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THE RUNAWAYS de Floria Sigismondi **

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En 1975, deux petites poulettes de 16 ans mal aimées et totalement paumées, mais musiciennes et très préoccupées par leur look croisent la route d'un type complètement barge mais qui a du flair et décide d'en faire des stars à la hauteur des Beatles. Cet allumé est impresario et sent bien tout ce qu'il peut tirer en faisant de ces filles différentes un "produit". Sexe, drogue et rock and roll sont au rendez-vous et auront raison du groupe qui sera formé et ne (sur)vivra que 3 années. Il paraît que ces nanas sont les précurseurs du mouvement punk et qu'elles ont changé la musique pour toujours... ben dis donc.

Je me souviens parfaitement du toujours électrisant "I love rock and roll" mais j'aurais été bien incapable d'en citer l'interprète. Il s'agit de Joan Jett qui sera en fait la seule à poursuivre une carrière solo après que le groupe soit mort de sa belle mort, les autres et notamment Cheri Currie, la poupée Barbie trash du groupe, ayant laissé pas mal de plumes dans la consommation à hautes doses de toute sorte de substances.

Le film n'est pas calqué sur le biopic ordinaire qui enchaîne en général l'enfance traumatique, la gloire puis la déchéance. Il semble qu'il y ait une véritable histoire d'amour inaboutie entre Joan et Cheri. La réalisatrice insiste sur l'auto destruction de petites pin up talentueuses qui gobent des cachetons et sniffent des trucs par poignées jusqu'à en tomber. J'aurais aimé qu'elle s'attarde plus sur certains aspects à peine survolés. D'abord, on a un peu de mal à se rendre compte que Joan Jett est une guitariste surdouée. A peine gratouille t'elle quelques morceaux sur sa guitare. Ensuite, le côté féministe des demoiselles me semblent assez primordial et complètement éludé ici. Il en fallait une sacrée paire pour oser les premières et si jeunes se frotter à un milieu exclusivement macho-masculin qui leur fait bien sentir qu'elles ne sont pas les bienvenues. Enfin, la gloire mal assumée, mal vécue parce qu'elles sont mal accompagnées, de ces filles à peine sorties de l'enfance aurait également mérité un traitement plus approfondi.
Quant au bruit et à l'énergie dégagés sur scène, on ne peut pas dire qu'ils m'aient transportée.

Que reste t'il ? Deux actrices et un acteur. Kristen Stewart et Dakota Fanning sont méconnaissables et prouvent qu'elles peuvent se sortir des rôles où l'on rêve sans doute de les enfermer. La première, toute menue, sombre et solitaire, émeut grandement dans son rôle de grande fille qui semble entre autre ne pas assumer son homosexualité. J'entends encore les hurlements de Dakota Fanning lorsque son papa de cinéma, Tom Cruise, tentait de la sortir des griffes de vilains extra-terrestres. Elle a bien grandi, bien changé et son auto destruction est un vrai crève coeur. Quant à Michael Shannon, comme toujours, il est parfait en Frankenstein taré. Je me demande si ce type vit dans un hôpital psychiatrique et qu'on ne le sort que pour interpréter ces rôles de déglingos. 

Commentaires

  • Beh ! et pourquoi mon comm il s'est pas enregistré ?
    parce que j'ai dit que je flanquerai bien deux tartes à la Dakota ?
    Ou parce que je t'ai demandé de refiler mon numéro au Shannon la prochaine fois que tu le croiserais ? ^^

  • ça cafouille grave chez Oéf... si tu savais ce qu'en ch.. pour publier une note.
    Le Shannon, je te le laisse.

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