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gwyneth paltrow

  • IRON MAN 3 de Shane Black **(*)

    Iron Man 3 : Affiche

    Il paraît que le synopsis c'est ça : "Tony Stark, l’industriel flamboyant qui est aussi Iron Man, est confronté cette fois à un ennemi qui va attaquer sur tous les fronts. Lorsque son univers personnel est détruit, Stark se lance dans une quête acharnée pour retrouver les coupables. Plus que jamais, son courage va être mis à l’épreuve, à chaque instant. Dos au mur, il ne peut plus compter que sur ses inventions, son ingéniosité, et son instinct pour protéger ses proches. Alors qu’il se jette dans la bataille, Stark va enfin découvrir la réponse à la question qui le hante secrètement depuis si longtemps : est-ce l’homme qui fait le costume ou bien le costume qui fait l’homme ?"

    Je veux bien, mais en fait on s'en fiche un peu. De l'histoire je veux dire. Que d'ailleurs le synopsis n'évoque même pas. Pourtant, il y  a deux super méchants. Un type autoproclamé LE Mandarin au look Ben Laden qui est en route pour détruire la planète à petits feux... à coups d'attentats perpétrés sur des innocents. Et un scientifique autrefois évincé par Tony Stark qui ne l'a pas pris au sérieux et qui revient 15 ans plus tard avec des arguments (Guy Pearce, très très méchant, ce que sa puissante mâchoire laissait supposer). Et puis Pepper Potts vit avec Iron Man. Ils ont une maison... oumpf la maison !!! Mais Iron/Tony ne parvient plus à dormir. Il bricole non stop dans son atelier high tech et il a de super méga grosses crises d'angoisse et Robert simule super bien les crises d'angoisse !

    Je me souviens que le second opus (pour ne pas dire épisode qui ferait trop cheap pour un blog aussi distingué) était décevant. Celui-ci me semble être le meilleur des trois. Pourquoi ? Parce que. La réponse est dans le nom de l'acteur. Non, la réponse c'est le nom de l'acteur. Non, la réponse C'EST L'ACTEUR : ROBERT DOWNEY Jr. Ce type est exceptionnel et si vous ne l'appréciez pas : fuyez en sens inverse pauvres fous ! Car c'est un festival. Lancé en mode "je fais ce que je veux", il lâche les chevaux. Si tant est qu'il les ait retenus un jour ! Drôle, sexy, élégant, amoureux, angoissé, découragé, agacé, désespéré... l'acteur n'a pas besoin de partenaire pour faire le show car il s'adresse souvent à une machine, et qu'il est un effet spécial à lui tout seul. Néanmoins, les trop rares échanges avec sa moitié Gwyneth sont les moments les plus charmants du film. On peut donc être Iron Man et être complètement à côté de la plaque au point d'offrir des fraises à sa chérie qui y est allergique... entre autre balourdise. Et puis, rarement il aura été donné de voir un super héros aussi vulnérable qui se trompe, se fait capturer, prend des bûches et s'écrabouille comme une lavette !

    Cela dit on se demande pourquoi le réalisateur a mis dans les pattes d'Iron un moutard aussi singe savant qu'exaspérant, forcément sans papa et délaissé par sa môman. Y'a vraiment des baffes qui se perdent.
    On pourrait également se demander ce que sa Majesté Ben Kingley vient faire ici en cruel Ben Laden mais on finit par le comprendre... et l'acteur se fend d'une grande performance...

    Quant à Robert/Tony-Iron, il rend cette troisième aventure hilarante et irrésistible.

  • CONTAGION de Steven Soderbergh *

    Contagion

    Contagion

    Une vilaine toux brusque et grasse, une fièvre foudroyante, une fatigue soudaine et voilà qu'en quelques jours à travers le monde des personnes succombent la bave aux lèvres en moins de temps qu'il n'en faut pour dire "pandémie". La faute à Gwyneth Paltrow qui serre la main au premier venu et surtout à une chauve-souris qui a fricotté avec un cochon ! Le virus se transmet à une vitesse fulgurante et voilà que le CPCM (Centre de Prévention et de Contrôle des Maladies), l'OMS (je ne vous traduis pas) et tout ce qui se fait de plus balèze en matière de scientifiques planétaires se mettent sur le coup pour tenter d'enrayer l'épidémie galopante en découvrant le précieux vaccin qui mettrait fin au fléau. Avant d'y parvenir, des millions de morts resteront sur le carreau. Depuis la grippe espagnole de 1918 on n'a ps fait mieux en matière de grande lessive naturelle. Le temps presse, les groupes pharmaceutiques se frottent les mains et les pillards dévalisent les supérettes du coin ! La vie qui va quoi !

    Souvenez-vous le 12 septembre dernier, j'avais fait ma maligne et j'étais allée voir ce film en VO sous titré spaghetti bolognese, et pour cause de mousson j'avais dû jeter l'éponge au bout de 45 minutes, voire tout au plus trois quarts d'heure. Et je m'aperçois que personne ne s'était donné la peine de commenter cette note qui était pourtant du dernier cri !

    Ne voulant pas passer à côté d'un chef d'oeuvre... Soderbergh tout de même, ça n'est pas rien, je dédidai donc de voir comment se comportaient les 45 minutes restantes ! Poulala ! Sur le thème "on va tous mourir dans d'atroces souffrances", Steven (encore un) ne réinvente pas le concept. Un virus, une épidémie maousse, la recherche du contre-poison, des héros, des minables et hop c'est plié.

    Rien de nouveau sous le soleil donc sauf quelques mini trucs qui varient de l'ordinaire troupe. Ici, la paranoïa terroriste galopante fait craindre que des petits malins aient "militariser un virus". J'adore l'idée, mais c'est pas ça !

    C'est le film où Soderbergh scalpe, dissèque et extermine de la star à tire-larigot. Je suppose qu'il veut passer à autre chose mais il laisse quand même Matt Damon en vie, oups... trop tard je l'ai dit ! Mais ce n'est pas vraiment spoliage car on sait dès les premières minutes que Mattounet est immunisé. Me demandez pas pourquoi, c'est scientifique. Il y a aussi des gens avec de jolis scaphandres coccinelles qui déplacent des éprouvettes dans des endroits aseptisés et Jude Law affublé d'une prothèse dentaire pourrie du plus bel effet. Il est tellement fier et ravi de son nouveau dentier qu'il n'hésite pas à le montrer sans qu'on lui demande. En outre, il est journaliste, pigiste et blogueur et je n'ai pas compris comment il avait gagné 4 millions de dollars avec son blog. Je pense que ça pourrait en intéresser plus d'un qui se demande toujours comment gagner du clic ! Fermez le ban.

  • CONTAGION de Steven Soderbergh

    COMPETITION - MOSTRA VENISE 2011

    Contagion

    Synopsis : « Contagion » suit la rapide progression d’un virus mortel, qui tue en quelques jours. Alors que l’épidémie se propage à grande vitesse, la communauté médicale mondiale tente, dans une course effrénée contre la montre, de trouver un remède et de contrôler la panique qui se répand encore plus vite que le virus. Les gens eux se battent pour survivre dans une société qui se désagrège.

    CONTAGION de Steven Soderbergh,matt damon, gwyneth paltrow, marion cotillard, kate winslet, jude law, cinéma mostra de venise 2011

    Il faut que je vous explique. A la Mostra du Cinéma de Venise les films sont projetés toute la journée au Palais des Festivals du Lido. Il y a des séances de 9 heures du matin à 23 heures le soir. Pour ceux qui connaissent, le Lido n'est pas à Venise même, il faut donc s'y rendre en vaporetto. Les trois précédents films, je les ai vus au Lido, mais celui-ci était projeté (comme tous les films en compétition) le lendemain de leur projection dans la grande salle, sur le Campo San Polo (un des plus grands de Venise) -vous suivez toujours ?- et il se trouve que cette fois ci pour notre biiiiiiiiiiipième séjour dans la Sérénissime nous habitions dans un palais du XVIIIème appartement à 20 mètres du fabuleux campo. J'ai donc fait les trois quarts d'heure de queue réglementaire équipée de mon livre du moment (je n'avais jamais lu "Martin Eden" de Jack London : quel bonheur !!!) et j'ai obtenu des places, ce que je n'avais pas réussi à faire pour le film de Cronenberg figurez-vous (avec MON Michaël Fassbender). Il faut dire aussi qu'à Venise les films sont en VO sous-titrés en italien... pas facile pour ma moitié qui n'est pas bissextile ! Bref, biftons en mains, on se pare de mille feux comme deux sapins de Noël :

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    et vlà qu'on se rend pedibus sur le Campo

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    Vlà ce que ça donne en plein jour :

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    Ben oui c'est en plein air ! z'aviez pas compris ?

    Et bien croyez le ou pas mais croyez le quand même. A 21 heures piles, ça commence toujours à l'heure, les lumières s'éteignent et paf... une averse tropicale. Vous savez le genre rideau !!! Tout le monde éclate de rire, les parapluies s'ouvrent... On attend en devisant allègrement sur "ben une ptite pluie ça peut pas faire de mal... i faisait chaud non ou c'est moi ?... ça va faire du bien aux cultures... en septembre, si brume reste en haut,  il pleuvra à seau..." et tutti chianti. La pluie cesse, le film commence mais l'averse reprend de plus belle au bout de quelques minutes... La projection continue, je vois Gwyneth qui meurt dans d'atroces souffrances dès les premières minutes, Marion qui se la joue scientifique BCBG, Kate itou mais plus dans le style savant fou du labo 4, Jude qui veut une exclue, Morpheus qui fait peur etc... Mais au bout de trois quart d'heure, il s'est mis à venter copieux, et les tubulures (appelez ça comme vous voudrez) du bousin se sont mises à faire des bruits de fin du monde et là j'ai dit à ma moitié : "ça ferait sûrement chic comme épitaphe "elle est morte au cinéma"... mais j'ai quand même pas eu envie qu'on cherche mes restes éparpillés façon puzzle sous un écran géant. Voilà pourquoi je ne peux pas davantage vous parler de ce film puisque nous sommes rentrés aux abris. S'il ne m'avait pas l'air d'avoir inventé la marche arrière (le film) j'ai cru voir que Matt y était encore une fois très très bien ce qui devient une habitude habituelle non ?

  • IRON MAN 2 de Joel Favreau **

    Iron Man 2

    Iron Man 2 

    Iron Man 2

    J'aime les super héros. Même pas honte. L'amour ça ne s'explique pas, heureusement. Mais je dois vous avouer, qu'un super héros, j'en ai un à la maison. Voici la preuve en images :

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    alors parfois il faut que j'aille comparer, vérifier sur l'échelle de richter des super où il se situe. C'est humain. Mais il faut bien que je vous l'avoue, ce film, il sert à rien, mais à rien du tout, du tout. On dirait une grosse boursouflure du premier. Comme s'il était resté des bobines et qu'on nous les montrait maintenant pour nous faire patienter jusqu'à Iron Man 3 qui va déchirer. Donc là, Tony Stark va mal, je veux pas vous faire peur, mais il est mourant. Son bidule qu'il a dans son sternum fume et rouille et du coup son sang est tout contaminé à plein de pourcentages toxiques mais il le dit à personne. Il préfère faire sa déprime tout seul et filer les clés de Tony Stark enterpraïse à Pepper qui devient calife à la place du calife. Elle aime bien, elle dit merci et elle passe son temps à être désagréable au téléphone comme un homme, un vrai.

    Tony/Iron a d'autres soucis. L'armée voudrait pouvoir utiliser sa super armure à des fins que la morale réprouve mais lui il veut pas vendre. Il dit sans rire "J'ai privatisé la paix mondiale". Fuck zi army. Trop fort, trop drôle, trop Iron. Il ne veut pas non plus que sa super invention tombe en de mauvaises mains. Sauf que trop tard, un gros vilain russe qui a une tête et tout le reste de Westler vient lui couper sa voiture de course en deux avec de grands fouets en fer qui font des étincelles et tout. En plus il a une nouvelle secrétaire belle et mince comme Scarlett Johansonn qui lui fait des yeux comme ça mais il s'en fiche un peu, il préfère les Gwyneth. Mais c'est pas tout, Sam Rockwell veut construire des armures brillantes sans mettre des hommes dedans. C'est trop un méchant mais beau, donc ça va qui a un peu forcé sur l'autobronzant. Il est orange. J'ai compris le truc, les hommes bleu sont gentils, les hommes orange méchants.

    Bon on comprend rien, ça n'a ni queue ni tête, il y a beaucoup trop de combats de ferrailles qui s'entrechoquent. Samuel L. Jackson ne sait plus quoi faire pour se ridiculiser mais moi je ne suis pas venue là pour les accessoires. Je suis là pour voir du Robert Downey Jr. Ce type là est un grand malade. Je ne connais pas d'autre acteur qui cabotine avec autant de génie. Il faut voir la première scène et son arrivée de rock star sur scène pour le croire. Et après il nous sort toute sa panoplie de Robert Downey, les clins d'oeil, les sourires fatigués, l'air de chien battu, le bagout infernal et les muscles et l'humour aussi.

    Robert Downey Jr, je l'aime d'amour, basta.