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rebecca hall

  • UNE PROMESSE de Patrice Leconte °°

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    Synopsis : Allemagne, 1912. Un jeune diplômé, d’origine modeste, devient le secrétaire particulier d’un homme âgé, patron d’une usine de sidérurgie. L’état de santé du patron se dégrade et lui impose de rester à domicile. Il y accueille le jeune homme pour travailler.

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  • IRON MAN 3 de Shane Black **(*)

    Iron Man 3 : Affiche

    Il paraît que le synopsis c'est ça : "Tony Stark, l’industriel flamboyant qui est aussi Iron Man, est confronté cette fois à un ennemi qui va attaquer sur tous les fronts. Lorsque son univers personnel est détruit, Stark se lance dans une quête acharnée pour retrouver les coupables. Plus que jamais, son courage va être mis à l’épreuve, à chaque instant. Dos au mur, il ne peut plus compter que sur ses inventions, son ingéniosité, et son instinct pour protéger ses proches. Alors qu’il se jette dans la bataille, Stark va enfin découvrir la réponse à la question qui le hante secrètement depuis si longtemps : est-ce l’homme qui fait le costume ou bien le costume qui fait l’homme ?"

    Je veux bien, mais en fait on s'en fiche un peu. De l'histoire je veux dire. Que d'ailleurs le synopsis n'évoque même pas. Pourtant, il y  a deux super méchants. Un type autoproclamé LE Mandarin au look Ben Laden qui est en route pour détruire la planète à petits feux... à coups d'attentats perpétrés sur des innocents. Et un scientifique autrefois évincé par Tony Stark qui ne l'a pas pris au sérieux et qui revient 15 ans plus tard avec des arguments (Guy Pearce, très très méchant, ce que sa puissante mâchoire laissait supposer). Et puis Pepper Potts vit avec Iron Man. Ils ont une maison... oumpf la maison !!! Mais Iron/Tony ne parvient plus à dormir. Il bricole non stop dans son atelier high tech et il a de super méga grosses crises d'angoisse et Robert simule super bien les crises d'angoisse !

    Je me souviens que le second opus (pour ne pas dire épisode qui ferait trop cheap pour un blog aussi distingué) était décevant. Celui-ci me semble être le meilleur des trois. Pourquoi ? Parce que. La réponse est dans le nom de l'acteur. Non, la réponse c'est le nom de l'acteur. Non, la réponse C'EST L'ACTEUR : ROBERT DOWNEY Jr. Ce type est exceptionnel et si vous ne l'appréciez pas : fuyez en sens inverse pauvres fous ! Car c'est un festival. Lancé en mode "je fais ce que je veux", il lâche les chevaux. Si tant est qu'il les ait retenus un jour ! Drôle, sexy, élégant, amoureux, angoissé, découragé, agacé, désespéré... l'acteur n'a pas besoin de partenaire pour faire le show car il s'adresse souvent à une machine, et qu'il est un effet spécial à lui tout seul. Néanmoins, les trop rares échanges avec sa moitié Gwyneth sont les moments les plus charmants du film. On peut donc être Iron Man et être complètement à côté de la plaque au point d'offrir des fraises à sa chérie qui y est allergique... entre autre balourdise. Et puis, rarement il aura été donné de voir un super héros aussi vulnérable qui se trompe, se fait capturer, prend des bûches et s'écrabouille comme une lavette !

    Cela dit on se demande pourquoi le réalisateur a mis dans les pattes d'Iron un moutard aussi singe savant qu'exaspérant, forcément sans papa et délaissé par sa môman. Y'a vraiment des baffes qui se perdent.
    On pourrait également se demander ce que sa Majesté Ben Kingley vient faire ici en cruel Ben Laden mais on finit par le comprendre... et l'acteur se fend d'une grande performance...

    Quant à Robert/Tony-Iron, il rend cette troisième aventure hilarante et irrésistible.

  • LADY VEGAS - LES MÉMOIRES D'UNE JOUEUSE de Stephen Frears **(*)

    Lady Vegas - Les Mémoires d'une joueuse : photo Rebecca HallLady Vegas - Les Mémoires d'une joueuse : photo Bruce WillisLady Vegas - Les Mémoires d'une joueuse : photo Catherine Zeta-Jones

    En Floride, Beth exerce le beau métier de strip-teaseuse à domicile. Lassée de tomber sur des clients pas toujours fiables ou bien intentionnés, elle se rend à Las Vegas avec l'ambition de devenir serveuse dans un bar ! Dès son arrivée, de jeunes demoiselles pas farouches la mettent en relation avec Dink, parieur sportif professionnel. La petite entreprise de Dink connaît parfois la crise mais la facilité déconcertante de Beth à prendre les paris met illico Dink en confiance. Il l'embauche et la considère immédiatement comme un véritable porte-bonheur. Alors qu'il considère sa femme qui répond au doux prénom de Tulip, comme un porte-poisse. La dame, furie botoxée, n'apprécie d'ailleurs guère la complicité nouvelle de Dink et Beth qui saute aux yeux instantanément. Par ailleurs, l'aisance de Beth lui donne rapidement de l'assurance, ce qui va l'amener à commettre des erreurs auprès de bookmakers dont l'activité est illégale aux Etats-Unis...

    Après le calamiteux et pas du tout drôle Tamara Drewe avec l'insupportable Gemma Arterton, Stephen Frears nous offre cette petite sucrerie ensoleillée au royaume du bling-bling et de l'argent facile (et de la faillite catastrophique). Evidemment, je n'ai pas compris le début du commencement du fonctionnement de cette activité lucrative et manifestement addictive qu'est le pari mais l'important n'est pas là. Même si les ressorts et rebondissements de l'histoire permettent de rester connecter, ce sont ici surtout les personnages et les acteurs qui valent le déplacement.

    La jolie et pétillante Rebecca Hall (qui craque pour Dink, je comprends à 200 % !!!) est absolument adorable en banlieusarde naïve mais futée qui manie les chiffres et les lettres avec brio. L'apparition de Catherine Zeta-Jones en mégère vulgaire, cupide et jalouse fait d'abord craindre le pire et une impression de déjà vu. Mais finalement le film est plus subtil qu'il n'y paraît et le personnage de Tulip évolue, montre ses failles, parvient à être touchant et Catherine Zeta-Jones démontre son (ou ses) talent(s) comme il y a bien longtemps qu'elle ne l'avait fait. Mais évidemment, c'est Bruce Willis qui monopolise l'attention. Une nouvelle fois il casse son image de gros dur qui sauve le monde et se montre particulièrement fragile en anxieux, parfois colérique et très hypocondriaque. Son look short et chaussettes blanches montantes lui donne une allure de papy un peu abruti. Bien joué Bruce, car dès que la caméra s'approche de son visage, sourire enjôleur et regard qui tue... on voit bien que cte bombasse en a encore et toujours sous le capot. D'ailleurs la petite Rebecca/Beth a bien du mal à contrôler ses élans malgré la différence d'âge. Mais Tulip et un scenario malin sont là pour que les choses ne soient pas aussi prévisibles qu'on aurait pu l'imaginer.
    En outre, il est rare de voir un film énergique, dynamique avec des personnages aussi positifs et on sort de la projection de ce film plein d'entrain et de bonne humeur !

    Et une furieuse envie de revoir Bruce Willis dans un grand rôle à lui tout seul...

    P.S. : Joshua Jackson est très bien aussi !