THE BATMAN
de Matt Reeves **(*)
Avec Robert Pattinson, Zoë Kravitz, Paul Dano, Jeffrey Wright, Colin Farrell, Andy Serkis, John Turturro
Bruce Wayne aka THE Batman nous annonce la couleur : "on me croit tapi dans l'ombre, mais je suis l'ombre".
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de Matt Reeves **(*)
Avec Robert Pattinson, Zoë Kravitz, Paul Dano, Jeffrey Wright, Colin Farrell, Andy Serkis, John Turturro
Bruce Wayne aka THE Batman nous annonce la couleur : "on me croit tapi dans l'ombre, mais je suis l'ombre".
de Tim Burton *
Avec Colin Farrell, Danny DeVito, Michaël Keaton, Eva Green
Synopsis : Les enfants de Holt Farrier, ex-artiste de cirque chargé de s’occuper d’un éléphanteau dont les oreilles démesurées sont la risée du public, découvrent que ce dernier sait voler...
de David Yates *
Avec : Eddie Redmayne, Katherine Waterston, Dan Fogler
Synopsis : New York, 1926. Le monde des sorciers est en grand danger. Une force mystérieuse sème le chaos dans les rues de la ville : la communauté des sorciers risque désormais d'être à la merci des Fidèles de Salem, groupuscule fanatique des Non-Maj’ (c'est ainsi que les améringouins appellent les "Moldus") déterminé à les anéantir. Quant au redoutable sorcier Gellert Grindelwald, après avoir fait des ravages en Europe, il a disparu… et demeure introuvable.
Vous serez surpris je le sais, de ne trouver ni ° ni * au frontispice (dingue non, que ce soit ce mot qui me soit venu en tête ?) de cet article. En effet, il m'est absolument impossible de choisir entre l'une ou l'autre solution tant ce film est un modèle du genre.
Marty est scénariste à Hollywood mais sèche complètement devant sa page blanche. Pour son prochain scénario il n'a que le titre : 7 psychopathes mais pas la moindre idée de comment commence ou finit l'histoire. Billy son meilleur ami est un barjot qui se rêve acteur mais démolit le portrait des réalisateurs qui ne l'engagent pas. Pour arrondir ses fins de mois, ce fêlé des pâtes a organisé avec un ancien tueur à la retraite un trafic de chiens. Ils les kidnappent et les ramènent à leurs maîtres pour toucher la récompense. Sans mettre ce lucratif passe-temps entre parenthèses, Billy se propose d'aider Marty à retrouver l'inspiration. Il passe une annonce dans un journal dans laquelle il demande à de véritables psychopathes de se manifester. En rencontrant des serial-killers, Marty sera forcé, c'est évident, de faire travailler son imagination. C'est donc ainsi que Marty et Billy vont être confrontés à un gangster sadique dont le chien adoré a disparu, à un serial-killer de serial-killers masqué, à un tueur amoureux et quelques autres tarés bien allumés ! Jusqu'au règlement de comptes final qui doit obligatoirement s'achever dans un bain de sang.
Tout aussi barré mais forcément moins surprenant que le formidable Bons baisers de Bruges, ce film ne mérite pas ses 3 ***, mais 2 ** ne seraient pas suffisantes. Malgré une loufoquerie, un humour très noir et des situations abracadabrantes totalement improbables, il faut bien reconnaître que le scénario un poil mou, répétitif et paresseux recycle en boucle la bonne idée du départ. La toute première scène est un hommage appuyé mais réjouissant à Tarantino. Hélas toutes les saynètes qui suivront ne seront pas de ce niveau. Le réalisateur semble se reposer entièrement (et il n'a finalement pas complètement tort) sur l'atout imparable du film : son casting de luxe. Et le trio de tête mérite à lui seul de faire le déplacement.
Marty/Colin Farrell, scénariste irlandais alcoolique en panne sèche d'inspiration est vraiment impayable lorsqu'il prend des notes, écrit trois mots puis en rayent deux. Et ses sourcils mobiles et indépendants l'un de l'autre sont une attraction. On sent bien que ses relations avec Billy/Sam Rockwell, toujours très à l'aise dès qu'il s'agit de faire le mariol et totalement siphonné, vont conduire à la catastrophe. Ces deux là sont parfaits pour jouer les abrutis rapidement dépassés par des événements trop grands pour eux.
Christopher Walken (adepte comme Clint du pantalon taille hyper haute porté directement sous les aisselles) n'a toujours rien perdu de sa superbe, même si ici, à de nombreuses reprises il se fait appeler sans broncher "le vieux" :-( Son regard transperce toujours l'écran. On ne sait jamais s'il va afficher le plus craquant sourire ou faire déferler sa colère. Son visage est magnétique et sa démarche de danseur chaloupée. Il réussit la performance d'être émouvant dans un film qui n'a pas la prétention de l'être. Et puis encore, il a une tirade unique au monde dans laquelle il défend les femmes au cinéma et encourage son pote scénariste (et tous les scénaristes) à leur écrire des rôles qui soient autre chose que des faire-valoir de leurs homologues masculins. "Je connais des tas de femmes qui savent faire des phrases correctes de plus deux mots" dit-il, ou quelque chose d'approchant.
Aaaaaaaaaaaaaaah ! Christopher ! What a fucking legend !
Nick, Kurt et Dale sont amis et ont au moins deux points communs : un boulot qui leur plaît mais surtout un patron qui leur pourrit la vie. Chacun ayant ses bonnes raisons de ne pas démissionner les 3 gugus se mettent en tête d'éliminer les gêneurs et prennent pour cela conseils auprès d'un ex taulard. Tout ne va évidemment pas se passer exactement comme prévu.
J'avais une grosse envie de rire et j'avais le choix entre ce machin et "Mes meilleures amies". Comme les femmes sont des êtres de lumière que je n'ai pas envie de voir ivres mortes se réveillant au petit jour avec une haleine de poney, le bruhing en berne et le nez dans leur vomi, alors que je n'ai aucun problème à dire et vérifier que les hommes n'ont pas de cerveau ou parfois une amorce située dans leur caleçon, j'ai opté pour ce machin et je ne regrette rien, rien de rien. J'ai ri, mais j'ai ri, que d'ailleurs en y repensant j'en ris encore !
Evidemment les deux gugus qui entourent Jason Bateman (un beau mec drôle : le rêve !) sont moches et souvent pénibles, la voix insupportable de l'un et la fadeur de l'autre donnant parfois envie de les "nexter" sans pitié. Mais franchement voir ces trois nigauds faire des planques, entrer par effraction chez leurs futures victimes, s'acoquiner avec un black d'un quartier chaud réserve son lot de franches poilades tant il est vrai que le scénario complètement débile place définitivement cette plaisanterie au rayon invraisemblable.
Mais surtout, il y a ici les affreux, méchants et irrécupérables et les trois acteurs qui s'y collent s'en donnent à coeur joie en y allant à fond les manettes. Colin Farrell, moche, quasi chauve, bedonnant, cocaïné jusqu'au fond des yeux, arriviste, noceur et bas de plafond compose un beauf définitivement pourri et taré. Kevin Spacey avec son charme, son élégance et son cynisme habituels, se régale à humilier son employé veule et servile et manie avec maestria une mauvaise foi monstrueuse. Et la sage, proprette et parfaite Jennifer Aniston qui ressemble à une poupée en plastique colorisée ne recule devant rien pour être cette dentiste nymphomane qui harcèle son assistant. Ne sachant pas comment fonctionne le cerveau et l'entre jambes d'une nympho, je me suis quand même demandée pourquoi elle s'acharnait avec autant d'obstination sur un type aussi tarte, moche et dénué du moindre attrait. Peu importe, cette fille est drôle et a une langue... démesurée !