend un plaisir fou à se castagner dans les bars et à se prendre des coups et à tomber par terre et à se rouler dans la boue, que depuis Cary Grant on n’a pas fait plus Cary Grant que lui, qu’il est un roi de la comédie, qu’il se régale et nous aussi… Mais encore dans ce film, il fait de Renée Zelwegger une actrice, une vraie, charmante, tourbillonnante et séduisante. Que leur complicité ou leur amitié ou le truc qu’il y a entre eux explose aux yeux dans chacune de leur scène, que leurs roucoulades se dégustent comme des loukoums et que leurs dialogues ciselés sur mesure pétillent comme des bulles de champ’.
    Humour, fantaisie, gaieté, dérision, séduction… ce serait dommage de s’en passer ! Moi, j'en ris encore !