Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

FESTIVAL INTERNATIONAL DU PREMIER FILM D'ANNONAY

L'heure des bilans et des statistiques a sonné. Ding dong ! J'ai vu 30 films. Je ne vous ai pas parlé de "17 filles", de "Roméo Onze", de "Au cul du loup", de "All that remains", de "Nana" et de son étrange réalisatrice entre autre. J'ai rédigé 18 articles (c'est Mouche qui a compté, pas moi) pour la Feufeuille et j'ai adoré ça. Fabienne m'a aidée à alléger mon style lourdingue. J'aime bien. Il me manque 248 heures de sommeil (je suis mûre pour la photo Harcourt, LDP private joke inside, pardon). Je n'ai pas pu accéder au cinéma deux fois pour voir "Le cochon de Gaza" et une autre fois pour un film que j'ai pu programmer plus tard car les séances sont complètes. Cette ville est folle et follement cinéphile. Je n'ai pas envie de rentrer. Pas envie de travailler. Je veux rester enfermée dans une salle de cinéma. J'aurais adoré vous montrer des photos de la formidable soirée de clôture où les discours officiels étaient INTERDITS pour laisser place exclusivement au cinéma, aux images, à la musique, à l'émotion. J'ai pleuré quand Ali Ammar a reçu un prix. Je pleure facilement car je suis fatiguée et triste car ces 10 jours sont déjà terminés. C'est la première fois que je vis le festival du début à la fin. Je suis addict, je ne peux plus m'en passer. Je ne peux vous montrer les photos et les vidéos de la soirée car au moment de les charger j'ai cliqué sur "supprimer" et pas "copier". Quand je vous dis que ce Festival rend fou ! Vous pouvez trouver certainement des photos, des comptes rendus, des vidéos (il y en a même une où Mouche et moi chantons (cte honte)... il faut chercher :-) celui qui trouve gagne mon estime) sur le site du Festival.

Il y a des gens aussi ici qui font que ce Festival est CE Festival et pas un autre. Les réalisateurs et les acteurs n'en reviennent pas eux-mêmes. C'est le SEUL festival disent-ils où ils se retrouvent à la même table que d'autres réalisateurs, ils échangent entre eux mais aussi avec le public, en permanence et ils n'ont qu'une idée, revenir ! Ce festival est différent parce qu'il est chaleureux même quand il fait moins 8. Il ne se prend pas au sérieux et pourtant il est d'une qualité exceptionnelle. La presse ne se déplace pas pour en parler parce qu'Annonay c'est le bout du monde... après Lyon c'est une galère sans nom pour y arriver et évidemment prendre un train et un bus ce n'est pas assez glamour. Mais c'est simple : Annonay se mérite !

Et puis il y a des gens que j'aime ici Gaël et Florence. Et tous ceux que j'aime retrouver ou que j'ai rencontrés : Fabienne, Eve, Gino, Evelyne, Marianne, Gaëlle, les deux Chloé, Fréd, Rachel, Patrick, Philippe...

PALMARES

Grand Prix du Jury
Roméo Onze - Ivan Grbovic - Canada

Roméo Onze

Prix Spécial du Jury (mon préféré de cette sélection)
l’Amour et Rien d’Autre (Über uns das All) - Jan Schomburg - Allemagne

l'Amour et Rien d'Autre (Über uns das All)

Prix du Public
Parked - Darragh Byrne - Irlande

Parked

Prix des Lycéens
The End - Hicham Lasri - Maroc

The End

Prix de la Meilleure Musique de film
All that Remains - Pierre-Adrian Irlé, Valentin Rotelli - Suisse

All that Remains

Le joli jury de cette année avec à gauche Tiffany (fille de) Tavernier et à droite en haut Mister President Raphaël Jacoulot (responsable du merveilleux "Avant l'aube").

festival annonay 2012

Ma copine, la dame de l'Hôtel du Midi me prie de bien vouloir quitter les lieux... je vous joindrai donc d'autres photos dès que je serai de retour vers une connection digne de ce nom !

See U.

Commentaires

  • C'est pas possible! T'as pas effacé les photos et les vidéos?!? Bon, je vais aller sur le site officiel.
    Tu as raison, ce festival est génial et comme je comprends que tu n'aies pas envie de rentrer. C'était déjà difficile en y ayant passé beaucoup moins de temps.
    C'est vrai que c'est compliqué à atteindre! Pour les journalistes, je pense en effet que ce sont essentiellement des préjugés et un manque de curiosité. Même à Cabourg, ils ne viennent que le dernier jour!
    Et moi je n'hésiterais plus si le festival avait lieu en avril, sans risque d'intempéries comme c'est le cas en ce moment (où je peux déjà à peine aller au bout de ma rue...)...mais je rêve d'y retourner (même à l'hôtel du midi:-)).
    Rentrez bien!

  • L'hôtel du midi est très bien. Il suffit de visiter les chambres et de choisir.
    Il mériterait un coup de pinceau et ce serait un palace.
    Ce n'est pas tous les ans qu'il y a de telles intempéries et on arrive toujours à bon port en fin de compte.
    SI J'ai TOUT effacé !

  • Encore un effort et t'arriveras à effacer aussi tous les mauvais souvenirs...
    PS. C'est qui LDP ?

  • Si, le cul du loup t'as pas pu t'empêcher d'en causer ! Mais t'as pas dit l'essentiel.
    Enfin, je suppose.
    Bon retour !

  • Fred : qué mauvais souvenris ?

    Ed : l'essentiel est invisible pour les yeux.

Les commentaires sont fermés.