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TAMARA DREW de Stephen Frears °

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Je m'étais dit que je n'en parlerais pas tant ce film m'est apparu indéfendable et puis... Stephen Frears quand même... J'ai toujours dû mal à déboulonner les idoles. Mais après tout pourquoi pas ? "Tamara Drew" était projeté en clôture du Festival Paris Cinéma, et même si les films japonais  et Xavier Dolan m'avaient bien fait rire, j'étais toute disposée à m'en payer une dernière tranche avant de regagner ma brousse profonde où, heureusement, je ne fréquente pas la même faune d'insatisfaits chroniques qui règnent dans cette histoire assommante.

Je tiens cependant à dire qu'il y a une chose et une seule à sauver ici et c'est la campagne anglaise, filmée avec délices, amour et volupté. Le réalisateur donne vraiment envie de s'embarquer illico presto vers les white cliffs.

Que se passe t'il donc dans ce patelin paumé ? ça commence plutôt bien car Beth et Nicholas son auteur à succès de mari, tiennent une résidence pour écrivains. Les premières images sont réjouissantes où l'on voit chacun des résidents imaginer son prochain roman. On fait connaissance de personnage tous plus anglais coincés les uns que les autres et l'on découvre que Nicholas trompe sa très dévouée et indispensable femme qui non seulement s'occupe de tout et de tous les pensionnaires, mais aussi corrige les manuscrits de son époux, le conseille et lui suggère des idées. On rencontre le jardinier, beau gosse serviable et deux ados accros à la presse people qui s'ennuient copieusement dans ce trou.

Et alors que tout ce petit monde ronronne gentiment, Tamara Drewe revient dans la maison de son enfance qu'elle souhaite vendre. Elle fut jadis un laideron dont tout le monde se moquait et grâce au joli petit nez qu'elle s'est fait refaire, elle est devenue une bombe que tous les garçons de 7 à 77 ans vont s'arracher. C'est d'une bêtise à pleurer. Des amants dans les placards, des portes qui claquent, des répliques caca prout pas drôles dont Michaël Youn ne rougirait pas "son short est trop petit elle va attraper une mycose !", des rebondissements dignes d'un mauvais vaudeville, de la misogynie à revendre, n'en jetez plus la cour est pleine. Et au bout de ce capharnaüm prétendu gai, cruel et virevoltant, la mort d'un personnage, une fin pour "l'héroïne" qu'on pressentait dès la première bobine, et surtout, surtout la désormais et étonnamment incontournable Gemma Arterton, l'oeil constamment humide... A baffer.

Rendez-nous Stephen Frears. Merci.

Commentaires

  • Je la tiens la Gemma
    Tu peux y aller
    Joac regarde ailleurs

  • Flûte de flûte ... j'en attendais beaucoup, maintenant j'ai nettement moins envie d'y aller.

  • Fred : pourquoi Joac la tient... en estime ?

    Aifelle : on n'est peu à ne pas avoir trouvé ça drôle du tout du tout du tout ! Tente ta chance !

  • Aifelle: Moi j'ai beaucoup aimé ;-) J'ai trouvé que c'était du Woody Allen dans la campagne anglaise!

  • Tu l'as vu en VO ?

  • aïe... débandade.

  • Manu : non, pitié !!! assez de ces comparaisons avec Woody ! Woody n'est pas scato, il ne pense pas que les femmes de 45/50 ans sont de vieilles rombières qui font une crise d'épilepsie dès qu'elles voient une fille de 25 à l'horizon, les conversations qu'il met dans la bouche de ses acteurs sont un peu plus subtiles etc... ça n'a RIEN à voir avec Woody. On peut aimer ce film sans faire cette FAUSSE comparaison.

    Ed : évidemment. In Paris, we have no choice... et c'est génial comme ça !

    Maan : adonf. Film sénile j'ai trouvé !

  • @Pascale: tu as le droit de trouver que c'est une fausse comparaison, je le maintiens mordicus ;-)

  • Et j'ai le droit aussi de dire que tu as tort.

  • Tout à fait!! Tant que tu continues à voir les films en VO, tu dis ce que tu veux... Et puis tu es chez toi en plus donc bon ;-)

  • Et bien pleure bête que tu es !

    perso j'ai ri moi qui ne suis habituellement pas bon public vis à vis des comédies ...

    de plus cette dernière est brillante de par son écriture, thème important ici dans cette communauté(non pas de blogueur ) mais d'écrivains !

    De plus tout ce petit monde tient parfaitement sa place et les deux gamines apportent une touche de tout premier ordre...

    mais bon nous ne sommes pas d'accord comme d'hab !

    Franchement tu pourrais y mettre du tien...non mais !

  • Bêêêêh toi-même ! Avoue que tu es comme TOUT LE MONDE tombé sous le charme de Melle Arterton (il faudra qu'on m'explique... et puis non qu'on ne m'explique pas !). Franchement en pareil cas, je suis ravie de ne pas être de ton avis.

    La bonne idée tient dans cette résidence pour écrivains... et j'ai trouvé les cinq premières minutes absolument réjouissantes. En fait, je jetterai peut-être un coup d'oeil à la BD qui est paraît-il beaucoup plus acerbe que cette bluette.
    Quant aux deux ados (surtout une), c'est elles que j'ai préférées, mais je ne me souviens même plus comment on les fait rentrer dans le rang.

  • "..comme TOUT LE MONDE tombé sous le charme de Melle Arterton..."
    Absolument pas, ce n'est pas mon genre..Really !
    Non je suis surtout tombé sous le charme de l' interprétation générale, tous tiennent parfaitement leur place, remarquablement dirigés..

    je te cite "Quant aux deux ados (surtout une), c'est elles que j'ai préférées.." tout à fait d'accord... "..mais je ne me souviens même plus comment on les fait rentrer dans le rang..." Dormais-tu ? Ceci expliquant cela !!!

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