Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

don cheadel

  • L'ELITE DE BROOKLYN de Antoine Fuqua ***

    19248103_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20100211_060151.jpgl-elite-de-brooklyn-2009-16814-1378593147.jpg
    19248110_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20100211_060154.jpg

    Pour les flics de Brooklyn, quartier chaud bouillant de New-York city, l'un des plus violents de la ville paraît-il, protéger et servir n'est jamais de tout repos. Nous allons suivre quelques jours de la vie pas rêvée de trois flics plus très bien dans leur boulot comme dans leur vie privée, trois keufs tourmentés que leur profession a usés, transformés. L'un deux, Eddie (Richard Gere) est à 7 jours de la retraite, 7 jours qu'il espère passer tranquillement sans faire de vague alors qu'on lui colle dans les pattes. de toutes jeunes recrues à former. Un autre, Tango (Don Cheadle) est infiltré depuis de trop longues années dans le milieu des trafiquants de drogue blacks où il a noué de solides mais louches amitiés et annonce à sa hiérarchie qu'il est urgent qu'on le sorte de là. Quant à Sal (Ethan Hawke), marié et déjà père de trois enfants dont la femme asthmatique est enceinte de jumeaux, il aimerait pouvoir réunir l'argent nécessaire pour déménager dans une maison plus grande et salubre.

    Ces trois personnages ne travaillent pas dans la même unité mais au hasard des méandres d'un scénario en béton armé, ils vont se croiser lors d'une nuit où tous les destins vont basculer. Dès les premières scènes, on sait que les trois flics ne sont pas "viables" compte tenu des risques qu'ils vont prendre mais je vous laisse, comme je l'ai fait, découvrir qui restera en vie ou pas, vous tromper, hésiter. Le réalisateur brosse trois portraits qui semblent vraiment réalistes, pointe les difficultés, désagréments et périls d'une profession où la vie privée est forcément mise au second plan alors que les risques sont quotidiens et démesurés, que le salaire n'est pas à la hauteur des menaces et responsabilités et que la hiérarchie n'est pas toujours prête à protéger ou suivre ses hommes. Il n'élude pas pour autant les bavures ou "ratés" de certaines décisions ou interventions, mais ici, c'est davantage à la détresse des flics qu'il s'attache.

    Pensiez-vous qu'un jour nous découvririons Richard Gere, séducteur invétéré, dans le rôle d'un flic qui prend sa retraite ? En tout ca, il a bien fait d'accepter ce rôle qui lui va bien au teint et je vous assure, il ne cligne presque pas des yeux. La scène assez terrible où, après 22 ans de service, il rend armes et insigne à un fonctionnaire indifférent est tout à fait révélatrice du manque total de considération pour ces hommes. Cela dit je ne pense pas qu'il n'y ait que dans l'administration que les retraités ne soient ni pleurés ni regrettés. Mais Richard/Eddie se console de sa vie ratée dans les bras d'une jolie fille qui tarifie sa tendresse et son écoute. Cette relation sera également pour lui une nouvelle source de déconvenue mais l'incitera néanmoins à réaliser un dernier coup d'éclat, comme un baroud d'honneur.

    Don-Tango-ChippendaleCheadle qui a accepté une promotion en échange de son rôle d'infiltré, n'en peut plus du double jeu qu'il mène. D'autant que sa hiérarchie compte arrêter Caz (Wesley Snipes, vraiment bien), l'homme qui lui a sauvé la vie et qui le considère comme un frère. Sa femme l'a quitté et ses supérieurs se moquent éperdument de ses états d'âme. Va t'il se résoudre à trahir son très contestable ami ?

    Quant à Sal (Ethan Hawke, au visage de plus en plus intéressant et magnétique) fiévreux, torturé par sa foi et angoissé de ne pouvoir réunir la somme nécessaire à l'achat d'un nouveau logement, il ne cesse de frôler la corruption tant son boulot de flic des stup' le place régulièrement en présence de sommes considérables qui proviennent du trafic de drogue. Va t'il céder à la tentation ?

    Suivre le parcours de ces trois hommes inquiets est passionnant et Antoine Fuqua ne relâche jamais son intrigue. Il réussit également plusieurs scènes à haut pourcentage d'adrénaline et notamment une vers la fin, assez virtuose où l'on ne sait jamais qui on va trouver au hasard des couloirs que l'on franchit ou derrière les portes qui s'ouvrent. C'est à regret vraiment qu'on quitte les personnages poignants de ce thriller réaliste comme rarement.

  • IRON MAN 2 de Joel Favreau **

    Iron Man 2

    Iron Man 2 

    Iron Man 2

    J'aime les super héros. Même pas honte. L'amour ça ne s'explique pas, heureusement. Mais je dois vous avouer, qu'un super héros, j'en ai un à la maison. Voici la preuve en images :

    DSCI0012.JPG1.JPG

    alors parfois il faut que j'aille comparer, vérifier sur l'échelle de richter des super où il se situe. C'est humain. Mais il faut bien que je vous l'avoue, ce film, il sert à rien, mais à rien du tout, du tout. On dirait une grosse boursouflure du premier. Comme s'il était resté des bobines et qu'on nous les montrait maintenant pour nous faire patienter jusqu'à Iron Man 3 qui va déchirer. Donc là, Tony Stark va mal, je veux pas vous faire peur, mais il est mourant. Son bidule qu'il a dans son sternum fume et rouille et du coup son sang est tout contaminé à plein de pourcentages toxiques mais il le dit à personne. Il préfère faire sa déprime tout seul et filer les clés de Tony Stark enterpraïse à Pepper qui devient calife à la place du calife. Elle aime bien, elle dit merci et elle passe son temps à être désagréable au téléphone comme un homme, un vrai.

    Tony/Iron a d'autres soucis. L'armée voudrait pouvoir utiliser sa super armure à des fins que la morale réprouve mais lui il veut pas vendre. Il dit sans rire "J'ai privatisé la paix mondiale". Fuck zi army. Trop fort, trop drôle, trop Iron. Il ne veut pas non plus que sa super invention tombe en de mauvaises mains. Sauf que trop tard, un gros vilain russe qui a une tête et tout le reste de Westler vient lui couper sa voiture de course en deux avec de grands fouets en fer qui font des étincelles et tout. En plus il a une nouvelle secrétaire belle et mince comme Scarlett Johansonn qui lui fait des yeux comme ça mais il s'en fiche un peu, il préfère les Gwyneth. Mais c'est pas tout, Sam Rockwell veut construire des armures brillantes sans mettre des hommes dedans. C'est trop un méchant mais beau, donc ça va qui a un peu forcé sur l'autobronzant. Il est orange. J'ai compris le truc, les hommes bleu sont gentils, les hommes orange méchants.

    Bon on comprend rien, ça n'a ni queue ni tête, il y a beaucoup trop de combats de ferrailles qui s'entrechoquent. Samuel L. Jackson ne sait plus quoi faire pour se ridiculiser mais moi je ne suis pas venue là pour les accessoires. Je suis là pour voir du Robert Downey Jr. Ce type là est un grand malade. Je ne connais pas d'autre acteur qui cabotine avec autant de génie. Il faut voir la première scène et son arrivée de rock star sur scène pour le croire. Et après il nous sort toute sa panoplie de Robert Downey, les clins d'oeil, les sourires fatigués, l'air de chien battu, le bagout infernal et les muscles et l'humour aussi.

    Robert Downey Jr, je l'aime d'amour, basta.