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La vérité ou presque de Sam Karmann **

La Vérité ou presque - André Dussollier

Anne (Karin Viard), présentatrice autoritaire d’une émission de télé est mariée à Thomas (Sam Karmann) professeur. Elle a été la femme de Marc (François Cluzet) industriel imbu de lui-même, à présent marié à Caroline, enceinte. Vincent (André Dussolier) écrivain homosexuel rencontre et séduit tout le monde… Le point commun entre tous ces personnages est qu’ils sont mal dans leur peau, qu’ils se mentent, se trompent !

Ce film commence comme une comédie « chorale » où tout le monde se croise et le réalisateur pointe sa caméra sur leur faiblesse commune : le mensonge. C’est plutôt bien vu, assez libre, sans emphase, parfois drôle et évidemment magnifiquement bien interprété. Le film ronronne doucement, égrainant quelques sourires et quelques répliques féroces… Et puis, coup de théâtre et virage à angle droit, le personnage d’André Dussolier, écrivain donc, travaille à la biographie d’une chanteuse de jazz des années 50/60 qui le fascine depuis l’adolescence : Pauline Anderton… et là, miracle, le film devient intrigant comme une enquête, passionnant, émouvant, sensible. Quel dommage que Sam Karmann n’ait pas choisi de traiter uniquement la vraie/fausse biographie de cette chanteuse (musique idéale et envoûtante pendant tout le film) car dans toute cette seconde partie, il règne une ambiance presqu’ensorcelante. La finesse, la sensibilité, la délicatesse, la présence lumineuse d’André Dussolier, débarrassé de son rôle de farfelu sympa, est pour beaucoup dans la grande réussite de ce film dans le film, mélancolique et émouvant.

Commentaires

  • "Anne (Karin Viard), présentatrice autoritaire"
    saura-t-elle un jour jouer autre chose que la bourgeoise autoritaire ??? :-(((

  • je viens de le voir, j'ai apprécié le jeu des acteurs. Il me semble au contraire de ce qui est dit plus haut que tout comme Dussolier, Viard dans ce film prend le contrepied de ses rôles un peu "gourdasse" de d'habitude.

  • Des rôles de "gourdasse" Karin Viard ??? Euh, je la vois plus comme Nico, plutôt bourgeoise fatiguée, excédée au bord de la crise de nerfs... de film en film, pas beaucoup d'évolution.
    Mais c'était vraiment bien joué ce film.

  • Merci de fidélité qui me touche particulièrement car la démarche de scénargotier me donne un peu le trac tout comme Cinégotier autrefois...
    Je connais l'auteur américain steve mc Cauley. Bof, bof le film que j'ai vu hier. A part quelques moments de grâce entre Dussolier et Viard (parfaits...). Lis le livre. La tempête de la fin est encore plus romanesque ! T'embrasse + à bientôt = Benoit

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