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la légende de Beowulf - cinéma

  • La légende de Beowulf de Robert Zemeckis **

    La Légende de Beowulf - Ray Winstone
    La Légende de Beowulf - Ray Winstone

    En 500 et des poussières au Danemark une créature monstrueuse, Grendel terrorise et décime la population du Royaume du Roi Hrothgar. Seul un héros pourrait en venir à bout. Il se présente en la personne du Viking Beowulf qui ouvre les bras et pousse des gueulantes en hurlant « BEEEEEEEEEEOOOOOOOOOOOOOOWUUUUUUUUUUUUUUULF !!! ». Il combat la bestiole tout seul et tout nu comme un ver et lui fiche une sacrée raclée surtout dans l’oreille, parce que le monstre est fragile de l’oreille ! Après, il s’empare du royaume, devient calife à la place du calife pour conquérir la reine qui chante des chansons tristes et fait plein de bêtises parce que s’il est héros, le héros n’en est pas moins homme…

    Amateurs d’heroïc fantasy (j’en suis) ce film est pour vous. Evidemment tout le monde n’est pas Tolkien (même si cette œuvre l’a inspiré, paraît-il) et Zemeckis n’est pas Peter Jackson. Néanmoins ce film est vraiment plaisant, même s’il faut un temps d’adaptation à son étrange « design » qui le rend bizarrement hyper réaliste et franchement effrayant par moments. Et puis, on s’habitue. Il faut vous dire que le réalisateur a utilisé la technologie du performance capture qui permet de recréer à la perfection les expressions et les gestes des comédiens en infographie. Pour simplifier je dirai que les acteurs sont « dessins animéifiés » et ça surprend quand on n’est pas prévenu (comme moi). Sous les capteurs on peut donc s’amuser à re-découvrir Ray Winstone (comment ce géant de muscles de Beowulf peut être Ray Winstone ??? Demandez le au responsable de la « performance capture »), Anthony Hopkins (gras et libidineux), Robin Wright Penn (triste, comme d’hab’), John Malkovich (fourbe comme touj’), Angelina Jolie (sublime et nue pour une f’), Brendan Gleeson (spécialiste des films en costume).

    Donc si vous voulez voir un film peuplé de monstres, de sortilèges et de magie, où le héros n’est qu’un homme faillible et imparfait qui ne jure que par les burnes d’Odin, cornebouc, direction les contrées lointaines et sauvages du nord de l’Europe.

    Photos de 'La Légende de Beowulf'