THE WALK - RÊVER PLUS HAUT de Robert Zemeckis ***
Dès l'âge de 8 ans Philippe Petit se passionne pour les saltimbanques, les acrobates, les magiciens. Et vers 16 ans, c'est l'illumination et il n'a désormais plus qu'un rêve : devenir funambule.
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Dès l'âge de 8 ans Philippe Petit se passionne pour les saltimbanques, les acrobates, les magiciens. Et vers 16 ans, c'est l'illumination et il n'a désormais plus qu'un rêve : devenir funambule.
Il paraît que le synopsis c'est ça : "Tony Stark, l’industriel flamboyant qui est aussi Iron Man, est confronté cette fois à un ennemi qui va attaquer sur tous les fronts. Lorsque son univers personnel est détruit, Stark se lance dans une quête acharnée pour retrouver les coupables. Plus que jamais, son courage va être mis à l’épreuve, à chaque instant. Dos au mur, il ne peut plus compter que sur ses inventions, son ingéniosité, et son instinct pour protéger ses proches. Alors qu’il se jette dans la bataille, Stark va enfin découvrir la réponse à la question qui le hante secrètement depuis si longtemps : est-ce l’homme qui fait le costume ou bien le costume qui fait l’homme ?"
Je veux bien, mais en fait on s'en fiche un peu. De l'histoire je veux dire. Que d'ailleurs le synopsis n'évoque même pas. Pourtant, il y a deux super méchants. Un type autoproclamé LE Mandarin au look Ben Laden qui est en route pour détruire la planète à petits feux... à coups d'attentats perpétrés sur des innocents. Et un scientifique autrefois évincé par Tony Stark qui ne l'a pas pris au sérieux et qui revient 15 ans plus tard avec des arguments (Guy Pearce, très très méchant, ce que sa puissante mâchoire laissait supposer). Et puis Pepper Potts vit avec Iron Man. Ils ont une maison... oumpf la maison !!! Mais Iron/Tony ne parvient plus à dormir. Il bricole non stop dans son atelier high tech et il a de super méga grosses crises d'angoisse et Robert simule super bien les crises d'angoisse !
Je me souviens que le second opus (pour ne pas dire épisode qui ferait trop cheap pour un blog aussi distingué) était décevant. Celui-ci me semble être le meilleur des trois. Pourquoi ? Parce que. La réponse est dans le nom de l'acteur. Non, la réponse c'est le nom de l'acteur. Non, la réponse C'EST L'ACTEUR : ROBERT DOWNEY Jr. Ce type est exceptionnel et si vous ne l'appréciez pas : fuyez en sens inverse pauvres fous ! Car c'est un festival. Lancé en mode "je fais ce que je veux", il lâche les chevaux. Si tant est qu'il les ait retenus un jour ! Drôle, sexy, élégant, amoureux, angoissé, découragé, agacé, désespéré... l'acteur n'a pas besoin de partenaire pour faire le show car il s'adresse souvent à une machine, et qu'il est un effet spécial à lui tout seul. Néanmoins, les trop rares échanges avec sa moitié Gwyneth sont les moments les plus charmants du film. On peut donc être Iron Man et être complètement à côté de la plaque au point d'offrir des fraises à sa chérie qui y est allergique... entre autre balourdise. Et puis, rarement il aura été donné de voir un super héros aussi vulnérable qui se trompe, se fait capturer, prend des bûches et s'écrabouille comme une lavette !
Cela dit on se demande pourquoi le réalisateur a mis dans les pattes d'Iron un moutard aussi singe savant qu'exaspérant, forcément sans papa et délaissé par sa môman. Y'a vraiment des baffes qui se perdent.
On pourrait également se demander ce que sa Majesté Ben Kingley vient faire ici en cruel Ben Laden mais on finit par le comprendre... et l'acteur se fend d'une grande performance...
Quant à Robert/Tony-Iron, il rend cette troisième aventure hilarante et irrésistible.
Comme je ne veux pas perdre trop de mon précieux temps à parler de ce film moche, bête, lourd et inutile, je vous livre l'INTERMINABLE synopsis officiel au cas où vous n'auriez pas entendu parler de cette histoire prétendûment parodique.
Synopsis donc : Isolée, mais riche en ressources pétrolières, la République du Wadiya, en Afrique du Nord, est dirigée d’une main de fer par l’Amiral Général Aladeen. Vouant une haine farouche à l’Occident, le dictateur a été nommé Leader Suprême à l’âge de 6 ans, après la mort prématurée de son père, tué dans un accident de chasse par 97 balles perdues et une grenade !
Depuis son accession au pouvoir absolu, Aladeen se fie aux conseils d’Oncle Tamir, à la fois Chef de la Police Secrète, Chef de la Sécurité et Pourvoyeur de Femmes.
Malheureusement pour Aladeen et ses conseillers, les pays occidentaux commencent à s’intéresser de près à Wadiya et les Nations Unies ont fréquemment sanctionné le pays depuis une dizaine d’années. Pour autant, le dictateur n’est pas du tout disposé à autoriser l’accès de ses installations d’armes secrètes à un inspecteur du Conseil de Sécurité – sinon à quoi bon fabriquer des armes secrètes ? Mais lorsqu’un énième sosie du Leader Suprême est tué dans un attentat, Tamir parvient à convaincre Aladeen de se rendre à New York pour répondre aux questions de l’ONU.
C’est ainsi que le dictateur, accompagné de Tamir et de ses plus proches conseillers, débarquent à New York, où ils reçoivent un accueil des plus tièdes. Il faut dire que la ville compte une importante communauté de réfugiés wadiyens qui rêvent de voir leur pays libéré du joug despotique d’Aladeen.
Mais bien plus que des expatriés en colère, ce sont des sanctions qui attendent le dictateur dans la patrie de la liberté…
Mon avis : Je ne sais de quel humour cette nouvelle aventure de Sacha Baron Cohen se rapproche le plus. Je suis fan des Monthy Python, Y'a t'il un pilote dans l'avion ? m'a fait mourir de rire, par contre Benny Hill ne m'a jamais amusée... Et ce film ne m'a pas tiré l'amorce même d'un sourire. Je trouve cette farce lourde, pataude, longue (bien qu'elle ne dure qu'une heure 24), fatigante, répétitive et pas suffisamment caustique pour réussir une parodie. Pourtant, dédier un film à la mémoire de Kim Jong-Il me paraissait assez audacieux pour espérer le meilleur. Mais The Dictator se prend les pieds dans le tapis d'une intrigue sentimentale prévisible. Quant à la critique des dictateurs en place ou disparus, elle est bien gentillette et surtout pas drôle.
Dommage car Sacha Baron Cohen qui n'a peur de rien pour dépasser les limites du ridicule, fait preuve d'un talent d'acteur indéniable lors des scènes d'émotion. Il est temps qu'il se dirige vers de vrais rôles au risque de lasser non ?
Quant à Ben Kingsley, Ed Norton, Gad Elmaleh, John C. Reilly... j'ai honte pour eux !