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L'HOMME SANS ÂGE de Francis Ford Coppola *****

l'homme sans âge - cinéma

 
En 1938, Dominic Matei, vieux professeur de linguistique roumain de 70 ans suicidaire, est frappé par la foudre. Dans un état critique à l’hôpital, il ne meurt pas et se met à rajeunir miraculeusement. Son cas attire les scientifiques, notamment les nazis… Il est contraint de fuir sous une fausse identité. Il va retrouver son amour perdu, le perdre encore, le retrouver, tenter de finir un ouvrage sur les origines du langage…
 

Entrer dans une salle avec un a priori positif est dangereux à deux titres : la déception peut être grande et la crédibilité peut en prendre un sacré coup. Cependant, j’avoue qu’en m’installant dans la salle, j’avais l’air du ravi de crèche au moment de Noël et une petite phrase tournait dans ma tête :

 

« je vais voir un film de Francis Ford Coppola !».

 

C’est peut-être un détail pour vous, mais pour moi ça veut dire beaucoup… car il est un des piliers fondateurs de ma cinéphilie et depuis 10 ans rien de lui ! Alors oui, j’avais envie et pratiquement décidé d’aimer ce film et je dois reconnaître que des heures plus tard, je suis encore sous le choc, sous le charme et le délicieux état de grâce ne me quitte pas. Les sons et les images flottent encore dans ma tête et autour de moi et c’est plus qu’agréable. Instantanément, j’ai été happée par la beauté saisissante, les cadres, les lumières, les décors et par l’histoire. Tim Roth est tellement bon qu’il devait être dans le même état d’esprit que moi : « je tourne avec Francis Ford Coppola ! ». Dans un rôle schizophrénique qui se dédouble à l’infini dans les méandres d’une histoire tarabiscotée, complexe qui brasse mille thèmes des origines de l’humanité, du langage à la barbarie des hommes, des nazis, qu’il ait 25 ans, 40, 70 ou 90, on y croit, il est là, vivant, réel, solide et fragile, condamné à perdre inévitablement tout ce qu’il aime. Car c’est au final un film d’amour dont il s’agit et tant pis, ou plutôt tant mieux si le virage à 90° en plein milieu est déroutant… on n’en est que plus conquis par l’étoile époustouflante Alexandra Maria Lara (vue récemment dans « Control ») amoureuse éperdue qui se réincarne à l’infini.

 

Lancinant, envoûtant, ensorcelant… ce film mystérieux et prestigieux est « fantastique » à plus d’un titre…

Commentaires

  • @ pascale
    tu vas me hair, mais j'ai détesté... ou plus exactement je suis passé à côté :-)))

  • Je ne hais personne (sauf les grévistes... ça fait du monde quand même). Ce film, j'y retourne dès que possible !

  • Ce film est déroutant sur la fin, la dernière demi-heure pour être précis. L'intrigue se met en place progressivement et l'histoire captivante, malheureusement à partir du moment où Dominique se retrouve en Inde, le film perd un peu de sa magie, ce qui est bien dommage.
    Enfin, très bon film malgré tout, ça change un peu, ça demande plus de réflection, bien sûr...

  • Merci James... malgré la réserve que tu fais. Ce film me hante depuis que je l'ai vu et je n'ai qu'une hâte, y retourner et me jeter dans ses bras une nouvelle fois !

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