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L'ILLUSIONNISTE de Sylvain Chomet *

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A la fin des années 50 le numéro d'un vieil illusionniste n'obtient plus que de maigres applaudissements polis dans les salles parisiennes. Le spectacle est alors assuré par un groupe de jeunes musiciens qui font se déchaîner les fans. L'illusionniste se rend alors à Londres où se posera le même problème. Il finira par échouer en Ecosse dans un pub où il rencontrera Alice, une jeune fille qui sert de bonne à tout faire. Ensemble ils vivront dans la petite chambre d'un hôtel où se côtoient des artistes traditionnels jongleurs, acrobates, un ventriloque et sa marionnette, tous plus ou moins au bord du désespoir.
On peut dire que ma déception est à la hauteur de mon attente et malgré la durée du film qui est d'une heure vingt le temps m'a semblé incroyablement long. Sur un scénario inachevé de Tati (le personnage principal se nomme d'ailleurs Tatischeff le véritable nom du grand Jacques), Sylvain Chomet nous conte l'histoire de cet artiste vieillissant qui crève de solitude et de tristesse mais qui ne démord pas de son numéro poussiéreux qu'il ne renouvelle pas.
Sa rencontre avec la petite Alice, petite Cendrillon oubliée qui va s'émerveiller des lumières de la ville, démarrait plutôt bien. Et puis, pschitt, à aucun moment je n'ai été émue, touchée. Pourquoi son seul souci devient-il de ne plus se préoccuper que d'avoir une belle robe, de belles chaussures, un beau manteau ? Alors que l'Illusionniste va travailler jour et nuit pout tenter de la combler de cadeaux, elle ne verra rien de l'isolement du vieil homme. Elle se comportera même de la même façon méprisante qu'elle fut traitée lorsqu'elle croisera sans la voir une jeune paysanne qui débarque à la ville.
Non seulement, je n'ai pas compris mais je n'ai été ni sensible, ni bouleversée par les difficultés et le désespoir des personnages. Je me suis même demandée à un moment à qui pouvait bien s'adresser ce film ? Une spécialiste m'a dit : "à la famille Tati", et à la fin du film il y a effectivement cette dédicace "à Sophie Tatischeff"... Pour moi, ce film est gentil et mignon, rien de plus. Désolée.
Par contre, ce qui est indéniable et qui m'a maintenue éveillée tout le temps c'est la beauté du dessin, des décors et des paysages et qui m'a réellement donné envie de me rendre à la Galerie Arludik lorsque je serai à Paris (ah oui, rappelez-moi que je dois vous raconter/annoncer où je serai bientôt !) qui propose une exposition du 15 juin au 28 août  des dessins originaux de Sylvain Chomet.
La galerie se situe aux 12-14 rue Saint-Louis en l'Île, 75004 PARIS.

Commentaires

  • J'ai pas tout lu, bien sûr, mais je m'attendais à plus d'étoiles. Je me ferai mon opinion, quand je tiendrai debout pour y aller. Mais moi aussi je serai bientôt à Paris, (du 29 au 2. Je rentre le 2 au soir) alors pour l'expo, pas de problème. Et toi, le 1 au soir ou le 2 à midi, t'as déjà des tonnes de rv ???)

  • Ben moi aussi. Il a commencé à *** et plus le temps passait plus ça baissait !
    Faudra voir où tu es !
    Le 1 au soir, là c'est GALA VIP et compagnie :-)

  • J'ai été beaucoup touchée, la galerie de personnages secondaires est un régal, du ventriloque aux acrobates, l'atmosphère écossaise est quant à elle enveloppante.

    Je n'ai pas songé à assimiler la petite à Cendrillon, en effet elle semble un peu vaine, aime les belles choses mais elle est désenchantée lorsqu'elle trouve le petit mot d'un illusioniste qui peut difficilement se moderniser puisque son sens du contact, qui permet souvent de se déveloper individuellement, est plutôt mauvais.

    Vraiment oui oui oui j'ai beaucoup aimé ! Et la chanson du générique, un vrai délice ! Ce film a un petit côté rétro désenchanté, incandescent, qui m'a plu...

  • Bon, je suis totalement passée à côté !

  • Ben mince alors, Pascale, je m'attendais à plus d'emballement de ta part!
    Bon, effectivement, tu es peut-être passée à côté... Ou bien Chomet à côté de son sujet?!
    Je trancherai quand je l'aurai vu! (ce qui me fait penser que je n'ai point encore reçu mes places, généreusement cédées par Marine! Alors si tu veux tirer des bretelles par-ci par-là, ne te prive pas!)

  • Pareillement, comme dit Chirac, ça m'en a touché une sans toucher l'autre... non, euh, ça m'en a pas touché une mais touché l'autre.... non plus... bon bref, ça m'a gonflé, ce film !

  • Mister Loup : ah oui, ce n'est pas normal je crois. Je vais voir ce qui se passe.

    Jordane : toi et moi, même combat, comme d'hab". C'est chiant hein ?
    L'essentiel c'est qu'elles soient toujours en place...

  • Aie aie aie je crois savoir ce qui se passe Mister Loup, j'ai reçu 2 places, j'étais un peu étonnée comme je te les avais données mais j'ai pensé que tu avais reçu une invit' aussi...

  • ah ? BOn ben, tu ne les as plus alors ?

  • @Marine: Mince alors, tout s'explique!
    Et tu les as utilisées, les places, ou tu as pu aller dans le cinéma où c'est gratuit pour toi?

  • c'est un bijou, ce film, je dirais presque malgré le scénario de Tati.

    Le rythme si spécial de Tati m'a fait piquer du nez au début,
    mais Chomet m'a émerveillée,
    la ville d'Edinburgh, les couleurs, la musique, la manière dont les personnages bougent, Tatischeff qui revit devant nous ...

    J'attend avec impatience le DVD.

  • Mister Loup : le suspens reste entier !!!

    Marion : moi aussi j'ai été émerveillée par les dessins, les décors...
    mais le scénario... poulala !

  • @ Mister Loup : je les ai utilisées car le film ne passe pas dans mon cinéma préféré, et j'en suis bien désolée !

  • @Marine: Pas de souci, Marine, et ça n'enlève rien à la gentillesse de ton geste!
    Et ravi de voir que tu as autant aimé le film!

  • Tiens, pour une fois, je suis un peu sychro avec l'actualité. Bon, moi, ça sera plutôt tendance Marine, beaucoup aimé le film, très sensible à tout ce qui se joue dans l'image que vous avez postée, reflet du cinéma de Tati, etc. Ceci dit, je comprends qu'on puisse rester un peu en dehors du film. Il est surprenant dans sa tonalité sombre (quoique pas tant que cela à l'analyse), mais quand même, le clown qui veut se pendre, l'atmosphère mélancolique... cela contraste avec la beauté de l'animation. D'autre part, il y a l'utilisation du style Tati, l'absence de dialogues intelligibles (ou presque), les gags tout en retenue, c'est un peu déstabilisant. J'y ai emmené ma fille (elle connaissait déjà Tati), mais je pensais que ça serait plus facile pour elle que les "Triplettes", je me suis un peu trompé, quoique avec les enfants, on ne sait jamais. Elle a beaucoup aimé le lapin et mieux compris la scène de libération que moi.

  • Je crois que j'ai trouvé le personnage d'Alice tellement bête que ça m'a gâché un peu l'histoire.
    Mais les images et certaines ambiances je les ai trouvées superbes.
    Et puis quand il entre dans le cinéma qui passe un film de Tati, j'ai adoré.

  • Absolument d'accord avec ta critique. J'ai été très déçu par le film, passablement ennuyeux mais avec des paysages magnifiques, plus intéressants que les personnages finalement.

  • Enfin vu le film la semaine dernière et hélas, je rejoins ton avis Pascale!...
    Je me suis grave ennuyé et surtout je n'ai pas été le moins du monde ému. Pourtant le sujet s'y prêtait... Mais non, impossible de me prendre d'affection pour les personnages (la gamine en particulier m'a exaspéré), je suis resté complètement extérieur à leur histoire, ce qui m'arrive très rarement. Pour moi, l'absence quasi-totale de dialogues n'y est pas tout à fait étrangère (déjà que l'animation ne donne pas de "vrais" visages auxquels se raccrocher, si en plus on n'a pas de mots...).
    Bref, oui, il reste les belles images, quelques jolies idées, une musique sympa (dont la chanson du générique final avec les références à Brel, Barbara et autres Brassens), mais c'est bien peu. Dommage...

  • Avec le temps qui passe, j'ai surtout le souvenir de cette exécrable saleté de gamine qu'il aurait dû laisser croupir dans son trou.

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