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47 RONIN de Carl Erik Rinsch °

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Synopsis : Un perfide seigneur de guerre ayant tué leur maître et banni leur tribu, 47 samouraïs errants jurent de se venger et de restaurer l'honneur de leurs compatriotes.

Arrachés à leurs foyers et perdus aux quatre coins des terres connues, cette poignée de rebelles se voit contrainte de recourir à l'aide de Kai - un demi sang qu'ils avaient jadis renié - lors de leur combat à travers un univers violent, peuplé de monstres mythologiques, de métamorphoses maléfiques et d'effroyables dangers. Cet exil sera l'occasion pour cet esclave rejeté de se révéler leur arme la plus redoutable, et de devenir la figure héroïque qui donnera à cette troupe d'insoumis l'énergie de marquer à jamais l’éternité. 
Et quand je lis le synopsis, je me dis que j'ai dû roupiller profond car je n'ai pas vu à quel point l'esclave "sang mêlé" devenait la figure héroïque de la troupe. Les Ronin, en fait, sont des Samouraïs déchus et ils méprisent Kai, ce qui ne les empêche pas de l'utiliser pour la bagarre. Ils sont un peu comme les anges chez Noé qui sont transformés en pierre sauf que là, non, ils restent humains mais en haillons pour bien montrer la déchéance. Alors que normalement le Samouraï rutile de mille feux follets dans son habit de lumière. Le personnage de Kai (Keanuuuuuuuuuu !!!) semble être parachuté au milieu de tous ces japonais à l'honneur acéré sans aucun lien véritable avec l'histoire pourtant estampillée "true story" (le grand "truc" actuel). Il paraît même que les japonais se prosternent chaque année en l'honneur de ces samouraïs reniés, puis réhabilités après un grand suicide collectif (oui je spoile et alors ?).

L'historiette d'amour impossible entre Kai et Mika amoureux tout foufous depuis l'enfance, est plate comme un trottoir et sonne vide comme un tambour. Il faut dire que Keanu Reeves triste, TRISTE, mais T.R.I.S.T.E. imprime sa profonde, son infini, son insondable tristesse au film. Et même les quelques combats mal chorégraphiés ne parviennent pas à redonner souffle et rythme à ce film qui aurait dû être épique avec grands sentiments et vives émotions ! L'électrocardiogramme est plat.

Keanu est un cas. Son dernier film le plus marquant, le plus enthousiasmant était un film d'animation avec de vrais acteurs dedans... A scanner darkly, il y était bouleversant. C'était en 2006, malgré une apparition plutôt affriolante en fantasme sexuel dans Les vies privées de Pippa Lee en 2009. Sinon rien ou pas grand chose. Il faut dire que la vie privée de Keanu est une épreuve.  Femme, sœur, fille, meilleur ami ne survivent pas autour de lui. Est-ce ce qui l'empêche de lire correctement un scenario ? De mettre à profit et d'utiliser son charisme exceptionnel, son mystère, son mutisme, sa beauté, sa profondeur, son identité multi-ethnique de bouddhiste naturalisé canadien (né au Liban, mère britannique, père américano hawaïen) pour nous briser le cœur ? Qu'il descende de la lune enfin, qu'il abandonne ses rôles de types aux comportements entre humain et paranormal, qu'il s'ouvre enfin et effectue sa chrysalide bordel. Et qu'il sourie...

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Commentaires

  • Qui l'a chatouillé là ?

  • Il venait de se coincer le doigt très très fort dans une porte.

Les commentaires sont fermés.