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CARLOS de Olivier Assayas **

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En 1973, Ilich Ramirez Sanchez est membre du Front Populaire de Libération de la Palestine, il devient Carlos. La même année à Londres il rate l'assassinat du Président des magasins Marks & Spencer. Il revendique plusieurs attentats à Paris. En décembre 1975 il organise la prise d'otages de 11 ministres de l'OPEP à Vienne qui tournera au fiasco. Mais c'est finalement pour le meurtre de deux inspecteurs de la DST qu'il sera condamné à la prison à perpétuité. Il purge toujours  actuellement sa peine dans une prison française où il a épousé son avocate selon le rite musulman.
Le Soudan, la Syrie, la Lybie, le Yémen où il a vécu dans la clandestinité se refilent comme une patate chaude l'encombrant terroriste. Finalement c'est le Soudan qui le livrera à la police et à la justice françaises alors qu'il était hospitalisé pour une opération de chirurgie esthétique.
Je ne sais si l'amputation de ce film qui est passé de plus de 5 heures pour la télévision aux 2 h 45 pour le cinéma (qui m'ont paru bien longues) soit responsable de ma profonde déception, en tout cas, je n'ai pas trouvé "la leçon de cinéma" dont j'ai entendu parler et que j'attendais. Le réalisateur fait sans doute trop confiance aux spectateurs tels que moi qui n'ont pas de diplôme en géo-politique et j'avoue que j'ai eu du mal à comprendre notamment toutes les ramifications qui conduisent Carlos d'un pays à un autre. Trop d'élipses et de raccourcis ont fait que je me suis souvent perdue malgré les indications qui précisent dans quel pays on se trouve. Des personnages apparaissent et disparaissent sans qu'on sache ou comprenne pourquoi. C'est frustrant.
Pourtant le film se fait beaucoup plus intéressant lorsqu'il s'intéresse de près à la personnalité complexe et énigmatique de Carlos. Tantôt il est présenté comme un bouffon manipulé d'autre fois comme un meneur charismatique qui s'est pris un temps pour le Che. Manipulateur, violent, séducteur et instable, il prétendait parfois être un révolutionnaire et d'autres fois ne pouvait dissimuler son goût de l'argent.
Malgré une scène magistrale (celle de la prise d'otages de l'OPEP) et un acteur prodigieux Edgar Ramirez (bien plus séduisant que son "modèle"...) ce film dense m'a paru confu et c'est une grosse déception.

Commentaires

  • Pas du tout envie d'aller voir un film sur ce genre de type.

  • Surtout que l'acteur est tellement joli que ça a tendance à le rendre sympathique. Quand on sait qu'il soutient Ben Laden... Pouah !

  • Oui, pour savoir qu'ils existent, je lis les journaux, internet... Mais utiliser l'art du cinéma pour en parler, je ne comprends pas.

  • ça permet quand même de voir/comprendre des choses qu'on nous cache sur les rapports entre les hautes sphères et ce genre de personnages !

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