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ANGEL A – Luc Besson °°

 

Luc Besson a annoncé que "Angel-A" était son dernier film. Je dirais : dommage et aussi tant mieux à la vue de ce non-film qui manque de tout, d'inspiration, d'humour, de poésie et d'intérêt tout simplement

Il a été tourné en 20 jours nous assène-t-on ??? Et oui, ça se voit. Comment remplir 1 h 30 de pellicule avec du vide ? Chaque scène s’étire jusqu’à la consternation du spectateur (que je suis).

La grande leçon, la "morale" de ce film est qu'il ne faut surtout pas mentir aux autres, à soi-même et que pour aimer son prochain, il faut d'abord s'aimer soi-même, savoir QUI on est (ah ! la grande scène du II où Jamel face au miroir des toilettes est sommé de se dire « je t’aime » à lui-même !!!)... et ce couplet, assorti de son refrain est matraqué tout au long d'une heure et demi INTERMINABLE où un petit Beur américain ( !!!) court après une grande tige suédoise qui tombe du ciel. Et c’est elle (son double, sa part féminine) qui doit lui faire comprendre ce qu'est l'amour !!!

Ce discours simpliste, récurrent pour enfant décérébré de moins de 5 ans est ressassé, rabâché ad libitum… Il ne serait pas aussi irritant s'il n'était accompagné d'une vision catastrophique, avilissante et dégradante de la femme : "pouffiasse", c'est le terme employé à de nombreuses reprises, qui fume, boit, castagne, baise ou propose de… ou s'exhibe enfermée dans des cages en verre aux yeux d’hommes à peine intéressés qui eux sont tous des maquereaux, des loubards ou des truands !!! Voici donc le monde rêvé, poétique et idéal que Luc Besson cherche à nous "vendre" ??? Pour cela je pense qu'il faut un peu plus qu'un noir et blanc chichiteux et un top model généreux (clone de Mila...).

Quant à Jamel roi de la tchatche, empereur de l’impro, c’est bien à lui qu’on a amoché les ailes, amputé, contraint, réduit à débiter des répliques indigentes ou à proférer des tirades mélodramatiques assommantes les yeux embrumés fixant l’horizon.

Néanmoins, je conseillerais ce film à Nicolas Sarkozy qui rêve de voir son Paris vide et calme comme lors d’un couvre-feu.

Personnellement, j’attendais le « retour » de Luc Besson derrière une caméra mais je préfère retourner en apnée plonger dans le grand bleu et continuer à me mentir en prétendant qu’il a été un grand réalisateur !

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