2 DAYS IN PARIS
de Julie Delpy ***
Elle est française, il est américain, ils s’aiment depuis deux ans. Marion et Jack, de retour d’un voyage à Venise passent deux jours chez les parents de Marion à Paris avant de rejoindre New-York. Choc des cultures, parents envahissants et lourdauds, ex pas très finauds… ça s’explique, ça se chamaille, ça argumente. Jalousie, différences de langues et de cultures, tempéraments opposés, quiproquos... ! Le couple de Marion et Jack, qui dure depuis deux ans (un exploit de durée et de solidité pour Marion !!!) survivra t’il aux épreuves ?
Ça démarre au quart de tour et (miracle !) le rythme ne faiblit pas jusqu’à la fin. Julie Delpy, actrice et réalisatrice réussit un film d’auteur divertissant, souvent hilarant qui se prend la tête avec des dialogues brillants sans jamais se départir d’un humour désopilant. Evidemment c’est branchouille et les clichés sur la vie parisienne, les taxis parisiens, la grossièreté française etc… ne manquent pas mais c’est pour mieux les pointer du doigt et finalement les déboulonner. Paris (New-York chez Woody Allen à qui on est obligé de penser) est filmé comme un décor de carte postale, un vrai petit village où il fait bon vivre et cette (très plaisante) visite touristique n’est pas sans rappeler (l’excellent) « Before sunset » dont Julie Delpy était déjà co-scénariste. Ce film est une réussite enthousiasmante parce que je ne me souviens pas avoir tant ri au cinéma, parce que les dialogues sont allègres, légers, égrillards, euphorisants et parce qu’Adam Goldberg (hypocondriaque parano), champion du monde de l’impertinence et du persiflage est époustouflant, surprenant, excellent, E.P.A.T.A.N.T. de la première à la dernière image.
Le film de Julie Delpy c'est comme un film de Woody shooté aux amphéts.
Commentaires
Put*** vivement qu'il pleuve, que j'aille au cinéma ;-) !
T'es encore là toi ?
Que de films à voir en ce moment !!! D'habitude l'été, c'est plus morne, non ?
J'ai jamais autant vu de clichés dans un film. Pendant 1 heure cet aspect là m'inspupportait, malgré quelques scènes hilarantes (ah la scène du taxi avec le chauffeur arabe dragouilleur !!) Puis vint la dernière demie heure, plus "juste" et tellement contrastée avec le début qui m'a fait aimer le film. Plutôt bien donc, mais pas ne mérite pas davantage d'adjectifs dythirambiques...
Non Dada... l'été... tous les étés, il y a de petites merveilles qui sortent en catimini !!
Osmany : des dialogues aussi brillants sont si rares que je passe au dessus des clichés qui reflètent quand même une certaine réalité !
J'ai hate d'aller me le voir celui-là... J'ai toujours été grand fan de Before Sunset et Before Sunrise donc j'ai sérieusement envie de retrouver cette univers à la fois naif, et instructif !