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JEUDI 4 DÉCEMBRE 2014 - 6 mois sans Mouche.

Je pensais que je n'avais pas encore "réalisé" qu'il ne reviendrait plus jamais. Il semblerait que ce ne soit pas ça mais qu'en fait je ne l'aie pas encore "accepté". Personnellement, je ne vois pas ce que ça change. Je ne réalise pas, je n'accepte pas... et en fin de compte, de toute façon, il ne reviendrat pas. Mon clown...

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Je ne sais si cet article va vous intéresser. Mais ce n'est pas grave, j'ai envie de (vous) raconter.

 

Mi novembre, ça m'a pris. J'ai eu envie de retourner là où je suis née. Je n'ai plus mis les pieds dans le Nord depuis des années. Je pense que la mort de Mouche (là encore... Mort et Mouche... deux mots difficiles à admettre, à associer, et pourtant...) a réveillé beaucoup de choses et le souvenir de deux autres chers disparus... Je suis donc partie, seule. Je ne suis pas allée partout où j'aurais voulu mais j'ai fait un grand tour qui m'a fait du bien. Enfin, qui m'a fait plaisir même s'il m'a paru étrange et m'a fait prendre conscience une fois encore que sans nous la vie continue. Et tant mieux !

 

J'ai eu une famille, il y a longtemps. Tout avait l'air de bien se passer et puis avec le temps les souvenirs sont revenus et les découvertes n'ont pas toujours été folichonnes... Je pense que d'après mes articles à propos des films, vous avez pu vous rendre compte à quel point pour moi le mot "famille" est désormais synonyme de toxicité. C'est à la mort de ma grand-mère que tout est parti en couille. Personne n'a réussi à prendre la place de pilier et franchement avec tout ce qui s'est passé... je suis contente d'avoir rompu sans grande difficulté d'ailleurs avec tout le monde. Je vous passe les détails même s'il y en a de croustillants...

 

Personne ne me manque pas et je ne manque à personne. Je pense à mes parents, à ma sœur, à sa fille, ça me suffit, mais je me considère sans famille. Et ça n'a strictement aucune importance. Les gens que j'aime par dessus tout, je n'arrive pas à les placer sous ce terme synonyme pour moi de rancœur, de jalousies, de coups bas, de brouilles, voire pire... même s'il y eut quelques bons moments dans l'enfance. Bon, psychanalytiquement ça ne doit pas être bien intéressant et je le répète, ça ne me manque pas, ça ne m'a jamais manqué les repas chez tata Paulette, les dimanches ici ou là, les obligations, les contraintes. On peut donc le dire je ne suis pas "très famille". Je ne crois pas en ses prétendues vertus. Et pourtant, j'ai eu cette envie, ce besoin de retour aux sources. Et Mouche m'accompagnait d'une certaine façon, car nous avions souvent fait la route ensemble du temps où mes parents vivaient. Lui aussi souhaitait retourner là où il était né. Nous nous étions promis de faire le voyage... mais l'Algérie n'était pas l'endroit le plus sûr pour lui et son manque d'immunité. S'éloigner de l'hôpital était devenu impossible. La dernière fois que nous avions essayé de partir en vacances, nous avions dû rebrousser chemin, même pas arrivés à destination au bout de trois jours. Je me souviens du voyage de retour depuis Avignon alors qu'il avait 39 de fièvre...


En tout cas au cours de mon périple, j'ai revu la maison où je suis née. Et je peux réellement dire, la maison où je suis née parce que par une aberration que je ne m'explique toujours pas, maman (sur les conseils de la sienne, preuve que les mères ne sont pas toujours de bons conseils...) n'a pas voulu accoucher à l'hôpital. Je suis donc née dans cette maison (là en-dessous, la rouge), sur la table de la cuisine pour être précise. Je la trouve bien belle (la maison) et elle n'a pas changé. Excepté la boîte aux lettres aux normes... et l'énorme arbre qui était sur la gauche à disparu. On y grimpait régulièrement et c'était interdit.

 

Mais je comprends pourquoi j'ai toujours adoré les briques rouges...

 

J'ai croisé deux personnes. Un monsieur, un algérien que j'ai abordé et qui me semblait suffisamment "vieux" pour qu'on se soit connus mais non... nos noms respectifs ne nous disaient rien. Mais nous avons discuté un long moment du quartier, de la vie, de la mort tout ça. Et j'ai senti qu'il n'en aurait pas fallu beaucoup plus pour que je sois invitée à manger un couscous. Pas de doute, j'étais bien dans le Nord :-)

 

Puis j'ai vu un ancien voisin qui lui n'a jamais quitté la rue. Il est juste passé sur le trottoir d'en face. Il avait un accent à faire pâlir Dany Boon et les Chtis... et il m'a parlé de choses qui m'ont fait marrer intérieurement : "votre père c'était quelqu'un de bien, il a jamais fait de différences entre les cadres et les ouvriers !" Oui mon père a toujours eu l'allure d'être PDG de sa boîte, mais il travaillait dans les bureaux, c'est tout. Ce quartier est près d'Usinor donc cosmopolite, des algériens, des polonais et nous dans notre maison qui ressemblait à un château mais qui n'avait pourtant que trois pièces !

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Je suis allée voir mon école maternelle. Hélas elle semble à l'abandon et abrite désormais les locaux de l'Harmonie Municipale.

 

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Direction, l'école primaire. Et là, pas beaucoup de changements. Elle est toujours sur la place à droite de l'Eglise et du monument aux Morts pour la France. J'ai trouvé étrange quon ait peint l'Eglise en rose et laissé le clocher en briques, mais bon... 

 

J'ai toujours aimé l'école. Quand j'étais malade, c'était une catastrophe, pour moi. Je me souviens qu'une fois j'y étais allée avec une crise d'asthme et la maîtresse complètement paniquée avait dit à maman "vous ne l'envoyez plus jamais en classe dans cet état !".

 

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La grosse porte de l'entrée est toujours en fer noire mais on ne pouvait y entrer qu'une ou deux fois par an et c'était comme une fête. Elle a été rebaptisée Ecole Georges Brassens. Et les gens du coin ne savent pas qui sait car une dame m'a dit "ah oui, maintenant c'est l'Ecole Georges Brassard ou chépaquoi !"

 

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Le préau est absolument identique. Et l'endroit désormais vide tout au fond et vaguement verdoyant abritait nos toilettes à la turque. Seules les portes des classes de CP du rez-de-chaussée semblent avoir été changées. A ce moment là des enfants, deux garçons m'ont abordée : "madame, madame, pourquoi que vous prenez des photos ?" J'ai expliqué et j'ai ajouté que "de mon temps" c'était une école exclusivement de filles et que les garçons avaient leur école de l'autre côté de la place. MDR les deux loustics. Ils m'ont demandé : "alors vous connaissez la directrice madame P ?" J'ai dit non car il y avait très longtemps que j'avais été élève ici. Et là, coup de massue : "ben oui, justement, elle est vieille !" Enfoirés de gosses.

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Ensuite je suis allée voir mon Collège Ernest Coutelle, qui n'a pas changé non plus de ce côté ci. De l'autre côté il est méconnaissable. Dommage, je n'ai pas pu entrer dans la Cour, c'était tout verrouillé. J'aurais aimé. En tout cas, j'ai revu l'endroit où l'on prenait les photos de classe chaque année.

 

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"En ville" je suis tombée sur cet endroit et je me souviens que petit, mon fils m'avait dit : "moi je préfère les frites chaudes".

 

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A la place de  Mon cinéma "Le Paris", il y a un magasin. La ville n'a pas changé mais ce qui m'a choquée immédiatement c'est que toutes les boutiques, les cafés ont été remplacés par les enseignes que l'on trouve partout, dans toutes les villes d'Europe. Par contre je n'ai pas vu l'enseigne avec un grand M jaune !

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La Mairie, pompeusement appelée Hôtel de Ville et œuvre de l'architecte fou des années 70 est toujours bien rose.

 

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Un jour mes parents ont eu l'idée pour le moins étrange de quitter notre jolie maison aux briques rouges (sans confort il est vrai : pas d'eau chaude et toilettes dans le jardin !!!) et nous sommes allés vivre là, au 6ème étage de ce machin affreux, de cette cage :

 

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Et c'est aux pieds de ces arbres que j'ai révisé mon bac en... 1976 (grosse canicule cette année-là, le beurre fondait dans le frigidaire) !

 

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Je suis allée voir la dernière maison où mes parents ont vécu. Et je me suis dit que maman aurait été contente de voir qu'elle est toujours bien entretenue. Elle aimait beaucoup sa petite maison.

 

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A deux rues de là, la maison de ma grand-mère qui ne change pas non plus.

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Le coron où habitait mon arrière grand-père que j'ai connu. Et qui nous racontait toujours le même épisode de la guerre 14, celui où il avait rencontré un jeune allemand qui n'était encore qu'un enfant, 17 ou 18 ans et il n'avait pas tiré. Comme il pleurait à chaque fois qu'il nous racontait, je me disais que peut-être il avait tiré. Il pleurait aussi tous les ans lorsqu'il nous donnait une pièce de 5 Francs au moment de Noël ou de la nouvelle année. Et puis un jour il n'était plus là. Je pense qu'il est mort. Je n'ai jamais vu personne pleurer.

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Au bout de la rue, il y a ces choses étranges, vestiges d'anciennes usines et classées monuments historiques. J'aime beaucoup.

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Quelques centaines de mètres plus loin il y a cet arbre. Et au pied de cet arbre, se trouvent mes parents, les deux, enfin, leurs cendres. Maman est morte brutalement. Elle avait écrit que ses cendres soient dispersées à cet endroit. Papa s'est laissé mourir et l'a rejointe trois mois plus tard. Pas banal non ? Sachant que six mois plus tôt, c'était la maman de Mouche qui mourait. Nous avions passé une année surprenante à l'époque ! Je croyais que je n'aurais plus de larmes. Mais si, j'en ai encore, c'est inépuisable ! Je m'en aperçois tous les jours. L'ironie c'est que je souffre du syndrome des yeux secs qui est une sensation très inconfortable...

 

Mes obsèques sont organisées désormais. J'ai tout prévu. Lorsque je me suis occupée de la cérémonie pour Mouche j'ai tout organisé avec le "Monsieur" des Pompes Funèbres qui a été tellement bien avec moi. Correct, respectueux, présent et discret. Aujourd'hui je me demande si je ne vais pas organiser autre chose. Qu'on rassemble mes cendres et celles de Mouche et qu'on les disperse ENSEMBLE. C'est plus contraignant aujourd'hui, mais pas infaisable si j'ai bien compris. ça éviterait qu'il y ait une concession à entretenir et à renouveler. J'ai pris trente ans mais bon, je préfère être dispersée avec Mouche que finir à la fosse commune. J'essaierai d'être raisonnable et ne pas demander qu'on nous disperse au sommet de l'Himalaya. ça paraît peut-être sordide, malsain, morbide de parler de ça, mais je le fais tout à fait sereinement.

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Après toutes ces visites chargées en émotions, j'ai décidé d'aller me ressourcer et respirer... Il y avait encore deux heures de route mais j'en avais vraiment envie. Et puis j'avais très faim et une envie encore plus grande de moules frites.

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Et ce fut un régal. Jamais je n'aurais pensé que j'irais seule au restaurant. Et finalement ça m'arrive. Pas souvent mais ça m'arrive et je sais qu'il ne faut jamais dire jamais.

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Le lendemain, voilà le spectacle que j'avais devant les yeux !

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Une intruse a voulu pénétrer dans ma chambre. Je n'avais jamais vu de mouette de si près. On se regardait bêtement. Je ne savais pas que le bec d'une mouette était aussi énorme. Maintenant je comprends que Melanie Daniels ait pu être blessée par la bestiole.

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Il faisait un temps superbe bien qu'à la mi novembre et j'ai fait une grande promenade jusqu'au bout de la jetée. J'ai suivi ce couple de petits vieux et je pensais à Mouche et moi qui aurions tant  aimé vivre ensemble un peu plus. Et on se serait promenés ainsi main dans la main. Et j'ai encore plus pensé à nous quand je les ai doublés et que la dame jactait comme une pipelette et que le monsieur acquiesçait de temps en temps par des "hum... hum..."

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J'ai pensé que sur ces gros cailloux Mouche aurait encore fait des cascades et que j'aurais hurlé de peur.

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Ensuite je suis rentrée à regrets mais j'ai enregistré ceci et je l'écoute et le regarde parfois...

 

Sur la route du retour, j'ai vu un panneau qui m'a interpellée...

 

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Ensuite, de retour à la maison je suis entrée dans une période difficile qui a duré environ 15 jours. Peut-être l'une des plus difficiles depuis le 4 juin mais sans doute pas. Je n'en sais rien. En tout cas, je remonte la pente tout doucement.

 

C'était terrible. Me réveiller fatiguée, ne pas trouver de bonnes raisons de me lever. Me forcer à tout, me forcer à me forcer. Ne presque plus avoir envie d'aller au cinéma. N'avoir envie de voir personne. Avoir des sensations de vertiges. Et cette fatigue. Fatiguée de tout. Du manque d'avenir, de projets, de la solitude, de ne servir à rien, à personne. De ne plus m'occuper de ma Mouche. Mais pas seulement. Être dans le présent et ne savoir qu'en faire, ne savoir à quoi il sert. Et faire subir ce spectacle à ma petite fille. La honte, la gêne en plus du chagrin, du manque, du vide, de l'absence de mon Amour. Ne plus rire, ne plus me blottir dans ses bras, ne plus le prendre dans les miens, lui parler dans le vide et n'obtenir que le silence. Ne rien comprendre à ce qui nous est arrivé, ni pourquoi.

 

Mais bon, je pleure toujours beaucoup tous les jours, je lui parle, mais je sens que je vais mieux. Si, si je vous assure. Je suis malheureuse mais je vais mieux.

 

Commentaires

  • Ton billet est très émouvant ! Il m'a aussi fait penser à un film dans la façon dont tu racontes, je visualisais, la rencontre avec les voisins ou avec les enfants, entre autres... tu es réalisatrice aussi, à ta façon ! Et la réalité dépasse malheureusement souvent la fiction.
    En revanche, je ne pense pas t'avoir retrouvée sur la photo de classe...

  • Oh t'es gentille.
    Pour la photo, je te le dirai mais je laisse le suspens pour ceux qui chercheront aussi :-)

  • J'ai tout lu, je vois pas pourquoi tu penses que ça peut ne pas nous intéresser...
    C'etait beau, c'était émouvant, comme d'habitude...
    J'aimerai tellement que tu souffres moins...

    Moi je t'ai trouvé tres vite sur la photo !!!!

  • Ben je sais pas ça fait un peu déversement...
    Ah oui ? Bravo.
    Tu me dis où je suis par mail ?

  • Je ne trouve pas ça malsain de parler de ce qu'on souhaiterait à sa mort. Au contraire, au delà de se dire que ceux qui auront à gérer le truc se prendront moins la tête au moment M, en parler ça rend également le sujet moins tabou.

    Et non tu ne te repends pas, et quand bien même certaines personnes le penseraient, pas d'obligation de te lire. Si pour toi c'est important, évident, soulageant de le faire, banco!
    Je comprends bien comment ça doit aider un peu de déverser sa peine.
    6 mois ... hier et une éternité en même temps.

    (Je suis d'accord avec la pyrénéenne, tu écris comme dans un film :-))

  • Oui en fait,
    ça fait du bien d'écrire,
    mais ça fait encore plus de bien d'être lue.
    Une vraie Diva quoi !

  • Coucou M'dame. Moi, j'ai envie de dire que ce texte aurait pu être rempli de fantômes, mais qu'en fait, je l'ai trouvé plein de vie. Bravo, merci et courage.

    Euh... et sinon, histoire de, j'ai l'impression que ta mouette est un goéland. Ce qui expliquerait sa taille.

    Je t'embrasse, si je peux.

  • ah bon ce serait un goéland ???
    ça m'étonnait aussi. Les mouettes c'est hyper craintif.
    Là j'avais beau faire pschittt pschitt, elle... il partait pas et il me regardait aves ses yeux.

  • Coucou Pascale - Ton billet est très émouvant
    Et si cet oiseau c'était Mouche qui venait te faire un coucou ?
    Je ne sais pourquoi ... J'ai pensé à ça - D'ailleurs tu avais mis une photo de lui assis sur le rebord d'une fenêtre avec la mer au fond (me semble-t-il)
    Ainsi va la vie ... Tu es très courageuse car tu as vécu déjà beaucoup de drames
    Mais tu as 2 rayons de Soleil qui t'éclairent aujourd'hui dans ta vie N'est-ce-pas ?
    Je t'embrasse fort

  • Ah c'est vrai.
    Je ne me dis jamais dans les moments incongrus comme ce face à face... que ça pourrait être Mouche.
    Et heureusement, je me vois bien tiens... avec un goëland à la maison ! Car je l'aurais adopté !

    C'est ce qui me fait très peur parfois aussi.
    Avoir vécu ces horreurs ne me met pas à l'abri d'en vivre d'autres.
    Comme tout le monde, en fait.

  • Tu confirmes par ce beau billet que même si ce n'est pas utile, ni primordial, de fréquenter sa famille, il est bon et rassurant de savoir d'où l'on vient. Le besoin de le savoir, de connaître ou reconnaître ceux qui nous ont précédé ne vient pas pour tous au même âge. Cela dépend de ce que l'on vit. Une famille tu en as recréé une, je la connais, elle existe. Mouche en fait toujours partie, et sera le pilier fondateur dont se souviendra ta petite fille, et ses souvenirs lui feront comprendre pourquoi parfois tu étais si triste, car elle vous a vu si heureux.
    C'est beau les briques, ça vieillit bien (mieux que les directrices d'école). Quelle idée de repeindre une église en rouge (je la vois rouge, pas rose) alors qu'il y a des briques de dessous !
    Merci pour ce beau texte. Ce beau film, la Pyrénéenne a raison.

  • Oui peut-être mais j'aimerais trouver un autre mot pour la qualifier...
    Mon clan ça fait secte ou tyran !
    Bref peu importe.
    Je sais que pour toi la famille dans ses grandes largeurs ça compte.
    Moi je m'en contrefiche. Vraiment.
    Mais là bas... je me suis sentie bien.

    Et j'ai dit rose pour appuyer le ridicule de la chose. A mon avis elle n'est ni rose ni rouge... mais brique...
    Sauf que c'est raté !

    Et vous êtes gentilles avec vos remarques sur le film de ma vie, mais si un scénariste passait par là, il serait horrifié par la banalité de la chose.
    Si chacun écrivait son histoire ce serait pareil, différent et pareil !

  • Que d'émotions en lisant ta note ma Pascale... moi ce qui m'importe, c'est que tu sentes que tu vas mieux. Et rien ne me choque dans ta note, parler de la mort, c'est parler de la vie, au moins tu fais face.

  • Vitamines, magnésium, fer et probiotiques m'aident :-)

  • euhhh bon je crois que je sors, je ne voudrais pas etre toxique pour toi et sans commentaire cette fois!!je voulais juste t apporter du soutien en fait

  • Tu ne peux pas je crois.

  • Dis toi bien que tu ce que tu nous racontes nous intéresse, d'ailleurs on peut s'y retrouver à un moment ou à un autre. Je suis aussi famille que toi, mais je trouve normal de retourner sur les lieux de son enfance, c'est là que l'on s'est construit tout de même, mais il faut du temps pour les dissocier des gens. J'ai beau écarquiller les yeux, e ne t'ai pas reconnue sur la photo.

  • Oui j'imagine qu'on peut se retrouver même s'il est évident que je ne donnerai pas de détails :-)

    Pourtant je n'ai pas changé !

  • Moi aussi j'ai lu jusqu'au bout, sans penser que c'était inintéressant... et moi aussi j'ai pensé que le goéland pouvait être Mouche... C'est réconfortant parfois de penser que ceux qu'on a tant aimés et qui ne sont plus là reviendraient nous faire parfois un petit clin d’œil... Enfin moi, j'y crois en tous cas.... et puis tant que ça ne fait de mal à personne...
    Sinon, je crois t'avoir reconnue sur la photo (je peux ou pas ????).

    Je te souhaite de passer de bonnes fêtes, même si je me doute que la période ne sera pas facile... je t'embrasse fort et t'envoie plein de lumière.

  • OH merci pour ce doux message. La lumière : je prends :-)

    Oui tu peux dire où tu me vois.

    J'aimerais croire en ces signes !

  • Rang du bas, 4eme en partant de la droite ?

    Petite anecdote qui montre que moi j'y crois.... Quand ma grand-mère est décédée (ça fera 4 ans début janvier), elle m'a laissé sa voiture... et j'ai eu quelques soucis avec... les phares s'allumaient tous seuls, les clignotants ne s'arrêtaient pas, etc... j'ai fini par la mettre au garage où ils ont vérifié toute l'électronique et ont essayé de re simuler la panne, sans aucun succès... Je l'ai récupérée pareil... et elle a recommencé... alors, un soir, alors qu'elle clignotait sans que je ne lui ai rien demandé, j'ai dis ok... et j'ai parlé, dans l'habitacle de ma voiture, à ma grand-mère... Je lui ai dit merci de m'avoir laissé la voiture, que je l'aimais très fort (ma mamie, pas la voiture) et que je ne l'oublierai jamais... Je lui ai aussi dit que je prendrai bien soin de sa voiture, mais qu'il fallait maintenant qu'elle arrête de me faire ces petites blagues... et bien, tout le monde me prendra peut être dorénavant ici pour une folle, mais je n'ai plus eu aucun souci de cet ordre avec la voiture... Voilà pourquoi aussi je crois à ces signes...

    Sur ce, bon bout d'an comme on dit ici, bonne soirée et des bisous

  • OMG non c'est Isabelle Machin. Très forte en maths je me souviens !

    Elle est belle ton histoire.
    Racontée comme ça j'y crois.
    J'aimerais que Mouche me fasse ce genre de blagues, franchement :-)

  • Moi je dirais la rigolotte en bas à gauche.

    En ces périodes de fêtes où tout le monde est ravi de la crèche et se souhaite de bonnes fêtes, je pense bien à toi et j'espère que ceux qui t'aiment t'entourent.

    Bises

  • A la gauche extrême ???
    Nan c'est... Merde je sais plus qui.
    Sans doute Brigitte ou Nathalie...
    Mais purée, un jour, en 3ème elle était assise devant moi.
    Et je la respirais pendant tout le cours.
    Et j'y ai dit : "c'est quoi que tu sens ?"
    Et c'était Eau de Roche de Rochas...
    Et ben crois le si tu veux, mais c'est la vérité vraie,
    j'ai JAMAIS changé de parfum depuis !

    Pour dire le vrai, mais ce n'est pas dû à la période,
    je me sens bien seule...

  • Rassure moi, c'est pas toi qui avais choisi ta coiffure ?

  • Bien sûr que si,
    d'ailleurs, j'ai toujours la même.

  • Beaucoup plus réussie aujourd'hui !!!!!

  • Oui

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