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59ème Festival de Cannes

Ce qu’il y a de plaisant avec la cérémonie d’ouverture du Festival de Cannes (comme la cérémonie de clôture d’ailleurs) c’est qu’elle est brève, concise et efficace. Cette année, je l’ai trouvée intense.

D’abord, et pour la première fois, la « maîtresse de cérémonie », comme il l’a dit lui-même était Vincent Cassel, toujours déroutant avec ce mélange d’élégance et de « bad boy ».

Ensuite, son discours était beau et engagé. Il a souligné la diversité ethnique de la France, « pays laïc et latin ». Il a loué le mélange, le melting-pot, la pluriculturalité en rappelant que « 177 communautés vivent aujourd’hui dans certains quartiers parisiens… plus qu’à Londres, plus qu’à New-York.. ». Puis il a prononcé quelques phrases en arabe, en vietnamien et en bambara (langue officielle du Mali) et a conclu à l’adresse de tout immigré :

« bienvenue à toi et à tous les tiens »…

Ensuite il a appelé un à un les membres du jury et le cœur de la cinéphile a battu plus fort en apercevant Tim Roth et Elia Suleiman (surtout eux). Ce même cœur a manqué un battement devant Wong Kar-Wai dont personne n’a encore jamais vu les yeux…

Ensuite, Vincent Cassel (Vinz pour les intimes) a annoncé un extrait du prodigieux « 2046 » qui avait tant fait médire la croisette l’an passé et qui n’est pourtant rien d’autre qu’un pur chef d’œuvre.

Sur l’écran Tony Leung, perdu, frémissant arpente les couloirs tendus de rideaux rouges, comme toujours, comme souvent… et soudain, comme glissant hors du film : Angela Georghiu chante « Norma » de Bellini...

Wong Kar Wai s’émerveille, la cinéphile se pâme et Sidney Poitier, standing ovationné déclare ouverte la 59ème édition du Festival de Cannes.

 

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