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AURORE ° de Nils Tavernier


Il flotte autour de ce film l’ombre de Jacques Demy (l’atmosphère enchanté) et de « Peau d’Âne » (les relations quasi incestueuses du frère et de la sœur)… mais hélas seulement l’ombre, et on s’ennuie ferme au palais.
Une jeune princesse, Aurore (ça ne s’invente pas) doit épouser un riche prince qu’elle n’aime pas pour sauver le royaume ruiné de son père. La princesse ne vit que pour et par la danse mais il se trouve que cette pratique est interdite dans ce royaume. Aurore est donc contrainte de beaucoup se déshabiller (les robes de princesse : ça gêne aux entournures) pour faire ses entrechats en cachette.
Si l’on n’est pas comme Nils Tavernier passionné par la danse classique, fasciné par les beaux corps musculeux et anorexiques, ce film laisse de marbre. Ce fut mon cas.
Carole Bouquet est parfaite en reine blessée et sacrifiée. François Berléand étonne en roi qui gâche sa vie et son amour au nom de l’autorité. Quant à la jeune Aurore, je suppose que ce doit être une grande danseuse, cela n’en fait pas une actrice. Diaphane et souriante, elle traverse le film au ralenti et comme en apesanteur. On doit pouvoir trouver cela gracieux et admirable, pour moi ce fut exaspérant, à la limite du supportable. Je croyais vivre un conte de fées, ce fut une épreuve.

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