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Kamikaze Girls de Tetsuya Nakashima **

Frénétique, déjanté, libre et différent, il faut se laisser emporter par l’enthousiasme communicatif de ce film qui se déroule à 100 à l’heure. « Kamikaze girls » a perdu une étoile [*] en route car le réalisateur, sans doute désolé à l’idée de quitter ses deux héroïnes fêlées n’a pas réussi à s’arrêter à temps. Néanmoins, si ce n’est ce petit quart d’heure de trop, les idées abondent dans ce film maîtrisé à la vitalité communicative.

Momoko est une poupée barbie nipponne et blonde indifférente absolument à tout sauf à son look qu’elle travaille consciencieusement. Elle a choisi sa voie : la voie Lolita… Momoko est une sorte de bibelot de porcelaine fascinée par le baroque rococo et son unique rêve aurait été de se goinfrer de chamallows avec Marie-Antoinette en s’extasiant sur leurs dentelles respectives. Allergique au travail et à toute forme de relation, elle fera pourtant la connaissance de Ichiko, amazone « trashos » et inquiétante, adepte du coup de boule et membre d’un gang de filles qui crachent et font de la moto en essayant de terroriser tout le monde.

Malgré tout ce qui les sépare et les oppose Momoko et Ichiko vont s’aimer dans un feu d’artifice d’images (mangas, séquences animées, gags en pagaïe) et de sons (jusqu’à Richard Strauss).

C’est franchement réjouissant et différent un film qui commence par ces mots : « ma bécane crache le feu »… surtout si c’est une poupée en organdi qui les prononce !

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