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Harry Potter et le Prince de sang mêlé de David Yates **

 Daniel Radcliffe, Emma Watson, Rupert Grint, David Yates dans Harry Potter et le Prince de sang mêlé (Photo) Bonnie Wright, Daniel Radcliffe, David Yates dans Harry Potter et le Prince de sang mêlé (Photo) Alan Rickman, Daniel Radcliffe, Emma Watson, Maggie Smith, Rupert Grint, David Yates dans Harry Potter et le Prince de sang mêlé (Photo)

L’ombre de la mort et des ténèbres plane sur ces nouvelles aventures du petit sorcier devenu grand. Et comme justement ses copains et lui sont devenus grands (16 ans, c’est pas rien), les hormones et tous les trucs de l’alchimie chabadabadienne commencent sérieusement à les chatouiller. Chez ces ados qui continuent néanmoins à porter des pulls infames droits sortis des seventies ou des chemises de bûcheron, comme chez tous les ados, rien ne peut être simple. Hermione se meurt d’amour pour Ron qui s’amourache de Lavande Brown (une cruche béate et gnangnan qui l’appelle « Ronron » J), tandis qu’Harry, ce nigaud, ne voit pas que Ginny, la sœur de Ron s’étiole d’amour pour lui. On attend réellement le cœur battant que les couples se forment pour de bon, si les garçons se décident enfin à ne plus être aveugles… La sorcellerie ne peut pas tout apparemment…

Concernant l’intrigue, comme d’habitude, je n’y comprends rien sauf que Harry est « l’élu » qui doit éliminer celui-dont-il-est-le-seul-(avec-moi)-à-oser-prononcer-le-nom : Voldemort qui terrorise sorciers et Moldus aidé par de mystérieux et inquiétants démons tout noirs.

Grande et bonne nouvelle, cet épisode est sans aucun doute le plus réussi. Contrairement à tous les autres, même celui considéré comme le meilleur jusqu’ici (le 3…) il ne laisse aucune minute de répit et reste plutôt palpitant d’un bout à l’autre. C’est déjà pas mal, mais c’est encore mieux que ça.

La scène d’ouverture est prodigieuse et installe un climat assez angoissant dans un Londres que l’on traverse a toute allure en volant comme grimpé sur le dos de Superman. Les décors gothico-kitsch sont somptueux et les effets spéciaux de plus en plus spéciaux et spectaculaires, donc de moins en moins visibles. Même la traditionnelle partie et l’entraînement de Quidditch ressemblent enfin à quelque chose bien qu’il semble se rapprocher de plus en plus d’une espèce de football dans les airs aux règles absconses (mais il est tout aussi possible de survivre sans rien comprendre aux règles du hors-jeu) et aux costumes improbables.

Ce qui semble faire désormais partie du contrat est qu’il y a une fois encore mort d’homme et non des moindres… On peut donc regretter que ce qui ne change pas du tout est l’absence totale d’émotion.

L’histoire, toutes les histoires ne semblent être là que pour amener plus ou moins énergiquement au combat final en maintenant un intérêt constant (je le répète, c’est vraiment le cas ici). Il est certain que lorsque l’on verra la dernière image de la dernière bobine d’une saga qui nous aura tenu en haleine pendant 10 ans, on sera comme orphelins d’Harry, de ses amis et de ses ennemis. En attendant ce grand moment, on peut se concentrer sur les changements notables de ce sixième épisode. Le meilleur, j’insiste !

D’abord, Halleluyah Harry apprend à « transplaner » sans vomir et surtout, surtout, cette espèce de dadais (qui sera bientôt plus grand que Dumbledore) commence à avoir de l’humour, ce qui lui faisait sérieusement défaut jusque là. Oui, pour la toute première, fois toutoute première fois, j’ai ri pendant « Harry Potter… ». J’ai lu de ci de là que Daniel Radcliffe était mauvais acteur alors que je trouve au contraire qu’il s’améliore et que son jeu s’affine de film en film.

Je n’en dirai pas de même d’Hermione (Emma Watson) qui évidemment a le rôle pas forcément facile de la forte en thème, première de la classe, donneuse de leçon… mais son joli minois exprime peu de choses alors qu’elle se languit pour Ron, rappelons-le.

Ron (Rupert Grint) est étrangement le tombeur de ces dames et il a complètement abandonné tous ces tics et grimaces qui (me) l’avaient rendu insupportable. Il ne l'est donc plus (insupportable) et même mieux que ça.

Quant à Ralph Fiennes celui-dont-etc..., sans doute trop occupé à faire la lecture à Kate Winslet, il ne fait qu'une apparition ectoplasmique (surtout ne clignez pas des yeux, vous risqueriez de le rater).

Les profs et autres piliers de Poudlard assurent toujours sans faillir mais il est évident que c’est toujours Sevenus Rogue (Alan Rickman… je l’aime d’amour !) qui distille nonchalamment, langoureusement et intelligemment l’inquiétude, le trouble et l’ambiguïté…

Mais les lauriers reviennent étonnamment à celui que le physique et le jeu exécrables ajoutés à son rôle de chanmé sournois avaient jusque là rendus antipathique, Tom Felton allias Drago Malefoy. Malgré son rôle essentiel, ses apparitions sont plutôt réduites dans le film. Néanmoins, il le traverse comme un fantôme en proie aux pires tourments. Il semble d’ailleurs davantage angoissé et suicidaire que réellement animé de sombres desseins. Son air et son comportement mélancoliques sont la grande et bonne révélation de ce chapitre. Il est épatant.

Foi de Moldue, vivement la suite !

 Alan Rickman, Tom Felton, David Yates dans Harry Potter et le Prince de sang mêlé (Photo)

Commentaires

  • Wouhouuuu !!! J'ai aimé !!!

  • "Wouhouuuu !!!" cela ressemble au cri du chien hurlant à la mort...lol !

    Je n'ai jamais vu/lu un harry potter est-ce grave docteur ?

    Bon simple digression (wouha quel mot ) du à la paresse estivale et au temps à perdre !

  • Ce coup ci , bien que je l'ai lu aussi , c' est à mes enfants que ton billet s' adesse plus directement ... ma fille surtout l' attend avec impatience !

  • Je n'ai rien compris non plus, et pourtant j'ai lu le livre (et l'ai adoré). Ce qui m'a choquée, la coupure brutale et étonnante entre une tragédie chez les Weasley et un retour quasi badin à Hogwart. Le manque d'émotion. Mais surtout les raccourcis, suppressions de tout ce qui faisait la richesse de l'histoire dans le film.
    Les acteurs ne sont peut-être pas merveilleux, mais on a sans doute pas le temps de les diriger, vu qu'il faut se dépêcher de tourner avant que Mrs Mc Donegal ne soit vraiment très très vieille.
    Je ne partage pas ta critique sur Hermione, mais j'ai vu le film en anglais et ça fait sûrement une différence, comme le "Ronron" français que tu rapportes et le "Ron-Ron" anglais que j'ai entendu. Lavender n'en est pour autant pas moins ridicule en anglais.
    Là où je suis d'accord avec toi, c'est que Draco a pris de la substance, et il est vraiment fidèle au personnage du film quant à la psychologie.
    Les tomes 5 et 6 montrent selon moi bien ce que peut être la montée du fascisme dans une société, et l'esprit suicidaire y est forcément présent.

    Il faudrait que je revois les films précédents pour dire lequel est le meilleur, mais je préférerai sans nul doute me replonger dans les livres.

  • Erratum : ligne 4 lire : "ce qui faisait la richesse de l'histoire dans le LIVRE."

  • J'ai lu tous les livres et j'ai vu tous les films, je ne me vois pas rater celui-là. Et bonne nouvelle si c'est le meilleur, de toute façon, ils n'arrivent pas à la cheville des livres, mais j'y prends plaisir quand même. Aux livres l'émotion et la complexité, aux films le côté grandiose et spectaculaire.

  • Hermy Lagrange : yeeeeeeeeeepaaaaaaaaaaaaaah !

    kilucru : je crois que le "wouhou" est le cri de l'Hermy contente :-)
    Je n'ai lu QUE le premier tome mais vu tous les films. Est-ce plus grave ?
    Si tu veux continuer à paresser, tu peux voir cet opus là !

    Ed : hélas, pas une seule salle ne le passe en VO dans ma ville. Tu as bien de la chance de l'avoir vu en VO dans ton trou perdu :-)
    Pour les acteurs, ils semblent justement dirigés pour la première fois. Mais tout de même, ils ont bien du mérite car la plupart du temps ils doivent se contenter d'être debout bras ballants à écouter ce que leur profère leurs illustres aînés.
    C'est sans nul doute, celui-ci le plus réussi.

    Aifelle : non, ne le rate pas, c'est le meilleur je trouve :-) Bon, je me répète mais tant pis.

  • Le meilleur? Non, pas du tout d'accord. Personnelelement j'ai préféré le prisonnier d'azkaban et la Coupe de Feu, ou là il se passait vraiment quelque chose. Cet épisode était bon, mais sentait trop la transition. Ce qui est très plaisant, ce sont les amourettes et cette légèreté dans une ambiance pourtant très "macabre"..., voire Tim burtonienne.

  • Ben dans ceux que tu cites, il se passe plein de choses, mais entre les choses qui se passent, je m'ennuyais copieux.

    Dans le 3 (je crois) ce qui était sublime était la scène où Harry et ses potes se regardaient vivre une scène : magique...
    Et...
    rien.

    Je regretterais à tout jamais Gary Oldman !

    Là, il se passe moins de choses mais c'est beaucoup plus "beau" et pas une seconde d'ennui. Donc pour moi, le meilleur. Et j'attends la suite !

  • Je l'ai vu. Je l'ai trouvé bon, mais pas le meilleur, je reste attachée au 3e. J'ai aimé tout l'aspect "amours naissants", mais j'ai ressenti un poil d'ennui quelquefois. Et j'ai regretté que toute l'histoire de la jeunesse de Voldemort soit passée à la trappe, elle est pourtant fondamentale pour comprendre la suite. J'ai lu quelque part hier que le dernier volume faisait l'objet de deux films. Pour développer l'intrigue ou pour faire un peu plus de sous ?

  • Oui, sans doute cet épisode est un épisode de transition. Néanmoins il reste mon préféré.
    Je n'ai lu que le premier donc je ne me sens pas frustrée.
    Deux épisodes pour le dernier effectivement. Il semble que le dernier tome soit le plus "gros" donc je suppose qu'ils ne veulent pas oublié de régler des histoires en route... et ne pas avoir les milliers de fans qui leur tombent sur le dos et leur disent "à telle ligne, machin a dit ça... ou truc a fait ci"... :-)
    Mais c'est évident, question pognon, ça ira pour tout le monde...
    P.S. : ton pseudo, tu peux m'en donner la signification car à part La Tour, je ne vois pas... :-)

  • En ce qui me concerne, je ne suis pas du tout d'accord. C'est le pire des "Harry" que j'ai pu voir. Pourquoi ? Hé bien déjà la première moitié du film est fouillis comme pas possible. Le temps passe et il ne se passe pas grand chose.
    Les histoires d'amour sont d'une niaiserie absolue et dixit mon ami qui a lu les livres, c'est un massacre. Tout ce qui était intéressant et solide a été éludé pour laisser place aux histoire de cœur soporifiques.

    Je ne suis pas une fan de la saga, mais j'avais bien aimé les précédents. Celui-ci est atroce.
    Bien sûr, en français, c'est encore pire, car je trouve les doubleurs plus que médiocre. Peut être qu'en VO il passera mieux, mais j'ai de gros doutes. :S

  • En ce qui me concerne, je ne suis pas du tout d'accord. C'est le pire des "Harry" que j'ai pu voir. Pourquoi ? Hé bien déjà la première moitié du film est fouillis comme pas possible. Le temps passe et il ne se passe pas grand chose.
    Les histoires d'amour sont d'une niaiserie absolue et dixit mon ami qui a lu les livres, c'est un massacre. Tout ce qui était intéressant et solide a été éludé pour laisser place aux histoire de cœur soporifiques.

    Je ne suis pas une fan de la saga, mais j'avais bien aimé les précédents. Celui-ci est atroce.
    Bien sûr, en français, c'est encore pire, car je trouve les doubleurs plus que médiocre. Peut être qu'en VO il passera mieux, mais j'ai de gros doutes. :S

  • J'ai 20 ans passé depuis peu et j'ai lu tous les bouquins de la série Harry Potter et vu également tous les films sortis jusqu'à présents. Les livres sont prenants, faciles à lire, les héros attachants, à mettre entre toutes les mains et pour toute la famille. Pour ce qui est du film on ne retrouve malheureusement pas les éléments qui font la magie du livre. Ces derniers se regardent mais sans plus.

  • Oui, tous les lecteurs de Harry sont assez d'accord avec le fait que les films sont "en dessous" des livres.

  • Pour les films : Ces derniers se veulent sombres pour casser cet esprit enfantin mais sans jamais y parvenir.

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