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le voyage aux pyrénées

  • Le voyage aux Pyrénées d’Arnaud et Jean-Marie Larrieu °

    Le Voyage aux Pyrénées - Sabine Azéma et Jean-Pierre Darroussin

    Alexandre Dard et Aurore Lalu, couple d’acteurs célèbres vient soigner les récentes crises de nymphomanie de madame au sommet, ou presque on va pas chipoter, des Pyrénées. De là à dire que la Pyrénéenne n’a pas de vie sexuelle, il n’y a qu’un pas ! En tout cas l’air vif et pur, la nature et tutti frutti ça doit calmer les ardeurs de madame. Tu parles !

    Que dire et par où commencer ? Je suppose qu’il doit y avoir ceux qui parlent de fantaisie et de loufoquerie voire d’audace et d’insolence, pourquoi pas tant qu’on y est, et ceux qui comme moi, sortent de la salle bras ballants et mine défaite en hésitant entre abattement et affliction tant la vision de ce spectacle sans tête mais avec quelques queues, les a laissés de marbre. Pas drôle, répétitif, sans autre réelle intention apparente que de filmer une succession de scènes dans le style « Martine à la montagne », nous verrons donc Alexandre et Aurore bivouaquent, Alexandre et Aurore rencontrent l’ours (on dirait un chimpanzé mais enfin bon, passons !), Alexandre et Aurore font de l’âne mais ne voient pas le cirque de Gavarny, Alexandre rencontre un tibétain qui bouffe des champignons hallucinogènes, Aurore rencontre des moines naturistes (les meilleurs moments selon moi, grâce à Philippe Katerine, j’imagine), Aurore se fait consoler par l’ours, etc !!! Et voilà, à un moment ça s’arrête (ouf) mais ça aurait tout aussi bien pu continuer encore des heures.

    Ah si quand même, je dois dire que lorsque la foudre foudroie (ah ah), Darroussin (toujours parfait malgré tout) devient Azéma et lycée de Versailles ! Et là, petite réussite qui, hélas, tourne rapidement en rond autour de son nombril, je dois reconnaître que Darroussin (grandiose) joue parfaitement Azéma (mais pas l’inverse). Oui, je sais c’est compliqué. En résumé Darroussin est génial mais Azéma soupire, halète et s’égosille du début à la fin. Fatigante. (Y'aurait-il enfin une âme charitable et objective qui dans ce métier impitoyable "la grande famille du cinéma" lui dira que sa coiffure, franchement... et puis, non... laissons tomber).

    Sinon, bon ben c’est vrai que « pourtant la montagne est belle ! », mais on ne se refait pas, je préfèrerai toujours « quand la mer monte ». Même pas honte !