ARGYLLE
de Matthew Vaughn **(*)
Avec Bryce Dallas Howard, Sam Rockwell, Henry Cavill, Dua Lipa, Bryan Cranston, John Cena, Catherine O'Hara
L'auteure d'une série d'espionnage à succès Elly Conway partage sa vie avec son chat Alfie.
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de Matthew Vaughn **(*)
Avec Bryce Dallas Howard, Sam Rockwell, Henry Cavill, Dua Lipa, Bryan Cranston, John Cena, Catherine O'Hara
L'auteure d'une série d'espionnage à succès Elly Conway partage sa vie avec son chat Alfie.
de Duncan Jones ***(*)
Vous pensez peut-être que je n'ai vu aucun film depuis 2 mois et ma dernière sortie en salle, le seul endroit où je continue de penser qu'il faut découvrir les films (même si ce n'est pas forcément simple pour tout le monde) ? Il n'en est évidemment rien. J'ai vu des films, environ un par jour. En faire la liste ou le décompte ? Je ne suis guère coutumière de l'exercice mais pourquoi pas ? Il faut que tout change pour que rien ne change (ou quelque chose d'approchant).
Je ne sais pourquoi j'ai plus de mal à parler de films vus à la télé et en DVD, de classiques, de films que tout le monde a déjà vus... En tout cas cette période a été (et continue d'être) bienvenue pour que je mette ma prose en veilleuse car écrire systématiquement sur tous les films vus devenaient parfois contraignant et ma flamme s'émoussait.
Je vais essayer (vœu pieux) de reprendre un peu de service et évoquer aujourd'hui ce film revu en DVD qui m'avait fait forte impression.
de Clint Eastwood ****
Avec Paul Walter Hauser, Sam Rockwell, Kathy Bates, Jon Hamm
En 1996, Richard Jewell fait partie de l'équipe chargée de la sécurité des Jeux d'Atlanta. Il est l'un des premiers à alerter de la présence d'une bombe et à sauver des vies.
d'Adam McKay ***(*)
Avec Christian Bale, Amy Adams Steve Carell, Sam Rockwell
Synopsis : Fin connaisseur des arcanes de la politique américaine, Dick Cheney a réussi, sans faire de bruit, à se faire élire vice-président aux côtés de George W. Bush. Devenu l'homme le plus puissant du pays, il a largement contribué à imposer un nouvel ordre mondial dont on sent encore les conséquences aujourd'hui…
Marty est scénariste à Hollywood mais sèche complètement devant sa page blanche. Pour son prochain scénario il n'a que le titre : 7 psychopathes mais pas la moindre idée de comment commence ou finit l'histoire. Billy son meilleur ami est un barjot qui se rêve acteur mais démolit le portrait des réalisateurs qui ne l'engagent pas. Pour arrondir ses fins de mois, ce fêlé des pâtes a organisé avec un ancien tueur à la retraite un trafic de chiens. Ils les kidnappent et les ramènent à leurs maîtres pour toucher la récompense. Sans mettre ce lucratif passe-temps entre parenthèses, Billy se propose d'aider Marty à retrouver l'inspiration. Il passe une annonce dans un journal dans laquelle il demande à de véritables psychopathes de se manifester. En rencontrant des serial-killers, Marty sera forcé, c'est évident, de faire travailler son imagination. C'est donc ainsi que Marty et Billy vont être confrontés à un gangster sadique dont le chien adoré a disparu, à un serial-killer de serial-killers masqué, à un tueur amoureux et quelques autres tarés bien allumés ! Jusqu'au règlement de comptes final qui doit obligatoirement s'achever dans un bain de sang.
Tout aussi barré mais forcément moins surprenant que le formidable Bons baisers de Bruges, ce film ne mérite pas ses 3 ***, mais 2 ** ne seraient pas suffisantes. Malgré une loufoquerie, un humour très noir et des situations abracadabrantes totalement improbables, il faut bien reconnaître que le scénario un poil mou, répétitif et paresseux recycle en boucle la bonne idée du départ. La toute première scène est un hommage appuyé mais réjouissant à Tarantino. Hélas toutes les saynètes qui suivront ne seront pas de ce niveau. Le réalisateur semble se reposer entièrement (et il n'a finalement pas complètement tort) sur l'atout imparable du film : son casting de luxe. Et le trio de tête mérite à lui seul de faire le déplacement.
Marty/Colin Farrell, scénariste irlandais alcoolique en panne sèche d'inspiration est vraiment impayable lorsqu'il prend des notes, écrit trois mots puis en rayent deux. Et ses sourcils mobiles et indépendants l'un de l'autre sont une attraction. On sent bien que ses relations avec Billy/Sam Rockwell, toujours très à l'aise dès qu'il s'agit de faire le mariol et totalement siphonné, vont conduire à la catastrophe. Ces deux là sont parfaits pour jouer les abrutis rapidement dépassés par des événements trop grands pour eux.
Christopher Walken (adepte comme Clint du pantalon taille hyper haute porté directement sous les aisselles) n'a toujours rien perdu de sa superbe, même si ici, à de nombreuses reprises il se fait appeler sans broncher "le vieux" :-( Son regard transperce toujours l'écran. On ne sait jamais s'il va afficher le plus craquant sourire ou faire déferler sa colère. Son visage est magnétique et sa démarche de danseur chaloupée. Il réussit la performance d'être émouvant dans un film qui n'a pas la prétention de l'être. Et puis encore, il a une tirade unique au monde dans laquelle il défend les femmes au cinéma et encourage son pote scénariste (et tous les scénaristes) à leur écrire des rôles qui soient autre chose que des faire-valoir de leurs homologues masculins. "Je connais des tas de femmes qui savent faire des phrases correctes de plus deux mots" dit-il, ou quelque chose d'approchant.
Aaaaaaaaaaaaaaah ! Christopher ! What a fucking legend !
Un poor lonesome cow boy se réveille en sursaut et en plein désert. Il est tout sale, sanguinolent et porte un étrange bracelet au poignet. Il ne se souvient de rien, ni qui il est, ni ce qui lui est arrivé. Après avoir déssoudé trois mal intentionnés il se rend à Absolution petite ville croquignolette comme seul le grand Ouest savait en faire. Absolution donc, son shérif, son pasteur, son saloon et le colonel Dolarhyde qui fait marcher tout le monde à la baguette vu que c'est lui qui a le pognon et le troupeau de bestioles mené par des gugus sans cerveau. En ville l'étranger découvre qu'il est Jake Lonergan et que sa tête est mise à prix. Peu à peu des bribes de son passé lui reviennent et alors qu'il est dans la diligence qui doit le mener à Santa Fe se faire juger, d'étranges objets volants lumineux envahissent le ciel et des habitants se font enlever. Le shérif faisant partie des kidnappés, c'est le Colonel Dolarhyde qui lève une mini troupe chargée d'en découdre avec les aliens !
J'ai peu de temps pour vous parler de ce film, je n'irai donc pas par quatre chemins, la partie western est formidable, la partie alien complètement ratée, moche et débilette. Ce qui fait une bonne moitié aboutie quand même car le réalisateur réussit très honnêtement un bon western à l'ancienne avec absolument tous les ingrédients qui le ferait presque dater des années glorieuses du genre. Seule différence et trouvaille plutôt réjouissante, les indiens s'unissent aux cow-boys pour lutter contre les envahisseurs.
Hélas dès que le repaire des vilains baveurs a été découvert, s'ensuit une bagarre contre les monstres chercheurs d'or gluants, belliqueux et anthropophages qui n'en finit plus de ne pas finir. Et on bâille copieusement.
Par ailleurs, il est grand temps qu'Harrison Ford raccroche les éperons, le fouet et tout le tintouin à moins qu'il se décide enfin à ne plus grimacer continuellement ce qui est devenu sa seule et unique expression. Mais il semblerait, et la scène où il apparaît après s'être fait attendre comme si le film dépendait de ce moment le confirme, que ce garçon ait chopé un melon considérable, genre "c'est qui qu'a inventé le cinématographe ???"
Dois-je évoquer le rôle aussi inutile qu'irritant d'Olivia Wilde qui n'est là que pour ses très jolis yeux et pour une scène d'une bêtise à pleurer où elle apparaît nue juste pour le "plaisir" de se montrer nue ? Pathétique !
Heureusement, il y a Daniel Craig qui fait son James Bond sous stetson et qui grâce à son humour et ses attitudes décalées fait bien passer la pilule. Il est toujours dans le second degré qui convient parfaitement au film, mais hélas semble être le seul à ne pas se prendre au sérieux. Et en plus, il a la bonne idée de prendre une douche...
J'aime les super héros. Même pas honte. L'amour ça ne s'explique pas, heureusement. Mais je dois vous avouer, qu'un super héros, j'en ai un à la maison. Voici la preuve en images :
alors parfois il faut que j'aille comparer, vérifier sur l'échelle de richter des super où il se situe. C'est humain. Mais il faut bien que je vous l'avoue, ce film, il sert à rien, mais à rien du tout, du tout. On dirait une grosse boursouflure du premier. Comme s'il était resté des bobines et qu'on nous les montrait maintenant pour nous faire patienter jusqu'à Iron Man 3 qui va déchirer. Donc là, Tony Stark va mal, je veux pas vous faire peur, mais il est mourant. Son bidule qu'il a dans son sternum fume et rouille et du coup son sang est tout contaminé à plein de pourcentages toxiques mais il le dit à personne. Il préfère faire sa déprime tout seul et filer les clés de Tony Stark enterpraïse à Pepper qui devient calife à la place du calife. Elle aime bien, elle dit merci et elle passe son temps à être désagréable au téléphone comme un homme, un vrai.
Tony/Iron a d'autres soucis. L'armée voudrait pouvoir utiliser sa super armure à des fins que la morale réprouve mais lui il veut pas vendre. Il dit sans rire "J'ai privatisé la paix mondiale". Fuck zi army. Trop fort, trop drôle, trop Iron. Il ne veut pas non plus que sa super invention tombe en de mauvaises mains. Sauf que trop tard, un gros vilain russe qui a une tête et tout le reste de Westler vient lui couper sa voiture de course en deux avec de grands fouets en fer qui font des étincelles et tout. En plus il a une nouvelle secrétaire belle et mince comme Scarlett Johansonn qui lui fait des yeux comme ça mais il s'en fiche un peu, il préfère les Gwyneth. Mais c'est pas tout, Sam Rockwell veut construire des armures brillantes sans mettre des hommes dedans. C'est trop un méchant mais beau, donc ça va qui a un peu forcé sur l'autobronzant. Il est orange. J'ai compris le truc, les hommes bleu sont gentils, les hommes orange méchants.
Bon on comprend rien, ça n'a ni queue ni tête, il y a beaucoup trop de combats de ferrailles qui s'entrechoquent. Samuel L. Jackson ne sait plus quoi faire pour se ridiculiser mais moi je ne suis pas venue là pour les accessoires. Je suis là pour voir du Robert Downey Jr. Ce type là est un grand malade. Je ne connais pas d'autre acteur qui cabotine avec autant de génie. Il faut voir la première scène et son arrivée de rock star sur scène pour le croire. Et après il nous sort toute sa panoplie de Robert Downey, les clins d'oeil, les sourires fatigués, l'air de chien battu, le bagout infernal et les muscles et l'humour aussi.
Robert Downey Jr, je l'aime d'amour, basta.
Le film de clôture fut un tourbillon, un éblouissement et j'en frissonne encore d'extase ce matin.
C'est le premier film de Duncan Jones (fils de... et ben vous avez qu'à chercher ça vous fera votre travail du "communlundi"), avec un acteur magnifique et seul au monde : Sam Rockwell que j'aime d'amour,
mais je n'ai pas le temps de vous en parler, j'ai 500 bornes à faire moi m'sieurs dames. Il y a de grandes chances que ce film fantastique à plus d'un titre sorte en mai, bande de veinards !
Je vous en parle dès que possible, dès que j'ai réussi à reprendre le cours normal d'une vie ordinaire... ou le cours ordinaire d'une vie normale...