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Nos 18 ans de Frédéric Berthe °

Nos 18 ans - Théo Frilet, Pierre Boulanger et Arthur DupontNos 18 ans - Iris Besse, Valentine Catzéflis et Annabel Rohmer 

Lucas et sa bande de copains passent le bac. Le dernier jour de cours, trop cool, Lucas décide de dire ses quatre vérités au prof de philo qui lui a pourri la vie cette année, trop fun. Le prof se révèle être celui qui fera passer les oraux du bac et le père de la belle inconnue que Lucas a rencontrée lors d’une soirée, trop con !

Que dire ? Cette bande de zozos, tous beaux comme des top models sur papier glacé (sauf le premier de la classe, forcément binoclard et boutonneux) sont des petits bourges qui ont la cervelle dans la culotte. Être bourge n’est ni un défaut ni une qualité mais quand on prétend faire un film générationnel (je suppose que c’est le cas) on essaie de ratisser plus large. Ici, les apprentis top models, qui récitent leur texte comme s’ils sortaient de l’école effectivement, habitent des appartements qui ont cinq mètres de plafond, ou maison avec piscine, ont le permis et roule en 205, oui, mais coupé décapotable. Il y a la petite sœur de 15 ans nymphomane, le petit frère casse-couilles, le macho qui ne résiste à aucun décolleté, la petite amie qui tombe enceinte, la meilleure amie amoureuse de son meilleur ami qui s’en doute mais… non, finalement…Rien ne manque et tous rêvent de deux choses :

-          leurs prochaines vacances à Ibiza,

-          leur prochaine partie de jambe en l’air.

Je me souviens avoir été jeune et avoir passé le bac, si si, même au XIXème siècle ça existait, je côtoie même pas mal de jeunes qui sont ou étaient en terminale… et leurs préoccupations sont surtout, obtenir ce fichu bac, se trouver un job pour l’été et aussi bien sûr avoir un ou une petit(e) ami(e), si ce n’est déjà fait. Je ne me souviens plus qu’on pouvait avoir l’examen sans la moindre révision, que les filles comptaient sur le déboutonnage de leur chemisier pour vamper les examinateurs, que tricher était un sport national, que les parents quasi inexistants s’en foutaient etc… Ici, tout est moche et on s’en fout quand ça n’agace pas. On peut s’amuser à observer les sosies d’Emma de Caunes et de Charlotte de Turkheim, ça occupe 5 minutes.

Sinon, Michel Blanc n’a pas grand-chose à faire, à part faire semblant d’être un vilain mais d’être hyper cool en fait. Il le fait bien.

Maruchka Detmers n’a pas grand-chose à faire, à part être triste et jolie. Elle le fait bien.

Bernadette Lafont n’a pas grand-chose à faire, à part être la mamy hyper cool. Elle le fait bien.

Venantino Venantini n’a pas grand-chose à faire mais il ne le fait pas bien car il est ridicule.

Il reste bien la bande son estampillée années 90 à se mettre entre les deux oreilles, mais même ça, je ne suis pas fan.  

Bon, je conclurai : nostalgie zéro, plus de 15 ans, s’abstenir !

Commentaires

  • « (...) leur prochaine partie de jambe en l’air » : ils ne lèvent qu'une jambe les p'tits bourges ?

    Et quand te décideras-tu à de détroispetitspointseriser après « etc. » ?

    Et sinon, j'ai déjà rencontré des jeunes qui ont les mêmes préoccupations que ces personnages à la noix...

  • Oui, ils ne lèvent qu'une jambe ! C'est jeune et ça ne sait pas ...
    Je ne me détroispetitspointseriserai jamais... ça se fait tout seul, à l'insu de mon plein gré, même après etc... Regarde, j'y peux rien, c'est comme ça !
    Oui je comprends qu'il y ait DES jeunes qui aient ces préoccupations mais pas TOUS...

  • Ce qui voudrait dire que certaines préoccupations sont communes à TOUS les jeunes ? Suffisamment pour qu'un film se construise autour de celles-ci ?

    Pour les trois petits points, c'est moche. Dans le sens moche du terme et dans le sens regrettable du terme... etc...

  • C'est slâ oui !

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