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UNE PROMESSE de Patrice Leconte °°

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Synopsis : Allemagne, 1912. Un jeune diplômé, d’origine modeste, devient le secrétaire particulier d’un homme âgé, patron d’une usine de sidérurgie. L’état de santé du patron se dégrade et lui impose de rester à domicile. Il y accueille le jeune homme pour travailler.

L’épouse du patron est une femme de trente ans, belle et réservée. Le jeune homme s’éprend d’elle, sans oser révéler ses sentiments. Dans le huis-clos de la demeure, couve cette passion amoureuse, sans geste ni parole, tout en regards et en silences. Brusquement, le patron décide d’envoyer son protégé au Mexique, afin d’y superviser l’exploitation de mines de fer. L’annonce de ce départ provoque chez l’épouse une réaction désespérée. Le jeune homme réalise qu’il est aimé d’elle, lui aussi, en secret. Mais la présence du mari malade interdit à leur amour de s’accomplir ici et maintenant. L’épouse fait une promesse : au retour du jeune homme, dans deux ans, elle sera à lui.

 

Ce film poussif voire poussiéreux souffre de dommages irréparables.

 

Choisir de faire parler anglais des héros allemands alors que l'histoire se déroule en Allemagne et qu'ils se donnent néanmoins du Mein Herr et du Frau est d'un ridicule achevé.

 

Modifier la fin totalement désenchantée de Stefan Sweig dont cette Promesse est adaptée est effarante de bêtise. Un peu comme si Marc Antoine et Cléopâtre se mariaient et avaient beaucoup d'enfants.

 

Enfin, un miscasting de taille anéantit définitivement le film. Rebecca Hall et Richard Madden sont incapables d'exprimer les frémissements de la passion et semblent d'ailleurs n'avoir aucune connivence l'un avec l'autre. Il faut dire que mettre deux endives face à face, c'est pas gagné. Rebecca Hall est très très souriante, jusqu'à ce qu'elle ne le soit plus. Et mettre face à elle un type qui a l'air d'être un gamin, son petit frère ou son fils, plus petit qu'elle, n'a pas dû l'aider.

 

Mais même Gérard Butler et Keira Knightley auraient pu faire ça : réussir à faire semblant de s'aimer.

 

Aucune étincelle, aucune flamme... rien ne jaillit de cet amour sans chair et sans âme.

 

Seul le grand Alan Rickman, habitué aux rôles romantiques d'homme abandonné, est habité par les affres et les tourments. Et son visage fascinant demeure une énigme. On ne sait jamais s'il va se montrer amical ou menaçant. Et sa souffrance fait mal. Hélas il n'a pas réussi à tirer ses deux partenaires vers le haut...

 

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Commentaires

  • Aïe ! il n'y a pas grand chose à sauver on dirait.

  • non, enfin si... Alan Rickman !

  • C quoi.cette moustache de vioque ?

  • Pour faire vioque justement.

  • C'est atroce
    Pour un peu on ne le reconnaîtrait pas (il a toujours cette voix qui pue le sexe ?)

  • Il PUE complètement le stupre, l'opprobre et le foutre.
    Et cette nouille de Rebecca ne doit pas être bien finie pour lui préférer cette couille de machin !
    Et sa voix est un sexe toy.

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