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DIANA d'Olivier Hirschbiegel *

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Quelque temps avant le tragique accident qui lui a coûté la vie, la Princesse de Galles a follement aimé le chirurgien du coeur pakistanais Hasnat Khan.

Il ne s'agit donc pas ici d'un biopic sur Lady Diana juste avant le crash fatal, mais l'évocation de sa difficile histoire d'amour avec un homme qui ne parvint jamais à privigélier la Princesse et à résister aux pressions de sa famille et de son travail.

Ce film n'est pas l'indignité dont j'ai entendu parler même si je suis d'accord pour reconnaître que cinématographiquement parlant on atteint le degré zéro du septième art. Mais franchement, j'ai déjà vu bien pire ignominie. Des noms ? Il vous suffit de consulter la rubrique °°° voire °° de ce blog et piocher allègrement.

Ici nous sommes en présence d'un roman Harlequin, ni plus ni moins. Bluette, guimauve et gnangnantises sont au rendez-vous. Sauf que dans les romans sus nommés, une fille toute simple voire ordinaire rêve et finit par devenir Princesse alors qu'ici une Princesse seule et désespérée imagine devenir une grande fille toute simple. Nous découvrons que Diana vivait seule dans l'immense Palais de Kensington et que lorsqu'elle n'arborait pas son célèbre brushing qui bouge pas, elle avait le cheveu plat et mou, qu'elle errait comme une âme en peine en jogging moche et mangeait des tartines en regardant par la fenêtre ou courait dans le jardin ou jouait du piano.

La rencontre (cinématographique) entre Diana toute mimi et cte mochtron de Khan interprété par un acteur aussi transparent, inexpressif que sans charme (Naveen Andrews) est peu convaincante. Du coup, ça donne envie de découvrir la trombine du véritable Hasnat Khan. Pas mieux. Le reste est à l'avenant et on a du mal à comprendre pourquoi elle s'acharne à s'humilier pour cet homme qui la traite "comme tout le monde" en mangeant un hamburger ou fumant devant elle par exemple ! Leur historiette, même si elle semble avoir beaucoup fait souffrir la Princesse, serait d'une banalité exceptionnelle si les deux amants n'étaient obligés de se cacher constamment, de porter des perruques, de faire le mur, de se rencontrer la nuit dans des jardins.

Le reste serait plus intéressant mais n'est qu'effleuré : la séparation de Diana d'avec ses enfants qu'elle ne peut voir que toutes les six semaines, son rapport avec les médias, sa façon de se servir parfois des paparazzi, ses relations ou plus exactement l'absence de relations avec les Windsor, son impressionnante solitude mais aussi ses combats humanitaires notamment contre les mines anti-personnels,

Néanmoins, il faut également reconnaître que Naomi Watts (actrice qui ne m'a jamais impressionnée sauf une fois dans l'époustouflante scène de casting de Mullholand Drive) est vraiment bien même si ses perruques ont l'air d'avoir été collée avec un stic de colle Uhu. Sinon, sitôt vu, sitôt oublié et vraiment pas de quoi crier au scandale.

Commentaires

  • Ouh la ! La dernière fois que j'ai vu Naveen, il ressemblait à ça : http://www.ninapeople.com/i/2009/1/10091_s.jpg
    Windsor nuit donc à la santé

  • Oui il aurait jamais dû se tirer de là...
    Mais bon, c'est quand même lui : TRES MAUVAIS ACTEUR.
    Les cheveux ça joue dans le physique tu trouves pas ?
    Et il s'est fait pousser le bide gras et mou pour ressembler au vrai.

  • Urgh! pas envie !

  • Je peux comprendre ! Sans intérêt.

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