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Le plaisir de chanter d’Ilan Duran Cohen ***

Le Plaisir de chanter - Lorànt Deutsch, Julien Baumgartner, Jeanne Balibar, Marina Foïs, Evelyne Kirch et Guillaume Quatravaux

Muriel et Philippe, deux agents très spéciaux qui se vouvoient et jouent au chat et à la souris avec leurs sentiments, sont à la recherche d’une clé USB qui renferme des éléments à propos d'un traffic d’uranium. Constance, femme d’un banquier assassiné qui aurait un rapport avec les trafiquants pourrait être en possession de cette clé. Pour l’approcher, les deux agents sont contraints d’intégrer un cours de chants lyriques fréquenté par Constance et sans doute infiltré par d’autres agents…

L’intrigue importe peu et on s’en fiche d’ailleurs éperdument, ce qui est essentiel ici ce sont les personnages et le lieu singulier où ils se croisent, se rencontrent, se séduisent par opportunisme ou par passion : l’appartement de la professeur de chant.

Tout cela est tellement euphorique, euphorisant, loufoque et réjouissant que je me trouve bien démunie pour évoquer l’ambiance à la fois tourbillonesque et nonchalante qui plane dans cette histoire complètement déjantée où chaque personnage est un peu schizophrène. En effet, qu’ils fassent partie de l’équipe des bons ou de celle des méchants, tous sont prodigieusement romantiques et cachent leur véritable nature en se montrant plus forts et optimistes qu’ils ne le sont en vérité. En fait, ils sont tous fragiles et rêvent d’amour. Certains le trouveront, d’autres en mourront mais à peu près tous chanteront, plus ou moins bien, plus ou moins justement, mais les scènes de chant élèveront néanmoins l’âme et le cœur.

Le casting et l’interprétation sont au diaposon de ce film charmant, charmeur, aux dialogues et situations parfois crus où l’âge, la peur de vieillir, de ne plus être beau ou belle, de ne plus plaire, de ne pas être aimé sont au centre des préoccupations. Tout le monde est embarqué par une Jeanne Balibar délicieusement déjantée, aussi à l’aise et spontanée dans la tragédie que dans l’extravagance et la naïveté.

Mais la révélation vient d'un tout jeune comédien, Julien Baumgartner qui dans un rôle complètement casse-gueule et audacieux de "pute", ex acteur de porno, ne se contente pas d’être très beau mais insuffle beaucoup de douceur et d’authenticité à son personnage impudique et très très sentimental.

Commentaires

  • C'est vrai qu'il est indescriptible, ce film... Difficile d'en parler et de bien le vendre à quelqu'un qui ne l'a pas vu...

  • Oui pas facile, à la fois léger et profond. Pas de franche rigolade mais des sourires radieux, des répliques bien senties et bien envoyées. Un drôle d'objet en effet.

  • Jeanne Balibar m'a bluffé, immense délire !
    Bon sinon j'ai réellement un problème d'affichage avec ton blog..
    Tout y est mais sous une forme ne respectant pas la structure , même la photo issue de "La route de Madison" a disparue ???
    Est-ce que cela vient de chez moi ???
    @ suivre

  • Amoureuse de Jeanne Balibar depuis longtemps, et ayant vu la bande annonce, si je trouve le temps de faire autre chose que mon boulot, j'irai ! Et si ça tient jusqu'aux vacances, alors tant mieux, parce que d'ici là...

  • Coucou & merci de tes messages. A bientôt + t'embrasse = Benoit

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